Si la start-up financière camerounaise Yunus SA, par médias interposés, s’était targuée d’avoir été nommée Groupe développeur pour le Gabon et d’avoir levé plus de 3 200 milliards de francs CFA pour le financement du Plan national de développement de la transition (PNDT), le ministère de l’Économie dément.

Le ministère de l’Économie et des Participations assure n’a jamais été informé de l’opération de levée de fonds revendiquée par la start-up financière camerounaise Yunus SA. © D.R.

 

Rapportée par des médias spécialisés et relayée dans la presse locale, la levée de fonds effectuée par la start-up financière camerounaise Yunus SA n’a jamais eu lieu. Du moins, le ministère de l’Économie et des Participations, qui dit ne pas être informé, affirme au quotidien L’Union n’avoir jamais donné son accord pour une telle opération, bien que certains autour de la start-up semblent soutenir le contraire, prétendant que le ministre Mays Mouissi l’aurait validée. Le membre du gouvernement gabonais se serait-il finalement rétracté ? Rien n’est sûr.

Se voulant transparente, l’administration n’a en effet jusque-là publié sur ses réseaux sociaux aucune information relative à cette prétendue opération. Fin juillet dernier, par médias interposés, la start-up financière camerounaise avait pourtant revendiqué la mobilisation d’une enveloppe de 5 milliards d’euros, soit environ 3 280 milliards de francs CFA, auprès d’une holding anglo-philippine. Cet argent, avait-on expliqué, devait permettre de financer une bonne partie du Plan national de développement de la transition (PNDT).

«Concernant la supposée de 3 280 milliards de francs de cette fintech, nous ne sommes pas au courant de cette opération et nous n’y avons jamais souscrit», a réagi le ministère qui dit crouler sous les demandes d’accompagnement. «Nous recevons tous les jours des propositions alléchantes de financement. Nous avons même été contactés dernièrement par un organisme qui nous a proposé de lever 10 milliards de dollars pour financer le PNDT.»

 

 
GR
 

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