Flavienne Mfoumou : «Ndemezo'o a œuvré pour mon entrée au gouvernement»
Recevant à son domicile de Nzeng-Ayong à Libreville, le 8 octobre dernier, les membres du clan Essandone de Bitam venus la féliciter, le nouveau ministre des Transports et de la Logistique, a dit toute sa reconnaissance à l’endroit de l’ancien député de Bitam. Dans l’assistance, nombreux n’ont pas compris cette implication de celui qui a été le directeur de campagne de Jean Ping lors de la dernière élection présidentielle !
Est-ce ce que le Collectif des responsables politiques du Woleu-Ntem, récemment reçu par Jean Ping, appelle «les preuves de la manifestation de la trahison» de René Ndemezo’o Obiang à l’égard de Jean Ping ? Est-ce le poste (bientôt pourvu) de vice-président de la République qui fait courir l’ancien député de Bitam ? Est-ce ce que d’autres ont qualifié de «jeu trouble» de René Ndemezo’o Obiang à l’issue de l’élection présidentielle du 27 août dernier ? Est-il donc vrai que l’ancien ministre des Sports, démissionnaire du PDG en février 2015, était resté en «contact permanent avec le camp» qu’il venait de quitter ? «Trahison», «jeu trouble», «contact permanent avec le camp d’en face», voilà ce à quoi semblent renvoyer les propos de Flavienne Mfoumou Ondo au sujet du soutien que lui a apporté René Ndemezo’o Obiang lors de la formation de l’actuel gouvernement.
Démocratie nouvelle (DN) ou Parti démocratique Gabonais (PDG) ?
En effet, lors de la rencontre entre Flavienne Mfoumou Ondo et les membres de son clan (les Essandone de Bitam), celle-ci a révélé que «pour l’avenir politique de notre ville et de notre communauté – comprendre Bitam et les Essandone -, le chef de l’Etat a demandé à René Ndemezo’o Obiang de proposer une personne qui pourrait faire partie de l’actuel gouvernement ; parmi tant de femmes valables à Bitam, M. Ndemezo’o Obiang a proposé au chef de l’Etat ma modeste personne (…) C’est René Ndemezo’Obiang qui a fortement œuvré pour mon entrée au gouvernement ; cette promotion est donc le fruit de ma loyauté et de mon respect envers les aînés de Bitam».
Dans l’opinion, on a en effet du mal à comprendre que celui qui occupait dans la Coordination nationale de campagne de Jean Ping l’éminente responsabilité de directeur de campagne ait pu être sollicité par Ali Bongo pour proposer le nom d’une personnalité devant siéger au gouvernement pour le compte de Bitam. Plus troublant : René Ndemezo’o Obiang n’a pas proposé un membre de son parti, Démocratie nouvelle (DN), mais un membre du Parti démocratique Gabonais (PDG). Flavienne Mfoumou Ondo a bien voulu, au cours de cette cérémonie familiale, démentir la rumeur faisant d’elle une militante de Démocratie nouvelle, précisant qu’elle est «membre du Conseil national du PDG pour la commune de Bitam».
Vice-Président de la République ?
Alors, René Ndemezo’o Obiang a-t-il trahi la Coalition Jean Ping ? Beaucoup en sont à le penser. Depuis la déclaration du 5 octobre au cours de laquelle il avait décliné son approbation à l’appel au dialogue lancé par Ali Bongo, René Ndemezo’o Obiang s’est enfermé chez lui, ne recevant, selon un de ses proches, que ceux de ses parents qui appuient sa démarche.
Selon certaines indiscrétions, à l’issue du dialogue politique qui devrait s’ouvrir vers la mi-novembre après les consultations que compte entreprendre le nouveau Premier ministre dès la semaine prochaine, une personnalité issue de l’opposition devrait être désignée vice-président de la République. «Vraisemblablement, cette responsabilité sera confiée à une personne du groupe ethnique Fang», indique un conseiller du Palais du bord de mer…
45 Commentaires
Flavienne est membre du Conseil National du PDG pour la Commune de Bitam. Que son père René l’ait aidée pour être nommée ministre ne signifie pas qu’elle est membre de DN. René, comme tous les éléphants pingouins sont d’anciens très hauts dignitaires du PDG, qui ont siégé avec Ali au gouvernement, au Comité Permanent du PDG, au Bureau Politique du PDG… Ils ont certainement gardé des liens amicaux ou fraternels. C’est tout à fait à l’honneur de René de pousser sa fille si c’est possible. Il est différent des gens comme Ondo Methogo, Ona Ondo… qui, à la même place, tueraient les leurs quand ce n’est pas sa fille ou son frère utérin qui est pressenti.Foutez le camp à René et à Flavienne. Flavienne est une Gabonaise qui mérite bien une place au gouvernement. Tous ces vieillards qui nous encombrent au Woleu-Ntem devraient être mis à la retraite par Ali. De plus, ils ont tous fait campagne pour Ping: Ntolo Eya’a, Ondo Methogo, Ona Ondo, … Foutez-nous la paix. Nous voulons faire avancer le pays avec Ya Ali. Et nous allons le faire. Flavienne Oyéééééééééééééé. Tant pis pour les membres du Bureau Politique du PDG à Bitam, qui croient qu’être membre du Bureau Politique est un diplôme qui les qualifie pour le gouvernement.
