Le maire de Makokou a vertement réagi aux fiançailles de deux femmes dans la ville, d’après des images largement relayées sur les réseaux sociaux. Indigné par cet acte, Guy Roger Ekazama a estimé que les auteurs de cette union doivent être interpellés.

La mairie de Makokou s’est indignée après les images de fiançailles entre deux femmes dans la commune. © Facebook

 

La prolifération sur les réseaux sociaux des images de l’union de deux femmes à Makokou, dans l’Ogooué Ivindo, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pointé du doigt à tord pour avoir célébré ce mariage, alors qu’il ne s’agissait visiblement que de fiançailles, la municipalité a vivement réagi.

«La mairie de Makokou n’est nullement responsable de cet acte», a affirmé le maire de Makokou dans Gabon Matin du 9 novembre. «En ma qualité de maire et citoyen de cette ville, c’est avec indignation que j’ai vu ces images qui n’honorent pas du tout notre cité (…) La mairie n’a pas été informé de cet acte. Il s’agit d’une cérémonie privée très vite relayée par les réseaux sociaux. La responsabilité de cette union est à chercher ailleurs et non à la mairie», a souligné Guy Roger Ekazama.

Cet acte découle directement de la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon en juin dernier, qui a tant fait jaser dans le pays. Si dépénalisation autorise les rapports sexuels entre personnes de même sexe, il n’est nullement question de mariage homosexuel qui demeure interdit au Gabon. «A l’heure actuelle le mariage entre personnes de même sexe est interdit», a rappelé Guy Roger Ekazama. Pour l’édile de Makokou, «il revient donc aux forces de sécurité, et non à la mairie, de tout mettre en œuvre pour interpeller les auteurs de cet acte conformément à la loi».

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Fiacre dit :

    Elles ont osées. Félicitations à elles, même si, personnellement, je ne suis pas pour l’homosexualité. Que ceux qui vivent cette même homosexualité viennent maintenant soutenir ces deux femmes. Et ceux qui le font à but fétichiste, continuez vos pratiques franc-maçonniques. On vous connaît quand-même.

  2. Diomède dit :

    Ceci se passe dans un cadre privé, entre adultes consentantes, elles n’ont violées aucune loi au Gabon, pourquoi devrait-on les emprisonnées ?

    Si chacun savait s’occuper d’abord de ses propres affaires plutôt que celle des autres, les choses iraient mieux dans ce pays.

  3. Abdallah dit :

    PDG oyé, voilà à quoi se résume le Gabon.

  4. guy papé dit :

    seigneur le diable en personne prend de l’empleur dans la société féminine pitié pour mon pays qu’elle honte seigeur voilà le parlement gabonais la validation de l’omo.la suite c’est ca seigneur delivre nous ali bogo nous ton von fait quoi

  5. dibagala dit :

    Que le pasteur MBADINGA Francis ( l’omniscient de Bethanie ) donne son avis . Car il a été un défenseur sur Gabon 24 .

  6. LA COLÈRE DE DIEU dit :

    Préparez vous au feu de destruction de DIEU. Aussi sûr que sodome et gomoreh sont détruites vous aussi vous serez détruite. Peut importe ce que le pape le diable en personne dit, vous n’êtes pas des enfants de DIEU. NON ET NON. VOUS ÊTES DÈS enfants du diable. Si vous ne vous repentez pas.

  7. bassomba dit :

    les parents des 2 femmes sont aussi responsables pour avoir autorisé cette union.

  8. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Morceau choisit. « La mairie de Makokou n’est nullement responsable de cet acte», a affirmé le maire de Makokou dans Gabon Matin du 9 novembre. «En ma qualité de maire et citoyen de cette ville, c’est avec indignation que j’ai vu ces images qui n’honorent pas du tout notre cité (…) La mairie n’a pas été informé de cet acte. Il s’agit d’une cérémonie privée très vite relayée par les réseaux sociaux. La responsabilité de cette union est à chercher ailleurs et non à la mairie», a souligné Guy Roger Ekazama. En tant qu’autorité déconcentré la Mairie de MKK ne se reconnait donc pas dans la décision du parlement gabonais ayant légitimé la dépénalisation de l’homosexualité ou bien? ce 2eme paragraphe est assez évocateur du mélange de genre par rapport à ce fait de société. Imaginez le maire demandant aux forces de sécurité d’aller arrêtez un consensus privé entre personnes adultes alors que l’Etat implicitement a donné son consentement. la porte est ouverte s’il faut réagir c’est maintenant, sinon qui accusera qui ? Amen.

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