Le Gabon sera présent à la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), l’un des plus grands festivals de cinéma en Afrique. La réalisatrice et productrice gabonaise, Nadine Otsobogo, portera l’étendard de son pays à travers «Le cavaleur et le siffleur». Sa série sera en compétition lors de ce rendez-vous culturel majeur du continent, prévu du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025, dans la catégorie série.

Nadine Otsobogo lors d’une interview, à Franceville à la veille du Festival du film de Masuku. © GabonReview

 

Productrice, scénariste, réalisatrice et cheffe maquilleuse, figure emblématique du 7e art gabonais, Nadine Otsobogo portera la voix du Gabon à la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Seule représentante du Gabon à cette biennale du cinéma articulée autour du thème : «Cinéma africain et résilience : une voie d’avenir», elle y sera présente avec sa série «Le cavaleur et le siffleur», sélectionnée en compétition.

Passionnée de son art, cherchant toujours à raconter des histoires, à les dévoiler, à les faire vivre et à sensibiliser, Nadine Otsobogo, Déléguée générale du Festival du film de Masuku (Nature et environnement) depuis 2013, déploie son art à travers l’imaginaire, la vie intérieure et la rencontre des humains. Pour cette 29e Fespaco, elle participera avec sa série «Le cavaleur et le siffleur» dans la catégorie séries.

Série policière de 12 X 26 minutes, ce film est un polar torride et surnaturel mettant aux prises une brillante policière, la capitaine Obone, et l’inspecteur Engouang, un jeune flic incontrôlable aux méthodes parfois limites.

La sélection officielle de la 29e édition du Fespaco, dévoilée, elle met en lumière 235 films sélectionnés parmi 1 351 candidatures, représentant 48 pays et reflétant la richesse et la diversité des cinématographies africaines et de la diaspora.

L’objectif du festival fondé en 1969 est de «favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, et de contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation».

Lors de la 28e édition, cinq productions gabonaises, toutes des œuvres des étudiants de l’Institut national de la poste et des technologies de l’information et de la communication (INPTIC), avaient été sélectionnées parmi lesquelles la série «Le chic, le choc, l’échec» de Jérémie Tchoua.

 
GR
 

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