Les consciences endormies… par Léopold Codjo Rawambia*
Au Gabon, la chose la mieux partagée chez nos gouvernants est désormais l’absence de conscience morale et éthique.
Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016, j’ai cherché en vain la conscience des hommes et femmes qui comptent dans ce pays…
J’ai cherché en vain la conscience des Ministres, des Députés, des Sénateurs, des Ministres, des membres du PDG émergent et des Conseillers au palais rénovation qui accompagnent le « Prince » qui gouverne ce pays depuis 2009. Face à l’attaque du Quartier Général de Jean Ping (le Président légitime) et aux tirs à balles réelles dans les quartiers de Libreville et de Port-Gentil, planifiées par les escadrons de la mort, qui ont précipité dans l’éternité des dizaines de vies innocentes, j’ai eu la faiblesse de croire que des consciences, des patriotes dans ce camp (car il y en a aussi), allaient se réveiller pour condamner cette boucherie sanglante et meurtrière afin de s’éloigner des promoteurs machiavéliques de cette idée à tout point condamnable… Malheureusement, de toute cette caste de « pouvoiristes » émergents, il n’y a que Séraphin Moudounga, 2ème Vice Premier Ministre, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux et Dieudonné Tahiro Apérano, Secrétaire Fédéral du PDG émergent en France qui ont honoré leur conscience en refusant de cautionner cette forfaiture sanglante et meurtrière.
J’ai cherché en vain la conscience de ces hommes du PDG émergent, lorsque, devant l’étonnement gêné des invités à la cérémonie d’investiture du Président de la République désigné par la CENAP, le Ministre de l’Intérieur et la Cour constitutionnelle, j’ai vu René Aboghe Ella, le « fier Judas » du Gabon éternel se faire applaudir avec ferveur. Si on cherchait une preuve de la participation décisive de ce « Monsieur » dans le braquage outrancier de cette élection présidentielle par le candidat PDG émergent, on l’avait en grandeur nature dans l’indécent accueil qui lui a été réservé à son entrée dans cette salle d’apparats. Je suis convaincu que de nombreux Gabonais ont vu leurs certitudes sur l’honnêteté être ébranlées par ce comportement pour le moins très discutable des PDGistes émergents. Depuis tout jeune, j’ai appris que seules les personnes s’étant positivement distinguées dans la société pouvaient mériter telle ovation…à moins que, pour ces gens-là, le hold-up d’une l’élection présidentielle soit devenu un très grand mérite ou un exploit digne d’être, désormais, enseigné dans nos écoles primaires. Après que cette indécence à la télévision se soit imposée à ma vue, j’’ai compris que la conscience morale ou éthique de ces hommes et femmes du PDG émergent s’était définitivement endormie devant l’autel de leurs intérêts bassement matériels.
J’ai cherché en vain la conscience des hommes de foi (Catholiques, Protestants, Musulmans et autres) qui ont fait le service minimum lorsque des dizaines de vies ont été précipitées dans l’éternité lors du braquage du résultat de l’élection présidentielle sans qu’ils ne s’autorisent jamais à designer le vainqueur, les fraudeurs et les assassins par leurs noms. Après s’être élevée contre la proclamation d’un échoué en admis (Cf. Mgr Madega), la vieille église catholique du Gabon, l’âme à la fête, aurait-elle retrouvé sa véritable conscience aux cotés du péché capital : le déni du droit ? En les voyant à la cérémonie de prestation de serment organisée par « belle-maman » Mborantsouo et son institution totalement dévoyées et discréditées pour toujours, en voyant Mgr Basile Mve apporter, par sa présence, sa caution morale et spirituelle à ces parias de la République, lors de la messe d’action de grâce à la cathédrale Sainte Marie, dans laquelle cette institution maudite venait remercier le Seigneur pour les avoir inspiré à prendre la bonne décision (celle de nommer Ali Bongo comme Président de la république), qui aurait empêché le chaos dans notre pays, j’ai d’abord cru à un farce de mauvais goût avant que la réalité des images ne viennent ensuite confirmer ces propos d’une incroyable indécence. Si ces « parias » voulaient se moquer du Seigneur, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Mais peut-on se moquer (se foutre de la gueule) du Seigneur ainsi ? S’agissant de l’organisation de cette messe par cette institution damnée, j’ai compris que le tourment habitait le très peu de conscience qui leur restait encore. J’en ai alors déduit que si leur décision de nommer Ali Bongo à la tête de l’Etat leur causait tant de tourments c’est qu’ils n’avaient pas respecté la vérité des urnes et s’étaient volontairement éloignés de la bonne décision. En acceptant d’organiser cette « curieuse messe », j’ai aussi compris que la vieille église catholique du Gabon avait décidé de se mettre, une fois de plus, du côté du Puissant du moment. J’ai encore compris que les Gabonais, qui venaient d’être les victimes de ce hold-up sanglant et meurtrier, avaient été abandonnés à eux-mêmes par ces hommes de Dieu en qui ils avaient placé leur confiance mais surtout leurs doutes et leurs espoirs d’un Gabon meilleur malgré le chapelet de récriminations qu’ils avaient à leur endroit depuis la réinstauration de la démocratie au Gabon en 1990.
