Entre prière et réforme : le pari spirituel de Patrick Barbera pour la jeunesse gabonaise

Redonner espoir à la jeunesse, restaurer les valeurs morales, et replacer Dieu au cœur de l’action publique : telle est la vision portée par Patrick Barbera Isaac, ministre gabonais de la Jeunesse et des Sports depuis le 15 janvier 2025. Issu de l’Ogooué-Maritime, ce nouveau visage du gouvernement entend impulser une dynamique fondée sur la foi chrétienne et les principes d’autonomisation des jeunes.

Le membre du gouvernement, Patrick Barbera Isaac. © D.R.
Dès sa prise de fonction, Patrick Barbera Isaac a affirmé son attachement aux valeurs chrétiennes, qu’il considère comme une véritable boussole dans un monde confronté à une crise morale grandissante. «L’homme que je suis aujourd’hui est le fruit d’une réelle dévotion au Seigneur Jésus-Christ», a-t-il déclaré lors de l’inauguration de l’école de formation aux ministères Nina Flore, au centre d’évangélisation Béthanie. À cette occasion, il a invité la jeunesse à ne jamais se détourner de Dieu, estimant que la réussite de demain repose d’abord sur une relation forte avec le divin.
Pour Patrick Barbera Isaac, la politique et la religion ne s’opposent pas. Bien au contraire, elles peuvent converger vers un objectif commun, celui du bien commun. Selon lui, «la chrétienté offre un socle de valeurs indispensables à la reconstruction morale et sociale du pays» : honnêteté, altruisme, fraternité, rigueur et solidarité. S’il revendique hautement son attachement au christianisme, il prône néanmoins la tolérance religieuse et le respect des convictions de chacun, convaincu que la diversité peut cohabiter avec des principes universels. Le ministre place la jeunesse au centre de sa mission, estimant que «la relance du pays passe par une génération nouvelle, responsable et autonome».
L’alliance entre spiritualité et politique

Patrick Barbera Isaac, lors de l’inauguration de l’école de formation aux Ministères Nina Flore au Centre d’évangélisation Béthanie. © D.R.
Pour cela, il prône une refonte du système d’accompagnement des jeunes. «Il faut casser les codes, reformater le système d’aide à la jeunesse», soutient-il. Sa méthode repose sur une hiérarchie de leviers. D’abord l’effort personnel, ensuite la cellule familiale, puis les institutions financières, et en dernier lieu, l’État. Autrement dit, la jeunesse gabonaise doit d’abord se prendre en main, avec foi, discipline et ambition, avant de s’en remettre aux soutiens institutionnels. Patrick Barbera Isaac se veut porteur d’un modèle de leadership enraciné dans la foi, mais tourné vers l’action concrète.
Il appelle chaque citoyen engagé pour l’avenir des jeunes à devenir bâtisseur d’un Gabon nouveau, libre et prospère. «Mettre Dieu au centre de toutes les réussites, y compris politiques, c’est croire en un avenir meilleur pour notre pays», martèle-t-il à chacune de ses interventions. À travers son engagement, le ministre de la Jeunesse et des Sports entend incarner une figure politique singulière, où la spiritualité se mêle à la volonté de réforme. Pour lui, «redynamiser la jeunesse, c’est aussi lui redonner foi en elle-même, en ses valeurs et en son pays».

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