Les directeurs d’établissements supérieurs privés ont échangé, le 7 mars, à Libreville avec le ministre de l’Enseignement supérieur, qui leur a accordé un délai de six mois pour se conformer aux normes du système LMD, au risque de se voir infliger des sanctions.

Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean de Dieu Moukagni Iwangou et ses collaborateurs lors de la réunion avec les directeurs d’établissements d’enseignement supérieurs privés, le 7 mars 2019. © Gabonreview

 

Les établissements d’enseignement supérieur privés disposent d’un délai de six mois pour se conformer aux normes du système licence-master-doctorat au risque de se voir infliger des sanctions. C’est l’essentiel du message délivré à leurs différents responsables par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le 7 mars, au cours d’une réunion.

Cette réunion avait pour but d’inviter les établissements supérieurs privés à parer les insuffisances observées dans leur fonctionnement lors de la mission d’inspection menée de mai à juin 2018 par les services du ministère de l’Enseignement supérieur.

Selon Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, les manquements observés portent «sur la législation ayant autorisé ces établissements à exercer et  la non-conformité   des filières d’enseignement proposées par ces établissements aux étudiants au système Licence master et doctorat (LMD)».

Pour parer toutes ces insuffisances, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a accordé un délai de six mois. Passé cette date, tous les établissements non conformes se verront purement et simplement fermer. La décision prend effet à la rentrée académique 2019. L’action vise, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, à contribuer à «résoudre le problème de sureffectif à travers un partenariat  noué par l’État avec ces établissements».

 
GR
 

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