J’ai cherché en vain la conscience de ses « opposants du palais » qui, toute honte bue, ont couru du côté de la salle d’apparats pour assister à cette mascarade de prestation de serment d’un « échoué déclaré admis » contre la logique des urnes. Je n’ai pas goûté aux explications « abracadabrantesques » de Raymond Ndong Sima sur son positionnement politique après l’élection présidentielle braquée du 27 août 2016. Pour lui, tout Coup d’État électoral du PDG émergent devrait non seulement être approuvém mais aussi applaudi des deux mains par les Gabonais qui n’ont aucun moyen de s’opposer à l’armée qui consolide, à chaque fois, ces braquages électoraux. Raymond Ndong Sima n’est pas loin de proposer aux Gabonais une grande fête qui réunirait à chaque hold-up électoral les opposants toujours braqués et les braqueurs pouvoiristes du PDG émergent. En lisant son post, j’ai compris que l’ancien Premier Ministre avait définitivement décidé de prolonger le système Bongo-PDG émergent qu’il a pourtant taillé en pièces dans son livre « Quel renouveau pour le Gabon ». Étrange trajectoire d’un optimiste toujours souriant devenu, le temps d’une présidentielle sanglante et meurtrière, un invétéré catastrophiste qui ne bougera pas le petit doigt pour aider le peuple gabonais éreinté par ces cinquante ans de dictature à sortir de cet esclavage Bongo-PDG émergent. J’ai également compris, lorsque j’ai vu un opposant obtenir l’entrée de son fils dans ce gouvernement, que la « ploutocratie », pour dire vite l’aristocratie regnante, avait de beaux-jours devant elle et que le peuple gabonais était, depuis près de cinquante ans, l’unique dindon de cette farce. J’ai finalement compris pourquoi ces « opposants du palais » ne pouvaient pas être du côté des Gabonais qui se battent à mains nues pour se libérer. Quant à Bruno Ben Moubamba qui voulait chasser Ali Bongo du pouvoir il y a encore deux mois et qui est devenu Vice-Premier Ministre à la faveur des ces malheureux 2% à l’élection Présidentielle, il a dévoilé au grand jour son positionnement politique trop longtemps dissimulé… Il y a un avantage, pour les Gabonais, à savoir à quel type d’hommes politiques de l’opposition (alimentaire), ils ont affaire.
J’ai cherché en vain la conscience des hommes des Société humanistes. Leur silence face à la tragédie vécue par le peuple gabonais m’a laissé songeur… Fallait-il une fraude plus importante que celle incroyablement choquante du 31 août 2016 et des milliers de morts, disparus et blessés le 1er septembre 2016 pour qu’elles daignent enfin prendre une position ? Où est-elle donc passée la conscience des Frères et Sœurs ? Ces orphelins auraient-ils préféré construire, par leur silence, un Temple au vice et un sinistre Cachot à la noble Vertu de la Justice ? Où est donc passé la conscience de Fratres et Sorores ? La loi d’Amour aurait-elle été sacrifiée, par leur indifférence, sur l’autel des cœurs arides ? Face ce silence qui confine à la complicité, j’ai compris que la liberté d’agir des hommes libres était tellement précieuse.
J’ai cherché en vain la conscience des hommes des corps de défense. Venant de ces hommes qui sont d’abord là pour défendre la patrie en cas d’attaque extérieure et ensuite pour défendre la démocratie donc la République, jamais, au grand jamais je n’aurais imaginé leur implication macabre dans les atroces tueries du 1er septembre 2016. J’ai attendu en vain leur mot de réconfort pour ce peuple humilié et martyrisé. J’ai attendu en vain leur mot de compassion pour les victimes expiatoires du vote anti Bongo, anti Aboghe Ella et anti Marie Madeleine Mborantsouo. J’ai attendu qu’une conscience se réveille et se désolidarise de cette action macabre du Quartier Général de Jean Ping et des tueries perpétrées par les escadrons de la mort dans les quartiers de Libreville et Port-Gentil. Semant ainsi tristesse et désolation à leurs passages. Malheureusement les hommes de la grande muette, sans bouger le moindre cil, sont restés droits dans leurs bottes, acceptant silencieusement l’opprobre jeté sur eux par ceux qui avaient minutieusement planifié ces massacres… Le peuple gabonais pardonnera t-il un jour à ces enfants qui ont choisi de défendre, quoi que cela coûte en vies humaines au pays, un homme plus inspiré par la monarchie que par la République ?
J’ai cherché en vain la conscience des hommes et femmes des Sociétés religieuses traditionnelles (Bwiti, Mwiri, Ndjègo, Maboundi, Ndjèmbè, Nièmbè, Moughoulou, Mboumba etc.). J’ai tellement espéré entendre une voix forte et déterminée venant de l’une d’entre elles qui aurait pu rassurer les Gabonais désespérés et endeuillés par cette barbarie , sans nom, totalement étrangère à nos mœurs et à nos sociétés anciennes. Face à l’absence de hiérarchisation et surtout de leadership incontesté qui apparaissent comme un handicap rédhibitoire, je reste, tout de même, persuadé qu’elles joueront leur partition dans le cadre du sauvetage du Gabon éternel.
