Enseignement supérieur : Mise en fonction partielle de l’USTM
Premier établissement scientifique du Gabon, l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), ayant pour vocation la formation des élites dans le domaine de la technologie, était dans un état de vétusté indescriptible. Après moult réunions parfois avec le président la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la réhabilitation commence à produite des fruits. Le 4 mai, le directeur général du Centre des œuvres universitaires (CNOU), le Colonel Barry Aliou Mbiam Kombe, a procédé à la réouverture partielle de cet espace académique situé dans le Haut-Ogooué.
Trois années après fermeture de l’Université de sciences et techniques de Masuku, l’espoir renait vraisemblablement. Après de mois de travaux de réhabilitation, les premiers fruits ont été récoltés avec la remise, le 4 mai, à Franceville, par le directeur général du Centre des œuvres universitaires (CNOU), le Colonel Barry Aliou Mbiam Kombe, des clés des deux pavillons au recteur, le Professeur Raphaël Bikanga.
Ayant connu des moments de critiques du fait de l’état de délabrement de ses structures, l’USTM a été fermée durant quelques années, renvoyant de force les étudiants du campus vers leurs domiciles. Le processus de restauration a depuis lors enregistré sa vitesse de croisière avec l’arrivée aux affaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). D’où la remise des clés des deux premiers pavillons réhabilités.
Pour cette première étape, 36 chambres des pavillons F1 et F2, destinés aux filles, ont été livrées, en priorité, avec une capacité d’accueil de 144 lits. «Les clés ont été remises symboliquement aux récipiendaires qui y ont aménagé sans perdre de temps», a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP). Le tout sous la bénédiction traditionnelle par un notable du quatrième arrondissement.
«Le président de la République, chef de l’État, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema nous a ordonné d’offrir aux étudiants les conditions de vie agréables. Les mots et les gestes du président sonnent comme un pistolet chargé, c’est-à-dire que chaque action, chaque mot doit avoir un retentissement au niveau national. Nous avons des étudiants qui viennent de très loin, il fallait leur donner l’accès à la cité universitaire», a indiqué le directeur général du CNOU.
Cette ouverture partielle marque une étape importante dans le développement de l’USTM. Ce, d’autant plus que l’ambitionne du gouvernement est d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir de meilleures conditions d’études à sa communauté étudiante.
L’intégration totale de tous les étudiants et administration est prévue pour la fin du mois de juillet. Toutefois, des mesures de sécurité ont été prises pour la sécurisation des filles.
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