Enseignement supérieur : Moukagni-Iwangou en quête de solutions
Le ministre de l’Enseignement supérieur a reçu, vendredi, tour à tour février le chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine et le coordinateur du système des Nations unies au Gabon. Les échanges ont tourné autour de la recherche de solutions urgentes pour revigorer l’enseignement supérieur au Gabon.
Le ministre de l’Enseignement supérieur entouré du coordonnateur du Système des Nations unies au Gabon Stephen Jackson (à sa droite), et du chef de bureau de l’Unesco, Vincenzo Fazzino, le 22 février 2019, à Libreville. © GabonreviewLe ministre de l’Enseignement supérieur et le 1er conseiller d’ambassade de Chine au Gabon, Tong Xinping. © Gabonreview
Le chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine et le coordinateur du Système des Nations unies au Gabon ont été tour à tour reçus par le ministère de l’Enseignement supérieur, le 22 février à Libreville.
Avec ses invités, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a échangé sur les pistes de solutions à court, moyen et long terme aux maux qui minent l’enseignement supérieur au Gabon. Pour le membre du gouvernement, cette démarche constitue «la manière pour le gouvernement de rechercher des solutions auprès des partenaires internationaux, des solutions urgentes».
Selon Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, il s’agit de trouver dans l’urgence, la solution au problème des sureffectifs dans les universités et grandes écoles. Il se pose aussi un problème de bibliothèque, du matériel didactique ainsi que l’obsolescence des structures d’accueil. Dans le long terme, il sera question d’ouvrir, dans quelques années, trois bassins de l’enseignement supérieur à Mouila, Port-Gentil et Oyem.
Face à toutes ces réalités, l’ambassade de Chine, à travers son chargé d’affaires, a marqué sa disponibilité à épauler le gouvernement. «La Chine est prête à soutenir le Gabon dans la construction des infrastructures scolaires et universitaires en fonction des besoins exprimés. Cela participe de notre coopération gagnant avec le Gabon», a déclaré Tong Xinping.
Les Nations unies quant à elles sont disposées à mettre en place un plan sectoriel de l’éducation. Selon le coordinateur du système des Nations unies au Gabon, ce plan vise à établir un diagnostic des sous-secteurs de l’éducation à travers l’obtention des données statistiques de bases. «Ce diagnostic permettra in fine de monter des projets bien précis dans chaque secteur et participer auprès du gouvernement gabonais, à l’identification des solutions visant à améliorer le système éducatif et universitaire du Gabon», a expliqué Vincenzo Fazzino. Ce plan sera mis en exécution au plus tard fin 2019.
2 Commentaires
Pendant ce temps l’USTM est toujours en grève.
C’est le dernier de ces soucis. ..