J’ai cherché en vain la conscience des hommes de Droit et des Magistrats face à ce déni de justice perpétré par la Cour constitutionnelle. J’ai attendu la réaction des hommes et femmes qui comptent dans ces métiers de la loi… Je n’ai entendu que leur silence gêné. Comment pouvaient-ils refuser de voir l’indécente arnaque à la loi utilisée par belle-maman Marie Madeleine Mborantsouo (sous les Conseils du candidat Ali Bongo Ondimba largement battu dans les urnes, ses complices) pour retirer à Jean Ping le bénéfice de toutes les voix qu’il avait obtenu dans 21 bureaux du Centre de vote Martine Oulabou (drôle de symbole !!!) à Libreville, sans qu’elle n’envisage de recommencer le vote dans ces bureaux comme le prescrit la loi ? Voici d’ailleurs ce que dit l’article 127 (loi n°17/2007 du 29 novembre 2007 de cette loi électorale : « en cas d’annulation de tout ou partie de des élections, le collège électoral est convoqué dans un délai de deux à quatre mois à compter de la date de décision d’annulation ». Difficile d’écrire plus clair que ça. J’ai attendu qu’un groupe de juriste indépendants se saisissent de cet incroyable affaire d’annulation de 21 bureaux de vote tous très favorable à Jean Ping pour éclairer les Gabonais et le monde entier sur ce viol de la loi. Face à leur silence, j’ai définitivement compris que la loi, même lorsqu’elle dit le contraire de ce que la Cour constitutionnelle a décidé de faire, est, malgré tout, utilisée comme un bouclier de protection des intérêts colossaux des puissants du moment.
J’ai cherché en vain la conscience de la communauté internationale qui a « lourdement » poussé Jean Ping à aller s’enfermer dans ce piège fatal de la Tour de Pise (Cour constitutionnelle) dont les Gabonais, avertis ou pas, savaient qu’elle lisait tout…sauf le Droit. Après cette énième arnaque à la loi de belle-maman Marie Madeleine Mborantsouo au profit de son fils, j’ai attendu une réaction ferme et déterminée de la Communauté Internationale. Finalement, celle-ci n’est venue que des Observateurs de l’Union Européenne qui ont, dans un Rapport très détaillé de l’organisation de l’élection présidentielle au Gabon, démontré la fraude instrumentée par René Aboghe Ella, le Président (pour le malheur du Gabon éternel) de la CENAP en faveur du Candidat PDG émergent et l’absence de sincérité du rendu de la discréditée Cour constitutionnelle de Marie Madeleine Mborantsouo. J’ai compris que sur l’autel d’une indécente réal politique, la Communauté Internationale, dès le moment où elle avait pris acte de cette élection copieusement volée par le candidat PDG émergent, avait automatiquement choisi d’abandonner le peuple gabonais à son triste sort. Obligeant ainsi ce dernier à un face à face déséquilibré avec les bourreaux de ses enfants tombés le 1er septembre 2016. Ecœuré par ce cynisme, sans égal, de la Communauté Internationale, j’ai prié pour que le sort du Gabon éternel soit remis entre les mains de Dieu et des ancêtres de ce pays béni pour qu’ils nous viennent en aide et nous sortent de cet enfer.
Aussi loin que puisse remonter ma mémoire, dans le passé du Gabon post Conférence Nationale, j’ai retrouvé une conscience morale qui peut illuminer notre pays et sur laquelle les jeunes générations peuvent s’appuyer. Pour l’orgueil un tantinet déplacé des hommes que nous sommes, c’est bien heureusement une Femme extraordinaire qui mérite d’être distinguée. Ce bout de femme frêle et déterminée à pour prénom et nom : Pauline Gningone. Cette ancienne Gouverneur de la Province de l’Estuaire avait catégoriquement refusé de cautionner la fraude orchestrée par, son patron hiérarchique, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, (Ministre de l’Intérieur) lors de l’élection présidentielle de 1993 dans laquelle le Père Paul Mba Abessole était en train de laminer dans les urnes Omar Bongo Ondimba, le Président de la république sortant. Pour être en harmonie avec sa conscience, cette dame avait préféré sacrifier les honneurs liés à sa charge administrative plutôt que de ruser avec sa morale ou son éthique. Quelle leçon pour les hommes !!! Cette petite dame frêle mais très grande de fierté est restée digne et respectable dans sa traversée du désert qui dure depuis vingt trois (23) ans…je dis bien….depuis vingt trois (23) ans. D’elle, nous n’avons entendu ni plainte concernant sa situation ni volonté de réintégrer un système qu’elle avait si bruyamment dénoncé alors que la personne pour laquelle elle réclamait la vérité des urnes avait, peu après, rejoint le camp des fraudeurs avec armes, bagages et sans doute avec une grande partie de sa conscience aussi…7 J’attends des autorités de la 2ème République à venir qu’elles honorent cette très grande dame de conviction et de courage qui restera pour nous et pour les jeunes générations une des très rares étoiles qui a, dans notre pays où les lâches forment des légions romaines, scintillé et illuminé ce bout de ciel obscurci par nos consciences endormies. Je prie pour que Dieu et les ancêtres du Gabon éternel la gardent encore longtemps auprès de nous et lui permettent de vivre la première alternance par les urnes dans notre pays. Cette alternance par les urnes pour laquelle elle s’est tant battue au point de tout perdre… Pour terminer ce propos, j’ai envie de lui dire ce que plusieurs centaines de milliers de Gabonais anonymes de la Diaspora et ceux vivants au Gabon, comme moi, auraient aimé lui dire s’ils la rencontraient : Merci à vous, Madame Pauline Gningone, d’avoir ramené, en 1993, le courage qui avait disparu dans notre pays. Nous mesurons aujourd’hui, plus qu’hier, votre solitude face à ce chantier titanesque qu’était et qu’est toujours resté le combat pour la vérité des urnes. Madame Pauline Gningone, vous pouvez être fier de vous, vos enfants peuvent être fiers de vous, nous aussi, nous pouvons être fiers de vous, le peuple gabonais peut être fier de vous car vous avez fait, dans une période très difficile, votre part de travail, il revient désormais à notre génération et à celle de nos enfants (que nous soyons hommes et femmes de lois, de lettres, de foi, de sociétés humanistes, de sociétés religieuses traditionnelles, des corps de défense), de prendre le relais…à condition que nos consciences endormies depuis trop longtemps rencontrent la vôtre pour qu’elles se réveillent…
*Léopold Codjo Rawambia (Enseignant-chercheur au Département d’Histoire et Archéologie de l’Université Omar Bongo de Libreville
Moukani;
excellent ce texte, et merci beaucoup à M. Rawambia.
