Le Centre hospitalier universitaire de Libreville, à travers son département de médecine interne, a ouvert le 26 février un cycle annuel des enseignements, formations et conférences médicales. L’objectif est de favoriser le partage d’expériences, de savoirs et de bonnes pratiques sur plusieurs pathologies.

Les participants à l’Enseignement post universitaire du CHUL. © D.R.

 

Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a lancé le 26 février dernier, le cycle annuel des enseignements, formations et conférences médicales du département de médecine interne, sous la thématique «les gouttes et dermo hypodermies bactériennes».

Praticiens, internes et autres personnels soignants des services référents(rhumatologie et dermatologie) en matière de consultation, diagnostic et prise en charge de la goutte et des dermo hypodermies bactériennes au Chul ont tous pris part à ces échanges scientifiques dans l’auditorium du Chul. Il s’agit pour le chef du département de médecine interne du Chul, le Pr Philomène Kouna Ndouong, à travers ces rencontres scientifiques et médicales, de «réactiver la fonction formation et recherche dévolue à tout CHU, à côtés des missions classiques d’administration de soins et de prise en charge médicale des patients».

Selon, la médecine, la goutte se caractérise par une déformation plus ou moins importante des articulations localisées au niveau du coude, des poignets, des genoux ou des pieds. Elle peut-être favorisée par plusieurs facteurs, notamment génétiques, c’est-à-dire une prédisposition familiale, des défauts d’excretion urinaire, l’obésité ou encore l’hypertension artérielle. «La pathologie connaît une prévalence de plus en plus croissante au Gabon, avec un taux de 5,6% pour plus de 6000 patients reçus en 2018, devenant un problème de santé publique», a indiqué le chef de service de rhumatologie au Chul, Pr Landry Missounga.

S’agissant des dermo hypodermies bactériennes, autre préoccupation de santé publique, plus connues sous le vocable «Érysipele», elles se caractérisent par des oedèmes pouvant entraîner des lésions cutanées. La principale manifestation des dermo hypodermies bactériennes, à son stade premier, est la grosse jambe rouge douloureuse pouvant entraîner de nombreuses complications. «Elles constituent 82,6% des hospitalisations au service de dermatologie du Chul avec un taux de décès de 6%, pour plus de 300 patients entre 2018 et 2020 », a renseigné le Dr Sophie Coniquet.

 
GR
 

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