La trentaine révolue, Fillias Toula alias Charmant a été placé en détention préventive, vendredi dernier, par le parquet de la République devant lequel il a été présenté et auditionné pour l’assassinat présumé de son aîné, Nazaire Dzame Biyogo, le 12 août courant.

Fillias Toula alias Charmand retrouve un endroit qu’il connaît bien. © Gabonreview

 

Le scénario était prévisible pour Fillias Toula alias Charmant. Le jeune gabonais d’une trentaine d’années a retrouvé la prison centrale de Libreville, vendredi dernier, à la suite de son déferrement par la Police judiciaire (PJ) et son audition au parquet de la République. Il est l’auteur présumé de l’assassinat, le 12 août courant, de son frère aîné Nazaire Dzame Biyogo (40 ans) au quartier Cocotiers, dans le deuxième arrondissement de la capitale gabonaise.

Ce jour-là, le défunt, père de deux enfants, se rendait tôt le matin à son lieu de travail. Mais poignardé en chemin par son petit-frère, il rendra l’âme dans un hôpital de la place. Arrêté quelques jours plus tard par les enquêteurs de la PJ, Fillias Toula passe aux aveux. Des sources bien informées assurent que ce pas le parfait amour entre la victime et son bourreau, au point que ce dernier menaçait d’en finir avec Nazaire. Dans le passé, en fait, Fillias Toula avait séjourné à la prison centrale de Libreville pendant un an après avoir été reconnu coupable de coups et blessures volontaires sur Nazaire. Ce qu’il n’a jamais digéré et qui entretiendra son esprit revanchard.

Il est passé à l’acte, en poignardant mortellement son grand-frère à plusieurs endroits du corps, avant de prendre la poudre d’escampette.

Sa cavale n’aura été que de courte durée, car rattrapé par les éléments de l’unité spécialisée de la Police nationale. Ramené à ‘’Sans-Famille’’, il va y attendre son jugement. Entre temps, son frère assassiné laisse des orphelins et une famille inconsolables.

 
GR
 

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