woaw! Léopold respect!
Que M. Codjo d’origine togolaise nous dise ce qu’il a fait dans ce pays. Il n’est plus jeune du tout avec presque 60 ans. Il a passé son temps à jouer au ballon, à amuser la galerie. Quand, en 1993, tout ce qu’il raconte a eu lieu, qu’a-t-il fait? Il s’éveille maintenant parce que Ping est myéné comme lui et qu’il croyait que c’est son tour de profiter du fruit du tribalisme. As-tu seulement pensé à Pauline Nyngone pour lui rendre visite? Du bruit que tout cela. Tu oses parler de la Cour Constitutionnelle comme la tour de Pise. Quelqu’un disait sur un cite voisin que si la CC est la Tour de Pise, Ping, Nzouba, Oye Mba, Missambo, Ntoutoume Emane, Adiahénot et consorts en sont les habitants qui l’ont conceptualisée et réalisée. Si les membres de cette Cour pouvaient parler pour nous raconter ce qu’ils savent d’eux, ils pourraient mourir de honte, si tant est qu’ils peuvent encore l’avoir. De 1990 à 2009, où étaient-ils et qu’étaient-ils? Vous voudriez faire croire aux jeunes Gabonais que le Gabon a commencé en 2009? En 2009, Ali a hérité d’un pays archi-pourri à cause de tous ces vampires, proxénètes, violeurs, féticheurs… à l’envie. Pour ne prendre que leurs cas, Missambo a tué l’école et les hôpitaux qu’elle a délestés de plusieurs dizaines de milliards; Myboto a fait la même chose pour les routes; Ping pour le pétrole et les mines (projet Muinkébé par exemple); Adiahénot pour les terrains (allez voir là où il habite à Okala où il a exproprié des dizaines de familles pour du pipi de moineau…. Et c’est ça que vous voulez nous vendre en 2016? Allez-y, montrez l’exemple, pas derrière un écran d’ordinateur.
Quand Radio Liberté a été rasée en 1994, où étiez-vous M. Codjo? Quand le domicile de Mba Abessolo avait été bombardé, où étiez-vous M. Codjo. Evidemment, tout cela n’était rien tant que c’est un Fang qui en faisait les frais. Et pourtant, vous étiez déjà adulte. Mais vous n’y avez trouvé aucun intérêt. Votre compassion à géométrie variable, votre patriotisme d’occasion et vos qualité d’intellectuel circonstanciel n’intéressent personne. On sait à quel jeu vous vous livrez. Vous croyez que les pyromanes que vous présentez comme des pompiers valent la peine d’être défendus ou pris au sérieux. D’ailleurs, vous en êtes un.
Pourquoi cette virulence stérile cette haine pour répondre à une invite à la réflexion et au débat hors égout?
@Matho
Vous êtes comme ça. Vous ne voyez la virulence que dans mon post. Qu’en dites-vous de celui de M. Codjo? Désormais ce sera ainsi. chacun des moralistes et patriote sans preuve sera mis devant ses responsabilités et ses contradictions tribalistes. Car c’est de cela qu’il s’agit. On aurait bien aimé entendre Codjo quand il s’est agi de Mba Abessolo, Pierre Mamboundou et André Mba Obame. Mais là, il n’a rien dit. Dès qu’il s’est agi de son frère myéné, il vient vomir des inepties comme la fameuse tour de Pise dont Ping est un des architecte.
Et vous qu’avez vous fait? c’est trop facile….!
Moi, je ne critique pas d’autres incapables. C’est ce que M. Codjo Amégavi
La terre tourne chers amis. mais faites attention
https://www.youtube.com/watch?v=YdUmEB8TVnY
Voilà les 10 attitudes de ceux qui nuisent au combat actuel des Gabonais ou qui n’en comprennent toujours pas les enjeux :
1. Croire que le combat est terminé parce que le dictateur a été désigné vainqueur par la CENAP et la CC. Comme si on attendait moins d’elles.
2. Croire que le combat au Gabon c’est une histoire de famille PING contre BONGO. Et que le peuple est pris en otage; alors que c’est LE PEUPLE contre BONGO. C’est le peuple qui demande le respect de son vote.
3. Croire que le peuple soutient forcément PING et exige de lui une stratégie claire. Or le combat est celui du peuple et que PING n’est que l’instrument par lequel le peuple veut mettre fin à la dictature de 50 ans.N’importe qui à la place de PING sauf BOA (ça va de soi) aurait donc été soutenu.
