Enseignement supérieur : bientôt un centre universitaire pour la ville de Lambaréné

Afin de désengorger les universités existantes, dont l’Université Omar Bongo (UOB), l’Université des sciences de santé (USS) et l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) sont les plus peuplées du Gabon, le président de la Transition a lancé le 23 juin les travaux de construction d’un centre universitaire à Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. Futur pôle d’excellence pour la jeunesse gabonaise, cette structure va accueillir l’Université numérique du Gabon et l’Institut gabonais du numérique pour faire de cette province un hub d’excellence scientifique.  

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema posant la première pierre du centre universitaire de Lambaréné, le 23 juin 2024. © Com. présidentielle

En tournée républicaine dans le Moyen Ogooué en fin de semaine dernière, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a fait plusieurs annonces à caractère social pour le bien-être de la population dans cette partie du pays. Le chef de l’État a procédé le 23 juin 2024 au lancement des travaux de construction du futur centre universitaire de Lambaréné. 

© Communication présidentielle

Futur pôle d’excellence pour la jeunesse gabonaise, cette structure permettra de désengorger les universités existantes. Notamment en accueillant l’Université numérique du Gabon et l’Institut gabonais du numérique, afin de faire de cette province un hub d’excellence scientifique. 

Avec une superficie de 17 hectares, les travaux de ce centre s’étendront sur une période de 26 mois. Il abritera un centre pédagogique, un bâtiment administratif, une résidence universitaire, un plateau sportif, un poste de police. Les populations du Moyen-Ogooué sont heureuses actuellement après le passage du chef de l’État vu qu’il leur a promis la réalisation de plusieurs projets d’envergures. Elles gardent espoir que tous ces projets soient réalisés. 

Cette information intervient dans un contexte où au Gabon les universités publiques font face à un problème de capacité d’accueil des étudiants. C’est le cas au niveau de l’Université Omar Bongo (UOB) et de l’Université des sciences de santé (USS), ainsi que de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Les nouveaux bacheliers ont du mal à poursuivre leurs études dans les établissements supérieurs publics. Pour l’année académique 2023-2024, sur un peu plus de 800 bacheliers ayant frappé aux portes de l’USS, seuls 200 ont été acceptés.