Surfant sur la vague nouvelle qui souffle sur le Gabon et s’appuyant sur le fait que la construction d’un pays nécessite l’implication de tous ses citoyens qu’ils soient sur le territoire national ou à l’étranger, la Confédération de la diaspora gabonaise multi-continentale (G10) veut être une force de proposition, d’action et assumer pleinement son rôle d’acteur dans le développement du Gabon. Le 2 décembre à Libreville, la structure associative a été présentée par ses animateurs sur le thème : «Le G10, une force de propositions et d’actions».

Les porte-voix de la Confédération de la diaspora gabonaise multi-continentale, le 2 décembre 2023, à Libreville. © Gabonreview

 

Dans un monde en perpétuelle transformation où les enjeux de développement sont multiples, la Confédération de la diaspora gabonaise multi-continentale (G10) créée en septembre 2023 estime que «la construction d’un pays nécessite l’implication de tous ses citoyens, qu’ils soient sur le territoire national où à l’estranger». En ce sens, les représentants de cette structure ont organisé, le 2 décembre à Libreville, une conférence de presse sur le thème : «Le G10, une force de propositions et d’actions». Une initiative visant à présenter l’ambition de cette organisation qui entend apporter sa pierre à l’édification du Gabon nouveau.

Marie-Josée Ayi Ngomo déclinant la Confédération de la diaspora gabonaise. © Gabonreview

Si jusqu’au coup d’État du 30 août 2023, certains membres de la ‘diaspora’ gabonaise se retrouvaient en exil, le temps est désormais propice au retour au bercail. Mieux, les intelligences se manifestent pour participer à la construction et au développement du pays. Toute chose ayant conduit les porte-voix de la Confédération de la diaspora gabonaise multi-continentale, en l’occurrence, Marie-Josée Ayi Ngomo et Brice Wilfried Nguema Nkoulou, à présenter cette structure se voulant «force de propositions et d’actions». «Nous devons travailler au développement du Gabon et pour le bien -être de nos concitoyens», a fait savoir Marie-Josée Ayi Ngomo.

Pour elle, «la diaspora gabonaise fait partie de la Nation gabonaise». «Nous faisons partie de la Nation gabonaise», ajoutant qu’«en aucun cas, la diaspora est quelque chose qu’on doit mettre de de côté». Ce qui lui a fait dire que «l’objectif de cette Confédération est de participer à la vie et au développement du Gabon». «Nous sommes solidaires avec le peuple gabonais. Nous voulons agir pour le peuple gabonais et avec le peuple gabonais», a-t-elle déclaré.

Marie-Josée Ayi Ngomo estime ainsi que la diaspora gabonaise est un vivier de compétences inexploité par le Gabon, mais plutôt exploité par les pays d’accueil. La tendance, de ce fait, devrait être inversée, notamment en ce moment où les nouvelles autorités de la Transition posent de nouvelles bases pour la restauration du pays et de ses institutions. Ce d’autant plus, a-t-elle fait savoir, qu’on trouve au sein de cette diaspora tout type de profil : de l’ingénieur à l’ouvrier qualifié en passant par l’artiste ou le sportif.

En substance, a-t-elle indiqué, «il parait indispensable pour l’État gabonais, de prendre conscience du gain et de l’opportunité considérable que constitue la diaspora et de mettre en place des voies et moyens afin d’en faire une véritable valeur ajoutée pour le Gabon».

La porte-parole ne pose pas moins des préalables, à l’instar d’autres diasporas africaines (Sénégal, Mali, Guinée Bissau, Niger, Cap Vert, Maroc…) : «la reconnaissance institutionnelle de la diaspora gabonaise comme entité à part entière du Gabon, comme G10».

Toutefois, a-t-elle souligné, en attendant, les Gabonais de tous les continents s’organisent depuis le 15 septembre 2023 au sein de cette structure confédérative dénommée «La Confédération de la Diaspora Gabonaise multi continentale – Le G10» dont l’objectif principal est d’être une force de propositions et d’actions et d’assumer pleinement son rôle d’acteur de développement du Gabon.

La confédération de la Diaspora gabonaise multi continentale est une structure inclusive qui part de la base – Pays (associations et individus) à la fédération des bases pays (par continent) puis à la confédération (qui regroupe toutes les fédérations des différents continents). «C’est une Organisation non-gouvernementale (ONG), apolitique et à but non lucratif. Son siège se situera au Gabon. Cette confédération doit devenir l’interface entre les autorités administratives de l’État et la diaspora gabonaise», a souhaité Marie-Josée Ayi Ngomo.

A ce jour, presque 47 000 Gabonais vivent à l’étranger. Ce qui correspond à près à 2,1% de la population gabonaise.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Sam dit :

    C’est bien toutes ces associations d’expatriés gabonais qui se nomment Diaspora et entendent aller oeuvrer au développement du Gabon. Vous devriez tout de même nous parler de leurs compétences et de leur expertise en Europe. Beaucoup en France sont au chômage et n’ont rien fait pour eux-mêmes ; voilà qu’ils se disent armés pour aller relever le Gabon. J’ai cherché les 2 personnages dans et article sur Google et je n’ai trouvé aucune réalisation référencée à part quelques vidéos sur youtube comme n’importe quel quidam peut en poster. S’il vous plaît : demandez aux membres de la diaspora que vous interrogez leur parcours professionnel en Europe pour éviter la poudre aux yeux.

  2. KIEM dit :

    Mon cher frère Sam, vous avez peut-être raison, mais il y a des compétences dans la diaspora et même nos propres enfants nés ici représentent fièrement le pays d’accueil dans des organismes scientifiques de très haut niveau. Mon fils avait déclaré ceci lors de la remise d’un prix de recherche : pour mes parents, c’est un prix nobel, certains politiques avaient réagi favorablement.

  3. Jean Jacques dit :

    Toujours et toujours eux vos noms les ennemis de la Nation,vous serez jugé un jour jusqu’à 4generations,les cancres comme ça partez voir pm de FACTO il vous donne les postes vous êtes fangs la primature est devenue l’entreprise des fangs,ou allez frauder à la fonction publique c’est la spécialité fraude des fangsArrêtez de parler de gens diaspora vous mentez comme les 2qui sont ministres sans honte de dire a votre olingui qu’ils représentent la diaspora, les gabonais ne sont seulement en France.

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