4. Croire que PING=BOA car les 2 ont bouffé ensemble.Très bien, sauf que PING au moins a été élu.Laissez-nous au moins choisir la cause de notre malheur ! BOA a déjà été essayé.
5. Croire que la diaspora ne fait rien et qu’elle devrait aller combattre sur place au pays. Ils ne comprennent pas que la diaspora joue un véritable travail de sensibilisation et de pression à l’étranger. Elle utilise à l’étranger la liberté qu’elle n’a pas au Gabon pour défendre la voix du peuple gabonais.
6. Croire que le peuple ne peut pas renverser le dictateur et que ses actions ne sont que des coups d’épée dans l’eau. Ils n’ont pas en tête les situations en TUNISIE,ÉGYPTE,BURKINA-FASO (sans aides étrangères). On a jamais cru qu’une dictature de 50 ans était aussi facile à déloger
7. Croire que ce sont les enfants des autres qui doivent combattre pour eux et pour leurs enfants (qu’ils incitent d’ailleurs à rester à la maison tranquillement affalés dans leur fauteuil lorsque le danger est grand dehors) alors que le pays a besoin de tous ses fils et filles. C’est le combat de notre génération.
8. Croire que le dictateur nous aura à l’usure alors que c’est nous qui l’aurons à l’usure. Il ne faut donc pas se décourager. La preuve : plus de voyages pour lui,CAN en suspens,grèves imminentes,économie en déliquescence, baisse de son autorité, pays ingouvernable, etc.
9. Croire que la démocratie tombera du ciel par la seule bonté et volonté de Dieu ou que les Bongo las de diriger le Gabon, accepteraient un jour le verdict des urnes ou démissionneraient dans un élan de générosité. Or, La liberté s’arrache,elle ne se donne pas.Aucun dictateur n’est jamais parti de lui-même.
10. Croire qu’il faut désormais discuter avec le dictateur alors que le préalable à toute discussion c’est son départ.
Sinon ce serait légitimer son hold-up électoral.
On ne peut pas discuter avec le bourreau du peuple.
Négocie-t-on avec le voleur qui vient chez nous?
Une dernière pour la route:
croire que le Gabon ne s’en sortirait pas sans les BONGO. La liberté vous fait-elle peur?
poste Moukagni. Croire que tous ce que tu raconte n’est pas un rêve…
@Moukani,
Bien Dit mon frere. On continue un travail de sape pour faire comprendre le but de la lutte et de la resistance
En quoi le fait de consulter un opposant qui plus reste le leader politique incontesté de Bitam et des essandonnes constitue-t-il une trahison? D’après cet article.
Ghine,
parce que dans ce cas, la trahison s’appuie sur la collusion et la duplicité…
Surtout que nous sommes dans un état fédéral ou du moins fortement identitaire où le chef de chaque clan doit être consulté pour la promotion d’un membre de sa tribu. Il me parait, dans ce cas,urgent que chaque clan se retrouve afin de présenter à ali son chef pour que des consultations sur cette base soient formalisées. Egalité des chances oblige!
En quoi un leader politique est-il automatique un leader d’un clan? C’est ce genre de façade politique que nous ne voulons plus. Osons dire que le jeu(je n’affirme rien) de René n’est pas bien. comment quelqu’un avec une si haute responsabilité politique (opposition) peut jouer ce genre de jeu. Finalement, il a été envoyé par BOA pour ce coup?
c’est une trahison parce que Hollande ne peut pas consulter LE PEN pour nommer un ministre dans un gouvernement de gauche. Il ya des PDgistes à Bitam qu’Ali pouvait consulter. Le faite de porter son choix sur Réné le crocodile confirme l’intelligence entra les deux cancres
« Pour l’avenir politique de notre ville et de notre communauté – comprendre Bitam et les Essandone -, le chef de l’Etat a demandé à René Ndemezo’o Obiang de proposer une personne qui pourrait faire partie de l’actuel gouvernement » Ah bon? n’est ce pas la géopolitique était finie au Gabon? Comme quoi ce ne sont pas des transformations que pratique Bongo, ce sont des mutations… Bongo c’est Bongo… C’est juste le prénom qui a changé… Les méthodes sont les mêmes la misère aussi.
« Émergence » raisonne comme « rénovation » slogan pas plus que slogan… Il n’y aura jamais rien.
Et pour tout le retard que ce gouvernement de la honte nous fait prendre, nous avons le devoir de les arrêter.
Déception, rien que cela!
Pour moi, c’est un non evenement. Le plus important c’est le fait qu’Ali soit President de la Republique.
Et puis elle est bêllllle!
honte à toi rené honte à toi
Les militants de Ping m’amusent.Ils sont
courageux à revendiquer la victoire de leur
champion mais font fie de la grande
de la grande orchestrée Shaolin
Nkembo, c’est quel français ça?!!
Oui shaolin a bien fraudé. L’avenir
nous edifiera.
Le peuple cherche la « strategie » car il est acquis que les Gabonais n’acceptent plus et n’accepeterons plus ABO…A vivre et a voir…Les Emergents, les vrais !!! ont peur et reflechissent a ce que leurs decisions hasardeuses donneront comme resultat…Les sous fifres du pouvoir, ceux qui passent le temps sur internet a narguer les Gabonais et la memoire des disparus, s’amusent car ils ne sont responsables ni dans leur conscience, ni dans leur morale
Cela s’appelle une « erreur politique ». Elle ne fera pas long feu en politique. Il y a des choses qu’on ne dit pas.
