La communauté estudiantine est sortie de sa réserve pour dénoncer la situation chaotique à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), sevré de cours depuis huit mois.  

© static.education.francetv.fr

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Huit ! C’est le nombre de mois durant lesquels plus aucun cours n’a été dispensé à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Une situation datant du 8 mars dernier, date à laquelle les enseignants membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) de l’université sont entrés en grève illimitée.

Après quatre mois de négociation avec le ministère de tutelle, les enseignants ont cependant suspendu leur mouvement, le 22 juin dernier, après avoir perçu 40% du budget de fonctionnement et le paiement des heures supplémentaires. Malheureusement, le climat politique et social du pays n’était plus propice à une reprise des cours à cette période.

Et jusqu’à aujourd’hui, aucune note n’a appelé à la reprise des cours. Une situation d’autant plus triste que depuis le 9 septembre dernier, les 3/4 de l’université sont plongés dans l’obscurité. La ligne électrique est fortement endommagée, faute de maintenance, empêchant ainsi la reprise de toute activité.

Le gouvernement peine à trouver les 48 millions nécessaires pour effectuer les réparations.

Une situation qui, bien évidemment, n’a pas laissé insensible l’ensemble de la communauté estudiantine. «Aujourd’hui voilà huit mois que nous, étudiants de l’USTM n’avons plus eu un seul cours et en novembre nous entamerons le neuvième mois alors que partout ailleurs, c’est l’année 2016-2017 qui va débuter», a déploré un étudiant de l’université.

«A l’USTM le premier semestre de l’année 2015-2016 n’est pas achevé et certaines classes ont à peine débutées les cours», a-t-il alerté, appelant par ailleurs le gouvernement à se pencher sur le problème. Car a-t-il plaidé : «Il s’agit de l’avenir de près de 3000 jeunes gabonais».

Beaucoup plus radical, un étudiant en droit à l’Université Omar Bongo (UOB) a appelé l’organisation d’un mouvement d’ensemble pour appeler l’attention des autorités. «Nous (tous les étudiants du Gabon) devons organiser une marche pour réclamer la reprise immédiate des cours», a-t-il déclaré. «Comment peut-on rester silencieux fasse à un tel génocide intellectuel dont nous sommes victimes ?», s’est-il interrogé  avant de conclure : «Si nous ne faisons rien c’est nous qui perdons».

Ce cri sera-t-il entendu par les autorités rectorale et gouvernementale ? Rien n’est moins sûr. D’autant que selon le calendrier académique publié par les autorités,  les cours ne reprendront pas avant janvier prochain.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Axelle MBALLA dit :

    L’USTM avait été bien pensé par le programme canadien…Tout comme le CIRMF par Elf Aquitaine Alias Elf-Gabon (alias Total). Mais comme les BONGO ne sont experts que dans la destruction (de la qualité, du mérite, de la transparence), le résultat est là.

  2. liberté dit :

    Ils tuent notre cerveau pour faire de nous des mandiants et des pédés.

  3. bonga pierre dit :

    Ping s’allie avec les syndicalistes pour tuer intellectuellement la jeunesse gabonaise afin que cette même jeunesse soit dirigée demain par les enfants issus de la dynastie Ping-Bongo.

    • LB dit :

      Donc c est Ping qui ne respectent ses engagements envers les enseignants, C est Ping qui ne verse pas le budget de fonctionnement, c est Ping qui n a pas construit de salle de cours et réaménager l uob pendant 7 ans ? Donc au final qui était président pendant tout ce temps ? Mdr

      Ces émergents toujours entrain de fuire leurs responsabilité

  4. larepublique dit :

    Bonga pierre c’est vraiment méchant ce qui sort de tes lèvres,comment peux tu accuser ping pour 1 question de l’école

  5. Le Villageois dit :

    L’Etat est incapable de trouver 48 millions pour réparer une simple ligne électrique qui alimente une université, la seule qui se trouve à Franceville, une ville où va se jouer la CAN. Quelle honte !!!! On préfère engouffrer des milliards dans une fête de football. Où sont les priorités ?

  6. Jeff dit :

    M. Bongs Pierre, vos propos laisse à penser que vous n’avez toujours rien compris à la situation du pays.

  7. Jecisca Motsou dit :

    Bonga Pierre, les syndicalistes grèves pour revendiquer ce qui leur revient de droit. Tout travail mérite un salaire, s’ils avaient les moyens de se permettre de travailler gratos, je suis persuadée qu’ils le feraient. Je rejoins LB, ce neet pas Ping qui était aux commandes pendant les 7 dernières années, à investir dans les maquettes au lieu de poser des actes concrets.

  8. nadia gross dit :

    Levez vous un point un trait. combien de fois on vous dira que la libèration viendra de nous mème. Arretez de pleunicher et batons nous. courage mes freres et soeurs le gabon peut encore etre sauver. Pour l’école c’est foutu pour cette annee arreteons de nous voiler la face et rentrons en grève pour au moins espèrer aller à l’ecole en 2017-2018 (l’emergeance de ya ALI essai de nous abrutir mais nous disons NON NON NON et NON)

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