Filière bois : Les nouvelles ambitions de Rougier Gabon
Afin d’accroître sa production, l’entreprise spécialisée dans l’exploitation forestière, Rougier Gabon, envisage de construire une usine de déroulage et de placage à Moanda et à Franceville dans la province du Haut-Ogooué. Le sujet a fait l’objet de la rencontre, vendredi 5 janvier, entre le directeur général de cette entreprise, Stéphane Jaffret, et le Premier ministre Raymond Ndong Sima.
À Libreville, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima s’est entretenu, le 5 janvier 2024, avec le directeur général de Rougier Gabon, Stéphane Jaffret. Le responsable de l’entreprise spécialisée dans l’exploitation forestière est venu solliciter du chef du gouvernement un accord de concession supplémentaire d’exploitation forestière pour augmenter sa production dans la province du Haut-Ogooué.
«Nous avons discuté de la demande de Rougier Gabon d’avoir des concessions supplémentaires afin d’augmenter la production des grumes. Pour 2024 et 2025, nous avons un projet de construction d’une usine de déroulage et de placage à Moanda et à Franceville dans la province du Haut-Ogooué», a déclaré Stéphane Jaffret à sa sortie d’audience, tout en indiquant que ce projet, aura l’avantage de créer des emplois et d’activer le secteur économique dans cette province.
Des ambitions saluées par le Premier ministre dans un contexte où le Gabon est déterminé à favoriser l’employabilité des jeunes et à relancer l’économie du pays à travers également des partenariats public-privé. Ce projet est une opportunité pour les autorités de la transition d’atteindre leurs objectifs.
Installé au Gabon depuis 1952, Rougier, à travers ses filiales gabonaises, exploite près de 880 000 hectares de forêts pour une production de l’ordre de 300 000 m3 de grumes par an. L’entreprise emploie environ 1 500 personnes. Aussi, dans le cadre de sa politique volontaire de gestion responsable, le groupe met en place des plans d’aménagement sur la totalité de ses concessions répondant à trois niveaux d’engagement. Il s’agit notamment de la préservation de l’écosystème et de la biodiversité, le développement social des travailleurs et de leurs familles et le respect des populations locales et des coutumes traditionnelles de la forêt. Cette démarche est un véritable outil de gestion permettant que les prélèvements effectués n’affectent pas la capacité de régénération de la forêt.
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