Mais comme on est au Gabon, elle peut quand même espérer.
Ce matin en me levant et en allant consulter « Gabonreviews »,j’ai été animé par deux principaux sentiments:
_ le premier est positif car celui_ci m’a beaucoup fait chaud au coeur. En effet,l’article de M. Leopold Rawambia m’a fait couler des larmes en le lisant. Tant il est bondé de vertus et de bon sens…,d’encouragement et surtout de patriotisme. Chapeau cher Monsieur.
_ le deuxième quant à lui,est négatif car à fait de moi un être incompris comme beaucoup. En effet,je me demande souvent si le mot « humanisme » n’avait pas de sens de ce pays le Gabon. Personne ne demande à quiconque d’etre opposant non sans faut. Seulement,la morale(sans doute la chose la mal partagée au Gabon) devrait souvent nous animée dans des situations comme celle dans laquelle se trouve notre pays. C’est à croire que l’ego fait de nous des parfaits idiots au point d’oublier toutes les valeurs acquises après toutes ces années d’apprentissage. Une fois de plus,je suis heureux et triste ce matin,mais je vais garder le bon côté de l’histoire car « la vie est faite ainsi » a_t_on coutume de le dire…
voila ce que recherche le Gabon des jeunes prêts pour faire avancer le pays et vraiment elle est belle
Moukani on dirait que tu ne travaille plus car pour pondre tout le charabia que tu viens d’ecrire faut vraiment avoir du temps a perdre, il n y a qu un seul point sur lequel je suis d’accord avec toi c’est le depart des Bongo et des ping, car desolee mais ping n’est pas le bon cheval dit moi un peu ta memoire est tres courte ou etais tu quand ping detournait l’argen de ce pays pour se payer un apartemant avenue Foch en France et avec quel argent il a construit l’immeuble qui est actuellement son quartier General ? tu connais toi beaucoup de fonctionnaire de L’Etat Gabonais quand on connait les salaires de la fonctions publique qui peuvent avoir ce que Ping a eu ?ou tu est aveugle ou tu fait les choses expres a ton avis lui il peut se permettre de plus travailler et rester a la maison et dormir toi tu le peut ? ou sont ses enfants quand y a les marches de l’oposition ? repond a tout cela avant de venir jouer le donneur de lecon et nettoie un peu devant ta porte, quoi juste parce que on va dans l’oposition comme Moundounga on oubli leur implication dans les crimes rituels et le fait qu ils ont pillees se pays avec le Bongo ? he ben elle es belle notre justice et notre democratie version Ping
ALORS QUE CONSEILLER TECHNIQUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS, FLAVIENNE MFOUMOU ONDO AVAIT ÉTÉ CHASSÉ COMME UNE MALPROPRE DU CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS PAR LILIANE NADÈGE NGARI EPOUSE ONANGA Y’OBEGUE À L’ISSU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 16 JUILLET 2015 QUI LA REMETTAIT À SON ADMINISTRATION D’ORIGINE (MINISTÈRE DES TRANSPORTS). AUJOURD’HUI MINISTRE DE SON ANCIEN DG, FLAVIENNE MFOUMOU ONDO POURRA-T-ELLE DÉBOULONNER L’INAMOVIBLE DG LILIANE NADÈGE NGARI EPOUSE ONANGA Y’OBEGUE EN POSTE DEPUIS LE 28 AVRIL 2011 (5ANS ET 6MOIS) DONT CERTAINS EMPLOYÉS SONT SANS SALAIRES DEPUIS 3 MOIS ? WAIT AND SEE.
Souvenons nous de « FANTOMAS », et de la trahison qui entraîna son décès!!!a partir de la…
Elle ne pourra rien faire Madame Y’obegue étant entendu que ce dernier (Ali Akbar) est de ceux qui décident au côté d
ali bongo actuellement. En plus Ali Akbar est tout puissant secrétaire général du gouvernement, je vois mal comment cette dame pourrait regler ses comptes a Liliane.Et c’est connu de tous qu’au CGC les salaires ne sont plus régulièrement versés depuis quelques temps.Mais malgré cela, et depuis 5ans et 6moins, Liliane n’a pas été inquiétée un seul instant. Ceux qui sont nommés le sont pour une illusion d’ouverture. Mais au fond ceux qui décident ne changent pas:Accrombessi, Liban souleymane (malgre le jeu de chaise musicale),Ali Akbar, Bilie bi nze, Pacome moubelet, Massart,Federic Bongo..et j’en passe
GRAND RESPECT Léopold Codjo Rawambia (Enseignant-chercheur au Département d’Histoire et Archéologie de l’Université Omar Bongo de Libreville
CHARLY, je confirme que FANTOMAS, fabriqué et tué par René Ndemezo – Toute la vie de ce Monsieur Ndemezo était et sera toujours la trahison.
