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Exécution des conclusions du DNI : les ministres sous pression
En vue de la traduction en acte des résolutions issues du Dialogue national inclusif (DNI), chaque département ministériel concerné est invité à produire, dans les meilleurs délais, un plan d’exécution, en collaboration avec les comités récemment mis en place. Le Palais attendra leurs rapports chaque semaine.
Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, après la réception du rapport du DNI, le 13 mai 2024. © Com. présidentielle
Il faut aller vite. Moins d’un mois après avoir reçu le rapport final du Dialogue national inclusif tenu en avril dernier au stade d’Angondjé, le général Brice Clotaire Oligui Nguema presse le gouvernement à qui il a transmis, lundi 13 mai, ledit document pour exécution. Lors du Conseil des ministres du mardi 14 mai, le président de la Transition a instruit Raymond Ndong Sima, Premier ministre, «de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que chaque département ministériel concerné élabore, dans les plus brefs délais, son plan d’exécution des mesures relevant de son champ de compétences», rapporte le communiqué dudit Conseil.
Coup de pression supplémentaire, le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), qui entend «rompre avec les pratiques inefficaces du passé et obtenir des résultats concrets au bénéfice de la population», a dit attendre sur son bureau, chaque semaine, le plan de chacune des administrations impliquées dans la matérialisation des résolutions issues des assises. Des résolutions censées jeter les bases d’un nouveau Gabon auquel aspirent les populations.
Aussi, le militaire a-t-il exhorté les ministres à élaborer ces plans d’action «en étroite collaboration avec les instances mises en place» récemment, à l’instar du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des conclusions du DNI. Il invite tous les acteurs impliqués à travailler en synergie pour la satisfaction des attentes des Gabonais.
3 Commentaires
Bjr. Nous attend les MM des comptes publics et des finances sur le paiement des rappels. Amen.
C’est extraordinaire, j’ai l’impression de retrouver le modèle de gouvernance des Bongo. On met la pression sur les Ministres alors que la Présidence décide de tout : on débloque des postes budgétaires par-ci, on distribue l’argent par-là, on prend des décisions sur l’organisation des élections à venir (communiqué n°61) alors qu’on n’a pas encore organisé le référendum qui devait entériné les conclusions du DNI.
Maintenant si les Ministres ne font pas le job qu’est qu’on fait ???? Evidemment qu’ils resteront en poste tout comme certains directeurs généraux d’aujourd’hui qui ont détourné des fonds dans les structures qui leur avaient été confiées autrefois.
Félicitation au CTRI enfin on fait des choses pragmatiques, c’est ca que les Français ou latin appel manu militari on va vite la théorie est déjà fait on passe aux action et tanpis pour les jaloux ou les nostalgies qui aiment la lenteur et des débats permanant, il y a un temps pour parler et un temps pour agir