Initiative portée par la talentueuse cinéaste, Pauline Mvele Nambane, le Festival international cinéma et liberté de Libreville a été débuté, 24 juin, dans la capitale gabonaise. Véritable et incontournable rendez-vous des amoureux du 7e art, ce festival parrainé par le ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, se présente comme un moment de partage et de découverte. 

© D.R.

 

Organisé par l’association Gabon Ciné Doc et Clybe Bassibri Production, le Festival international cinéma et liberté de Libreville, porté par la cinéaste, spécialiste du film documentaire, Pauline Mvele Nambane, a démarré, le 24 juin. Evénement cinématographique et culturel de premier plan parrainé par le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, il vise à promouvoir la liberté d’expression, à sensibiliser les populations sur de nombreuses thématiques à travers des films et des ateliers de formation. De riches découvertes, des émotions, des hommages, des passions et de l’enthousiasme en perspective.

Présente à ce rendez-vous auquel participent de grands noms du cinéma africain tels que Rasmané Ouédraogo, la marraine a salué l’initiative, rendant de vibrants hommages aux cinéastes gabonais disparus et actuels. À ces derniers, Laurence Ndong a demandé de ne pas laisser tomber le témoin et que cet héritage se fortifie et se perpétue, faisant briller le vert-jaune-bleu à travers le monde.

Présentant l’initiative, Pauline Mvele Nambane faisait déjà savoir que ce festival doit devenir un espace de transmission intergénérationnel, du donner et de recevoir, d’échanges productifs et de communion. «Cette année, nous réunissons du 24 au 29 juin pour célébrer la puissance du cinéma comme vecteur des libertés d’expression et de changement», a-t-elle dit à l’ouverture de l’évènement.

La marraine (en rose), les organisateurs et les cinéphiles assistant à la projection d’un film en levée de rideau du Festival international cinéma et liberté de Libreville. © D.R.

Elle indique être «fière de voir comment le cinéma peut être un outil essentiel pour mettre en lumière les enjeux sociaux et politiques qui touchent nos sociétés». «Chaque film projeté ici porte en lui une part de vérité, une part de réalité qui nous pousse à réfléchir, à débattre et à agir», a-t-elle suggéré.  

Pour elle, le cinéma doit jouer un rôle crucial pour la défense des droits humains, dans la lutte contre les injustices et dans la promotion de la liberté d’expression.  Estimant que ce festival est plus qu’un simple événement culturel, elle assure qu’il s’agit d’un «acte militant, un appel pour une justice équitable et la dignité de tous».

Les séances de projection seront suivies de débats avec le public. Une démarche offrant ainsi une occasion unique d’échanger et de réfléchir sur les thématiques abordées à l’écran.

Au-delà de la sensibilisation des populations sur des sujets précis, le festival international cinéma et liberté de Libreville vise à créer et à développer au Gabon un évènement cinématographique et culturel intégré avec comme axes de travail l’éducation à l’image, la promotion des droits humains, la liberté d’expression. Mais, en plus, il s’agit pour cette année, de rendre hommage aux pionniers du cinéma gabonais. Philippe Maury, Charles Mensah et Pierre Marie Ndong qui ont définitivement rangé les caméras et ce, depuis bien longtemps, seront à l’honneur de même que leurs successeurs Prince De Capistran, Jean Claude Mpaka, Henri Joseph Koumba Bididi, Imunga Ivanga, entre autres. Une soirée spéciale leur sera d’ailleurs dédiée pour mettre lumière leurs œuvres.

Parmi les cinéphiles, figurent également les professionnels du cinéma venus du Burkina-Faso, du Mali, du Maroc ou encore de France. Ils participeront à un colloque international sur le thème «cinéma et citoyenneté» qui réunira d’éminents universitaires, des étudiants des écoles de cinéma. 

L’événement se déroule, du 24 au 29 Juin, tous les soirs à partir de 18h30 à la Baie des rois, situé sur la plage de Libreville.

 
GR
 

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