Notre combat pour la souveraineté continue ! Il est inintéressant ce voyou et mercenaire
Dans ce Gabon la haine est arrivee au pic et les faux oppossnts du camp ping passe tout le temps a insulte sans rien proposer du concret pitie de vous y compris votre vieillard qui vous incite dans crtte barbarie.
elle a brillé par son absence depuis le départ de René du PDG. elle n’a pas posé ses pieds lors des partielles législatives à Bitam (refusant même d’être la suppléante), elle a brillé par son absence lors des présidentielles! en déchirant même les affiches de Ali dans son quartier. Elles est de ceux qui ont tiré à balles réelles sur Pastor Ngoua parce qu’il n’était pas Essandone.
Aujourd’hui elle se réclame du PDG en remerciant René de l’avoir proposée. Elle se moque de dit? où est la moralité en politique? Comment on peut imaginer qu’elle reviennent au sein de la famille PDG de Bitam alors qu’elle est envoyée par DN?
c’est juste une taupe de René. Ensuite, cette bêtise qui consiste à dire que seuls les Essandones doivent diriger Bitam est insupportable! Le Maire est essandone, le Député Essandone, et désormais la Ministre aussi Essandone. René est très heureux!!!!
Qu’elle soit courageuse de reconnaitre qu’elle est de DN et au ordre de son grand frère. Et qu’elle laisse les vrais PDGistes qui l’ont toujours assumer.
@ans
Laissez-nous vos inepties de vrais PDGistes. Une bande d’incapables et de vantards égoïstes qui n’ont rien gagné depuis que René a claqué la porte du parti. Vous croyez que Pastor Ngoua N’neme a besoin d’être aidé pour être mal vu à Bitam où il y eu des scènes de liesse à sa sortie du gouvernement? Flavienne ne se réclame du PDG, elle bel et bien membre du Conseil National de ce parti. Vous auriez voulu qu’elle s’associe à vous dans vos aventures boiteuses faites d’intrigues et de coups bas? Vous auriez voulu qu’elle soit solidaire de l’exclusion et de l’embrigadement de Clotaire Edou Nkoulou et de vos vilenies? Le Chef de l’Etat et président du PDG, mieux informé que quiconque a tranché. C’est Flavienne et nul autre. Pas de Chantal Oye Ondo; pas de Charles Mvé Ella; pas de Firmin Nguéma; pas de Hilaire Mintsa (le comploteur en chef)… Il se dit que vous préparez une marche à Bitam pour contester sa nomination. Allez-y alors! Ali Bongo peut gouverner sans vous. Et les woleuntemois qui se prenaient tellement au sérieux doivent avoir reçu le message de la composition de ce gouvernement. Ali Bongo Ondimba a été battu chez vous; et pourtant il gouverne. Et il gouverne avec qui il veut. Que ceux qui ne sont pas contents aillent voir ailleurs, là où ils seront contents, à commencer par les vieux renards comme Ondo Methogo et Ntolo Eya’a qui roulent pour Nzouba et Ping. A bon entendeur!
A savoir s’ils ne pètent pas ensemble car c’est là le propre des essandones se niquer entre frères et soeurs..
c est un minister de la republic ou 1 minister essadone.
de toute facon, elle ne va nourrir que sa famille.
dans le grand Nord, connait pas cette facon de vivre.les petits roi, on n en a que foutre
Au Gabon on doit son poste à untel rarement à cause des ses compétences.
J’éprouve un mal de chien à participer à ce type de débat….
je ne vais pas accabler Flavienne Nfoumou que je ne connais pas, je ne porte pas de jugement de valeur sur une inconnue, je la jugerai à son action gouvernementale car, je sais qu’elle hérite d’un département à problèmes.
Tout comme Estelle Ondo ou B.B. Moumbamba, elle a fait son choix, en ce qui me concerne, il est exclu que je me joigne à ce concerte d’injures à l’endroit de sa personne tout simplement pcq en son âme et conscience elle a opté de faire parti de la nouvelle équipe gouvernementale.
Il y a des problèmes plus graves qui mériteraient notre attention.
Le pays est en crise, une crise politique sans précédent, comment faisons nous pour sortir de cette impasse, pour retrouver une vie à peu près normale, se défouler sur Flavienne ou Estelle ne sont pas des solutions à la crise.
Enfin, enfin et là, je vais me faire lyncher, j’observe que depuis 1993, jamais un candidat n’a suscité autant de soutiens et de passions, je découvre que la communauté myène est ferment engagée plus que dans les années précédentes dans ce combat pour la vérité des urnes, c’est bien, mais j’aurais souhaité autant d’engagement de leur part, lorsque les victoires de Mba Abessolo, de Mamboundou et de Amo avaient été détournées….
C’est tout et c’est assez parlé pour déclencher un tsunami de protestations.
l
@imagine2016
Il m’est arrivé quelques fois, sinon souvent, d’être en désaccord avec vous. Mais là, nous nous retrouvons. On veut nous faire avaler l’idée selon laquelle le seul qui mérite d’être défendu et porté au pouvoir parce qu’il le mériterait alors qu’il n’a, lui, jamais pris fait et cause ni une personne ni pour la démocratie, c’est bien Jean Ping. On se défoule sur des personnes qui décident d’aller au gouvernement, alors que lui-même, entre 1993 et 2008, ne s’en est pas abstenu. Tout se passe comme si la seule bouche dans laquelle le crabe est charnu est celle de Mfoumou Ondo. Du n’importe quoi XXL
bjr mais ou est tictactictac ?
Ah! ah! ah! je le disais depuis plusieurs années que tictac fera l’effet d’un pétard mouillé!