Finances publiques : La Cour des comptes et le défi de la transparence
Dans le cadre du projet régional de renforcement des capacités des institutions supérieures de contrôle, la juridiction financière est tenue d’améliorer ses relations avec les parties prenantes et faciliter le partage d’informations.
Du retour à Yaoundé au Cameroun où ils ont participé, du 29 au 31 mars dernier, au colloque international organisé autour du thème «communication et gestion des relations entre les institutions supérieures de contrôle membres du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone sub-saharienne,(Crefiaf), et leurs parties prenantes externes clés », les membres du service d’études, de formation et des relations extérieures de la Cour des comptes ont, le 7 avril dernier, fait l’économie de leurs échanges.
Il s’agissait essentiellement, pour les 100 délégués des ISC, issus de 19 États, de revoir leur stratégie de collaboration avec les parlements, les organisations de la société civile et les médias. L’objectif ultime étant un meilleur contrôle de l’utilisation des deniers publics. De l’avis du conseiller-maître Alex Moutsiangou, la Cour des comptes doit veiller à une diffusion équitable de l’information. « La Cour des comptes du Gabon s’est lancé dans une vaste réforme à travers la mise en œuvre du plan stratégique 2013-2018 », a-t-il assuré, énumérant, entre autres, la diversification des domaines et thématiques de contrôle, la publication des rapports d’audit et le lancement prochain du site web.
Faisant le diagnostic de la situation de la communication à la Cour des comptes, Alex Moutsiangou a identifié un certain nombre de défis, notamment la pertinence et la fiabilité, la régularité, l’éthique et l’appropriation. Pour lui, la Cour des comptes devra mettre à la disposition des parties prenantes des informations fiables et pertinentes sur l’utilisation des ressources publiques, la sincérité des comptes publics et les résultats de l’exécution des lois de finances. «Il faut informer les partenaires extérieures. Naturellement, si les ISC s’ouvraient cela induirait de nouveaux risques parce que nous manipulons certaines informations délicates », a-t-il estimé, soutenant que la régularité «est un élément clé dans la communication de la Cour des comptes». Comme quoi, il y a encore du boulot…
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le thème «communication et gestion des relations entre les institutions supérieures de contrôle membres du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone sub-saharienne,(Crefiaf), et leurs parties prenantes externes clés » est un thème révélateur de souci de bonne gouvernance car l’information est outil indispensable de transparence encore faut il avoir une société civile qui sache manipuler l’information dans le souci d’accompagner l’administration de façon responsable à faire preuve de bon sens dans la gestion de la chose publique valeur cardinale de tout progrès social et donc sociétale.
Mais que faites vous autant des voleurs dans le pays les grns qui ont les comptes a l etranger pourquoi vous n arrive pas a bloquer cet argent voler par ceux qui ont gerer le pays.