Prix forfaitaire de 950 francs CFA/m2, paiements échelonnés sur plusieurs années. À Essassa où elle revendique un terrain de 1 200 hectares acquis dans le cadre de la fusion absorption de la Société nationale des logements sociaux (SNLS), la Société nationale immobilière (SNI) entreprend de régulariser les situations foncières des personnes sur cet espace. Le 31 août, son directeur général s’est entretenu avec les occupants.

Hermann Kamonomono s’adressant aux populations. © GabonReview

 

Une vue des habitants entretenus par le patron de la SNI. © GabonReview

«L’objectif de cette réunion c’était donc d’apporter des éclaircis sur l’opération de régularisation que nous sommes en train d’effectuer ici pour le bénéfice des populations ici à Essassa», a déclaré le 31 août, Hermann Kamonomono le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI). Avec ses équipes techniques, il s’est pour ainsi dire rendu à Essassa, dans la commune de Ntoum située dans le Grand-Libreville. Là-bas, dans la zone dite derrière le Lycée Berthe et Jean, la SNI est propriétaire d’un terrain de 1 200 hectares (ha) acquis lorsqu’elle avait absorbé la Société nationale des logements sociaux (SNLS) et sur lequel sont implantées des populations.

Avec la pose des panneaux de la SNI, ces populations qui redoutaient l’expropriation ont fait part de leurs différentes craintes. À travers des échanges dynamiques, Hermann Kamonomono a donc voulu les rassurer en affirmant qu’il ne s’agit pas pour la SNI de les exproprier et en leur expliquant qu’il s’agit pour la SNI de les aider à devenir les propriétaires légaux des terrains qu’ils occupent. «Au cours de cet exercice, il était question de recueillir les préoccupations des populations et leurs contributions pour éventuellement améliorer le déroulement de l’opération de régularisation qui est une opération qui vise principalement à aider nos compatriotes à devenir propriétaire», a déclaré Hermann Kamonomono.

© GabonReview

Le DG SNI, évoque une opération à caractère sociale à l’initiative du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema qui dit-il, «nous a instruit d’œuvrer pour l’amélioration du cadre de vie des populations mais aussi pour leur bienêtre». Dans le pays où les démarches de régulation foncière sont jugées onéreuses, pour cette opération la SNI a fixé le prix du m2 de terre à 950 francs CFA. Un prix largement en-dessous du prix du marché. Dans sa démarche, la SNI entend ouvrir des voies d’accès et bien plus, la plupart des espaces occupés ayant été acquis sans plan d’aménagement.

Les occupants à qui il a été rappelé que les textes en vigueur autorise d’avoir jusqu’à 5 000 m2 de terre, ont été invités à se hâter pour le lancement de la procédure de régularisation. «L’opération de réalisation d’état des lieux a une durée de 4 mois», a fait savoir Hermann Kamonomo selon qui, la durée de paiement pourrait être à durée indéterminée pour tenir compte des moyens financiers des différents occupants. «Il y a des compatriotes qui pourront payer cash et d’autres, il leur faudra beaucoup de temps pour régler. Individuellement nous allons convenir avec chaque occupant de l’espace d’une modalité de règlement qui lui est convenable. Nous sommes donc partis pour des paiements échelonnés sur plusieurs années», a-t-il expliqué.

 
GR
 

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