Le 3 août courant, le gouvernement tentera, une nouvelle fois, de mobiliser 6 milliards de francs sur les marchés financiers, au moyen d’une émission de bons du trésor d’une maturité de 13 semaines.

© Gabonreview/123rf

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La direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor se lance à nouveau sur les marchés financiers. Elle veut lever 6 milliards de francs par voie d’adjudication de bons du Trésor assimilables (BTA), d’une maturité de 13 semaines.

Pour se financer ou refinancer sa dette, l’Etat devrait, à travers cette nouvelle opération, émettre 6 000 obligations d’une valeur nominale unitaire de 1 000 000 francs, sous forme de titres dématérialisés, les remboursements étant prévus in fine. Cette émission sera conduite par 13 spécialistes de la valeur du trésor (SVT). Il s’agit de trois banques locales, à savoir : BGFIBank, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) et Union gabonaise de banque (UGB). Sont aussi concernés six établissements de crédit et d’épargne camerounais, notamment Afriland first Bank, Ecobank, Union bank of Cameroon limited (UBC), United bank for Africa Cameroon (UBA), Société commerciale de banque (SCB), Standard Chartered Bank Cameroon. Ce processus concerne aussi des banques centrafricaine, congolaise et équato-guinéenne, respectivement Ecobank Centrafrique, Commercial Bank Centrafrique, Crédit du Congo et la Caisse commune d’épargne et d’investissement de la Guinée équatoriale.

Après les 4 milliards de francs récemment collectés sur les 5 souhaités dans le cadre d’une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA), pour une échéance fixée au 26 mars 2018, soit un taux de souscription de 80%, le gouvernement se lance dans un nouvel emprunt.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Monsieur Loic Ntoutoume, merci pour l’information.

    Toutefois, pourriez-vous demander au Gouvernement d’expliquer aux Gabonais pourquoi, alors que le budget 2016 a été voté avec une prévision de ressources propres de 1995,6 milliards de Fcfa, soit en moyenne 5,45 milliards de Fcfa par jour, le Gabon en est réduit à rechercher 5 milliards de Fcfa en juillet 2016, remboursable en 2018 et en août 6 milliards de Fcfa, remboursables à 13 semaines et pour financer ou refinancer la dette. Cela constituerait un vrai sujet d’intérêt nationale.

    Pouvez-vous, Monsieur Loic Ntoutoume, demander au Gouvernement de vous dire comment expliquer qu’il ne soit plus en capacité de mobiliser 5 milliards de Fcfa sur les marchés financiers ?

    En d’autres termes, que se passe-t-il exactement ?

  2. mupu dit :

    ce pays est entrain de s’asphyxier avec les dettes.déjà avec une intérieur et extérieur évaluée à 5 mille milliards,le pays est ruiné à cause de la gabegie d’ali bongo et de son mari accro-imbécile.à quoi est destiné une fois de plus cet argent?sans nul doute,pour la campagne dans l’achat des gadgets et autres outils de campagne que les pauvres gabonais recevront comme cadeau. libérer mon pays!!!

  3. BIGBILY dit :

    Tous les pays au monde s’endettent même à France les USA j’en passe pour financer ses projets, arrêtez d’être alarmiste pour des choses qui ne le sont pas.

    • Harvy dit :

      Mon frère BIGBILY,
      Etes-vous réellement gabonais ?Votre raisonnement me laisse perplexe
      Les pays que vous citez plus haut ont une maîtrise de leurs finances.
      On ne parle pas de 2015 mais de l’année en cours 2016, le budget a été voté avec une prévision de ressources propres de 1995,6 milliards de Fcfa, soit en moyenne 5,45 milliards de Fcfa par jour. Est-ce nécessaire de recourir à un emprunt lorsqu’on a des ressources propres? Pour quel projet à quelques jours d’une élection capitale?
      Si ce n’est pour vous-même , pensez au moins à vos enfants..
      Patriotiquement

    • l'aveugle dit :

      vous vivez dans une autre planète mais pas sur terre, ni au Gabon.
      alarmistes non, même nos parents au village peuvent se poser des questions. a ce point, il ya un surendettement.que nos économistes montent au créneau et démontrent au peuple ce qu’il adviendra demain à cette allure là.

  4. Malo dit :

    Je pense que certaines personnes ne reflechissent pas pr deux fois avant d’agir. pire ne font aucun souci du lendemain. nous n’avons qu’un seul pays le gabon. et c’est ce seul pays que nous avons herité et que nous laisserons à nos enfants. mettons de coté nos interest egoists et penson en l’avenir. comment comprendre que nous ne sommes qu’en juillet et le budget de l’année déjà épongé au point de recourrir à l’endettement. et quand je pense que certain de l’autre bord politique avait déjà annoncé que le pays étais en faillite, ce qui avait était démenti par d’autre à bord du navire. voice la prevue que ceux qui annoncaient la probable cessation de payement sont ceux qui avaient raison.

  5. Meradie ndossi dit :

    Ce processus concerne aussi des banques centrafricaine, congolaise et équato-guinéenne, respectivement Ecobank Centrafrique, Commercial Bank Centrafrique, Crédit du Congo et la Caisse commune d’épargne et d’investissement de la Guinée équatoriale.

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