Entrepreneuriat : Hervé Ndoume Essingone donne le coup d’envoi des JSPE

Les premières Journées scientifiques et professionnelles sur l’entrepreneuriat se sont ouvertes ce jeudi 4 juillet. Le ministre de l’Enseignement supérieur a donné le coup d’envoi de cette rencontre organisée avec le concours du Centre international de recherche en économie et gestion pour le développement (Cireged) de l’Université Omar Bongo (UOB). Il appelle à percevoir cette problématique de manière beaucoup plus large.

Le Pr Hervé Ndoume Essingone s’exprimant, le 4 juillet 2024. © GabonReview

Ce jeudi 4 juillet à l’Université internationale de Libreville (UIL), le ministre de l’Enseignement supérieur a donné le coup d’envoi des premières journées scientifiques et professionnelles sur l’entrepreneuriat (JSPE). Alors que l’entrepreneuriat est présenté par plus d’un comme une alternative à la perspective de formation, Hervé Ndoume Essingone invite à percevoir cette problématique de manière beaucoup plus large en considérant l’entrepreneuriat comme le lieu de création de richesse. «Voilà la perspective que je souhaite des échanges et des débats sur cette question entrepreneuriale», a déclaré le ministre.

«Nous avons la problématique de l’emploi. Se lancer dans la création d’entreprises, c’est également donner des perspectives d’emploi à notre pays», a-t-il commenté estimant que la problématique de l’entrepreneuriat est étroitement liée à celle de la croissance et du développement du Gabon. Il a dans sa démarche, appelé les chefs d’établissement à situer cette question dans les offres de formation, considérant l’entrepreneuriat comme une part de toute formation supérieure, voire secondaire. «L’État ne peut pas recruter tout le monde, le secteur privé non plus. Il faut que les Gabonais se lancent dans l’entrepreneuriat», a pour sa part souligné le président du comité d’organisation des JSPE.

Patrick Meyo lors de son allocution, vue de l’assistance et photo de famille des officiels à l’issue de la première journée. © GabonReview

Face au chômage, estime Patrick Meyo, «la solution qui nous reste, c’est l’entrepreneuriat». Les acteurs de l’écosystème entrepreneurial au Gabon seront dont réunis durant trois jours pour aborder la question de l’entrepreneuriat en relevant particulièrement les facteurs bloquants afin d’esquisser des pistes de solutions pour rendre le tissu entrepreneurial dynamique. Le sens même de ces journées qui se tiennent sous le thème «Catalyser la transition économique nationale» et où sont abordées les questions de financement, d’encadrement, de culture de l’entrepreneuriat, de structuration de l’écosystème.

Des réflexions qui permettront l’élaboration du livre blanc et du plan d’action qui seront présentés aux autorités de la Transition et à l’issue desquelles un comité de suivi se chargera de passer en revue le plan d’action qui sera élaboré. Mais aussi, l’accompagnement des jeunes qui ont participé au challenge de l’innovation. Un concours organisé dans le cadre des JSPE pour créer des champions. «Si on veut fabriquer des champions, si on veut créer des entrepreneurs, nous avons l’obligation de les accompagner et de les suivre et à la prochaine édition nous ferons le bilan», a déclaré Patrick Meyo.