Au Gabon, la rentrée dans les universités et grandes écoles est effective depuis le lundi 16 septembre, conformément au calendrier universitaire récemment soumis aux par les autorités aux établissements d’enseignement supérieur. Pour ce premier jour de classe, à l’Université Omar-Bongo (UOB), à l’ENSET et à l’IUSSO, l’affluence est relativement faible. 

Des étudiants et leur enseignant en plein cours à l’ENSET, le 16 septembre 2024. © GabonReview

 

Après la rentrée administrative intervenue le 9 septembre dernier avec l’élaboration des emplois du temps, les étudiants et les professeurs ont regagné leurs salles de classe ce lundi 16 septembre 2024. Conformément annoncée par le ministère de l’Enseignement supérieur, en droite ligne avec la volonté des nouvelles autorités, cette première journée de classe n’a pas enregistré un véritable engouement.

À l’Université Omar-Bongo (UOB), à l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) et à l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSSO), la rentrée avec les enseignements se fait de manière progressive jusqu’à lundi prochain. «Les cours ont démarré timidement, il s’agit des rencontres organisées par les directeurs de départements avec les nouveaux étudiants pour leur indiquer les grandes lignes à observer au niveau de l’université», a déclaré Serge Loungou, doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH). 

Le calendrier des inscriptions a débuté le 11 septembre dernier au niveau de l’UOB et devra se poursuivre jusqu’au 18 octobre. Cela n’empêche en rien le démarrage des cours dans les différents départements. «Nous avons bien commencé ce matin, il s’agit d’un cours d’histoire de la pensée économique. Les deux premières heures ont été consacrées à la présentation et à la discussion du syllabus de cours et ensuite nous abordons l’introduction générale et la suite du cours. Ce matin l’affluence est relativement faible, mais à partir de demain nous aurons un effectif plus important», a fait savoir le Pr Jean Jacques Ekomie surpris en pleine salle de classe avec ses étudiants. 

Le Pr Jean Jacques Ekomie pendant son cours à la FDSE et une vue des chantiers. © GabonReview

Plusieurs innovations pour cette nouvelle année académique 

Pour cette nouvelle année universitaire, plusieurs innovations sont attendues dans l’enseignement supérieur notamment à l’ENSET avec la mise en place de plusieurs filières et la création de nouvelles formations telles que les licences professionnelles et le BTS en industrie. 

Au niveau de la FLSH de l’UOB, les responsables ont été instruits par les plus hautes autorités, le ministre de tutelle et le recteur pour revisiter leurs maquettes vieilles de plusieurs années. «Nous avons basculé dans le système LMD en 2007 ça faisait plus de 17 ans que la plupart des maquettes n’avaient pas été révisées de fond en comble. C’est ce qui a été fait avec des offres des formations professionnalisantes. Donc nous repartons sur de nouvelles bases avec de nouveaux programmes», a expliqué Serge Loungou.

Les travaux de construction et de réhabilitation des bâtiments se poursuivent 

L’Enseignement supérieur a bénéficié au cours de l’année précédente de l’attention des plus hautes autorités de la République. Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a doté l’ensemble des établissements supérieurs et de recherches d’une enveloppe de 13 milliards pour réhabiliter et construire certains bâtiments. «La conséquence logique c’est qu’il y a eu une extension de nos bâtiments qui nous ont permis d’augmenter les capacités d’accueil. À l’origine lorsqu’on organisait le concours c’était 400 places grâce à cette dotation nous nous sommes projetés à augmenter les nombres des étudiants admis au concours et nous sommes passé de 400 à 715 places pour ceux qui ont été admis au concours», a indiqué le Pr Aristide Edzegue Mendame, directeur général de l’IUSSO.  Les travaux sont toujours en attente de livraison. 

Même son de cloche à la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l’UOB ou les responsables sont également en attente de livraison des nouvelles salles de classe. «Le chantier a pris un peu de retard, ça nous oblige à être un peu plus ingénieux au niveau de la planification des enseignements avant la livraison de ces salles de classe qui permettront évidemment de résorber le déficit en termes d’infrastructures», a souligné Alexis Essono Ovono, doyen de la FDSE. 

 
GR
 

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