Examen nationaux 2024 : les bons résultats des détenus au Bac, BEPC et CEPE
En dépit du fait qu’ils soient en conflit avec la loi, les détenus dont les peines sont moindres sont autorisés depuis quelques années par les autorités des ministères en charge de la Justice et de l’Éducation nationale à passer les examens du Baccalauréat, du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Et cette année, les prisons du Gabon ont enregistré un taux de réussite de 89,28% au bac, 55,55% au BEPC et 100% au CEPE. Une démarche préparant ces jeunes privés de liberté à la réinsertion.
Pour faciliter leur réinsertion notamment à la sortie du milieu carcéral, les responsables des maisons d’arrêt du pays, sous la houlette du ministère de la Justice, ont mis en place des mécanismes de préparation des jeunes détenus, aptes, à passer les examens nationaux. Pour les examens du Bac, BEPE et CEPE, session 2024, ceux admis à passer les épreuves ont produit une moisson non moins négligeable.
Selon les chiffres de la direction des Affaires sociales et de la Réinsertion, à travers le Gabon, 28 détenus étaient inscrits aux épreuves du bac. Au final, 20 ont été admis et 8 ajournés. Ce qui représente un taux d’admission : 89,28%. Pour le BEPC, sur les 36 inscrits, on enregistre 20 admis et 16 ajournés, pour un taux d’admission 55,55%. En ce qui concerne le CEPE, 8 jeunes détenus étaient inscrits et les 8 ont été admis, soit un taux d’admission de 100%.
La note de la direction des Affaires sociales et de la Réinsertion fait savoir que quatre femmes contre vingt-quatre hommes, deux femmes contre 34 hommes et une femme contre 7 hommes ont respectivement été respectivement inscrits au Bac, BEPC et CEPE.
Au regard de ces résultats, les responsables de la Sécurité pénitentiaire démontrent qu’avec plus de moyens et un encadrement adéquat, les jeunes détenus en âge d’être scolarisés pourraient poursuivre leur cursus scolaire et prendre part à de nombreux autres examens et concours. Ce qui devrait faciliter et permettre leur réinsertion sociale, une fois sortis de ces lieux de privation des libertés.
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