Yunus SA, une start-up financière camerounaise récemment nommée Groupe développeur pour le Gabon aurait mobilisé une enveloppe de plus de 3 200 milliards de francs CFA destinés au financement du Plan national de développement de la transition (PNDT) dont les besoins sont estimés à près de 3 700 milliards.

La start-up financière camerounaise Yunus SA aurait levé plus de 3 200 milliards FCFA pour aider au financement du PNDT au Gabon. © GabonReview

 

La récente dégradation de la note souveraine du Gabon par Moody’s et Fitch Ratings n’y a rien fait. Plusieurs investisseurs à travers le monde continuent de faire confiance à Libreville, au point de miser sur la transition en cours. Yunus SA l’a d’ailleurs vérifié ces dernières semaines alors qu’elle lançait sa quête sur le marché des capitaux et de la finance privée. Plusieurs sites d’information, à l’instar d’Ecomatin.net et Financialafrik.com, rapportent que la start-up financière camerounaise a levé 5 milliards d’euros, soit environ 3 280 milliards de francs CFA.

Cet argent, indique-t-on, servira à accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement de la transition gabonaise. Un plan dont le financement est estimé à 3696 milliards de francs CFA. L’annonce faite le 26 juillet dernier par la société précise qu’elle a mobilisé cette enveloppe auprès d’une holding financière privée dont elle n’a pas souhaité révéler l’identité. L’on sait seulement qu’il s’agit d’un groupe enregistré à la Securities & Exchange Commission (SEC) aux Philippines, avec un actionnariat majoritairement anglo-philippin.

Il y a quelque temps, Yunus SA a été désignée par les autorités de Libreville «Groupe développeur pour le Gabon». Les militaires au pouvoir comptent sur elle pour matérialiser leurs ambitions pour redonner aux Gabonais leur dignité. La question de la santé serait particulièrement présente dans le deal passé avec la holding anglo-philippine. Le gouvernement n’a pas officiellement réagi à cette information.

 
GR
 

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