À la faveur d’un séminaire de formation organisé à Libreville à l’initiative de l’U.S Agency for Global Media et la Voix de l’Amérique, des professionnels de l’information exerçant au Gabon ont été édifiés trois jours durant sur la question de l’exploitation illégale des ressources naturelles et la législation en vigueur. 

Photo de famille avec les formateurs et les journalistes. © D.R.

 

Moments de la formation. © D.R.

Près d’une trentaine de journalistes venus de Libreville et de l’intérieur du pays ont pris part, du 8 au 10 février à l’hôtel Nomad dans la capitale gabonaise, à un séminaire de formation sur le journalisme environnemental. À l’initiative de l’US Agency for Global Media et la Voix de l’Amérique, l’évènement financé par le département d’État américain avait pour thème : «L’exploitation forestière et minière illégale, le trafic des espèces sauvages et la surpêche» au Gabon. Pour rappel, le pays est perçu comme un leader africain dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. L’objectif de cette formation était de fournir des outils aux participants afin de leur permettre de mieux cerner les aspects importants de la criminalité environnementale et d’être renseignés sur l’engagement du journaliste environnemental face à l’actualité.

À cet effet, plusieurs sous-thèmes ont été développés au cours des trois jours de formation. Sous le regard avisé de Joan Mower, directrice par intérim du bureau de développement commercial de l’Agence américaine pour les médias mondiaux, les experts du ministère de l’Environnement, les magistrats, les membres de l’ONG Conservation Justice et bien d’autres intervenants ont édifié les participants, entre autres, sur l’exploitation forestière, minière, pêche et le trafic d’animaux sauvages illégaux au Gabon, ainsi que sur les lois locales qui protègent l’environnement contre les acteurs étrangers et indigènes. Par visioconférence, depuis Paris en France, le Pr Lee White, ministre des Eaux et Forêts, a martelé sur l’importance pour les journalistes gabonais d’être impliqués et engagés dans les questions environnementales au moment où le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, ne cesse de fournir des efforts considérables en matière de lutte contre le réchauffement climatique.  

© D.R.

Dans le même élan, la chargée d’Affaires de l’ambassade des États-Unis au Gabon, Ellen Thorburn, a invité les séminaristes à intérioriser les acquis. «Votre rôle ne sera que plus apprécié à l’heure où les gouvernants tentent d’améliorer les capacités de gestion des terres et des ressources forestières», leur a-t-elle adressé. Des exercices pratiques, notamment sur le journalisme mobile présenté par Manon Verchot, formatrice, ont permis aux journalistes de consolider leurs acquis. D’autant que, «le journaliste environnemental gabonais doit pouvoir éveiller ses sens et assumer son engagement», pense Benjamin Evin Binet, seul formateur gabonais à ce rendez-vous.

Pour Joseph Katachie, membre de l’organisation, qui s’est dit satisfait, l’objectif de cette formation a été atteint. Aussi, une remise de certificats de fin de formation a-t-elle mis un terme à la rencontre. 

 

 
GR
 

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