Fegafoot : Le TAS contre la nomination d’un administrateur provisoire

Le Tribunal arbitraire du sport (TAS) vient de rejeter une des requêtes de Jérôme Efong Nzolo, celle qui consistait à obtenir la nomination d’un administrateur provisoire de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Ayant constaté des irrégularités dans le scrutin du 16 avril dernier, portant renouvellement de l’organe exécutif de la Fegafoot, Jérôme Efong Nzolo avait déposé, en mai dernier, deux requêtes auprès du TAS. 

Le TAS a rejeté, le 14 juillet 2022, une des deux requêtes introduites par Jérôme Efong Nzolo, candidat malheureux au dernier scrutin du renouvellement de l’organe exécutif de la Fegafoot. © Facebook

En mai dernier, ayant constaté des irrégularités dans le scrutin du 16 avril dernier, portant renouvellement de l’organe exécutif de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Jérôme Efong Nzolo déposait deux requêtes auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) : un recours en annulation de l’élection et une requête afin d’obtenir des mesures provisionnelles et conservatoires, par la nomination d’un administrateur provisoire de la Fegafoot. La seconde vient d’être rejetée par le TAS, a annoncé le conseil de Jérôme Efong Nzolo, le 15 juillet à Libreville. 

«Par ordonnance rendue ce jeudi 14 juillet 2022, statuant uniquement Madame la Présidente de la Chambre arbitral d’appel du TAS a rejeté uniquement la requête de mesures provisionnelles et conservatoires, estimant dans le paragraphe 5.9 de sa décision, que le litige se devait d’être réglé uniquement dans le cadre du recours en annulation, au moyen d’une sentence touchant tous les aspects des récriminations de Monsieur Jérôme Efong Nzolo», a révélé Maitre Emery Bongho-Mavoungou.

À la suite de cette décision, l’avocat au barreau du Gabon n’a pas manqué d’appeler le clan de Pierre-Alain Mounguengui, grand vainqueur du scrutin du 16 avril, à la retenue. «Tout triomphalisme s’avèrerait prématuré, l’élection de Monsieur Pierre Alain Mounguengui n’ayant guère été confirmée, puisque la procédure en annulation du scrutin suit toujours son cours», a conclu Emery Bongho-Mavoungou.