En prélude à son 10e conseil d’administration, l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) a tenu le week-end écoulé ses assises. Premières du genre, elles ont permis de concevoir une nouvelle cartographie de formation de cette école dont la mission principale n’a pas évolué depuis sa création. La redéfinition de ses missions, pour mieux répondre aux attentes, a donc guidé les travaux durant deux jours.

Le Pr Guy Richard Kibouka s’exprimant lors des assises. © D.R.

 

Ouverte depuis 1972 pour assurer la formation initiale et permanente des formateurs et des encadreurs pédagogiques en enseignements technique et professionnel dans les filières des Sciences et techniques de l’industrie (STI), des Sciences et techniques du tertiaire (STT), ainsi que des Sciences appliquées et de l’ingénieur (SAI), l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) n’a pas vu sa mission principale évoluée depuis lors même si, pour le compte de l’année 2023-2024 s’est ajoutée la formation initiale en Sciences et techniques agricoles (STA). 

Ainsi, après les assises sur le système LMD et la Conférence des recteurs des universités et directeurs généraux des grandes écoles et des instituts de recherche qui ont ouvert la voie à une profonde mutation de l’Enseignement supérieur au Gabon, l’Enset a organisé les 1er et 2 juin ses assises. S’il était question des assises préparatoires du 10e Conseil d’administration de cet établissement, ces assises, les premières du genre, ont permis de concevoir une nouvelle cartographie de cette école avec à la clé, une révision de ses missions, fondées sur de nouvelles valeurs socialement vives pour réponde favorablement aux défis de l’heure.

Le Pr Eugénie Eyeang prononçant son allocution lors de la clôtures, vue des travaux en atelier et photo de famille. © D.R.

Mieux répondre aux attentes

«Une cartographie qui dépend fondamentalement de la perception que nous avons de l’évolution des missions de l’ENSET, de la définition et de la diffusion du savoir au sein de notre institution, de la place que nous accordons à la recherche et à l’innovation, du rapport de notre société à la connaissance», a déclaré le directeur général de l’Enset, le Pr Guy Richard Kibouka. Durant deux jours et au sein de leurs ateliers, les panélistes se sont attelés à réviser le système de gouvernance institutionnelle et financière, le système d’enseignement et de formation, le cadre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique en portant tout aussi des réflexions sur vie de l’étudiant qui «constitue la population cible de cette manœuvre».

La cartographie redessiner 52 ans après, devrait selon le Pr Guy Richard Kibouka, donner lieu à une réorganisation de l’Enset et à une opérationnalisation effective de ses missions «pour qu’elle puisse mieux répondre aux attentes des étudiants d’une part et à celles des décideurs d’autre part». «La confrontation de vos expertises et la justesse de vos analyses auront permis d’apprécier l’importance d’une gouvernance innovante et d’une nouvelle cartographie pour rendre l’Enset plus compatible aux réalités du marché de l’emploi comme souhaité par les plus hautes autorités de la République», a déclaré au terme des travaux, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Eugénie Eyeang.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire