ENS : Quatre étudiants exclus ‘’arbitrairement’’ prêts à mourir de faim
Quatre étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS), estimant avoir été exclus ‘’arbitrairement’’ en décembre 2020, ont entamé une grève de la faim, le 22 novembre à Libreville. Ils réclament la tenue d’un nouveau conseil de discipline, censé acter leur réintégration au sein de l’établissement.
Ils s’appellent Edgard Nze Mbang Aboghe, Fabien Bibang Bi Nguema, Amédée-Ulrich Mombo Nzatsi et Alain Davy Ndond Mba, tous étudiants en Master 1 de philosophie à l’Ecole normale supérieure (ENS). Ils ont décidé d’entamer, le 22 novembre à Libreville, une grève de la faim pour dénoncer leur exclusion définitive de l’établissement depuis plus d’un an et obtenir leur réintégration.
«Il se trouve que nous sommes sous le coup d’une exclusion définitive, suite au mouvement de grève qui a eu lieu en décembre 2020. A l’issue de cette grève, l’administration a tenu un conseil de discipline qui a convoqué quatre individus uniquement alors que le mouvement concernait 617 étudiants. Selon le communiqué officiel de notre convocation au conseil de discipline, il nous est reproché d’avoir détruit les biens publics et privés au sein de l’ENS, manqué de respect aux enseignants et membres de l’administration», a expliqué Edgard Nze Mbang Aboghe.
Fait curieux, c’est plutôt autre chose qui a été reproché aux quatre étudiants pendant le conseil de discipline. Fabien Bibang Bi Nguema, par exemple, aurait versé de l’eau sur des étudiants présents dans une salle de classe, pour qu’ils sortent. «Ce qui n’est pas avéré car il a été prouvé que ce n’est pas lui l’auteur de cet acte, mais plutôt un autre étudiant qui n’a nullement été iniquété», a regretté Edgard Nze Mbang Aboghe. «S’agissant d’Amédée-Ulrich Mombo Nzatsi, il aurait tenu des propos irrévérencieux à l’endroit des enseignants. Comment cela peut-il conduire à une exclusion définitive, sans sanctions préalables ?», a-t-il demandé.
Jusqu’à ce que mort s’en suive
Après leur exclusion, les quatre exclus ont introduit un recours en février dernier. «Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons reçu aucun retour de notre administration», a affirmé Edgard Nze Mbang Aboghe, qui pense que leur sort découle d’un acharnement de l’administration en vue de les ‘’punir’’ eux et leurs familles. «Nous avons quand même été reçus par le secrétaire générale de l’ENS, qui nous a assuré qu’un nouveau conseil de discipline allait se tenir pour statuer sur notre cas. Deux mois plus tard, ce conseil ne s’est toujours pas tenu et aucune communication n’a été faite à ce sujet», a-t-il souligné.
Face à l’immobilisme de la direction générale, les quatre ‘’amis’’, désemparés et livrés à eux-mêmes car ne pouvant prétendre à l’enseignement avec leur niveau d’études actuel, ont décidé d’initier leur mouvement jusqu’à ce que mort s’en suive, si nécessaire. «Si l’administration a décidé d’en finir avec nous, nous allons lui faciliter la tâche avec notre grève de la faim, quitte à en mourir. C’est notre droit le plus absolu de demander un nouveau conseil de discipline», a déclaré Edgard Nze Mbang Aboghe. Mis au courant de la situation, le directeur de l’ENS a opté pour les menaces à l’endroit des grévistes, plutôt que d’opter pour la conciliation.
8 Commentaires
Pauvre Gabon ! Comment peut-on EXCLURE des étudiants ou élèves qui ont SOIF d’apprendre ? Si vous pensez qu’ils ont fait des bêtises, punissez-les autrement que de leur priver du SAVOIR.
Le régime SATANIQUE des Bongo nous prive déjà du SAVOIR depuis qu’ils sont à la tête du Gabon. Tout simplement parce qu’ils ne veulent pas de Gabonais instruits. Laissez les enfants apprendre. Ils ont fait des bêtises (si encore s’en est), punissez-les autrement. Ils peuvent aller dans un corps militaire pour apprendre la discipline par exemple. mais priver une personne du SAVOIR c’est comme assassiner quelqu’un. ARRÊTONS AVEC CETTE SALE POLITIQUE DU BONGOISME. NOUS VOULONS DES GABONAIS INSTRUITS ET NON PAS ÉCERVELÉS COMME LE SOUHAITE LE CLAN BONGO.
Bien fait pour eux Pouquoi seulement les 4 ? Parceiros sont coupables qu’ils aillent chez pingpourleurdonner l’emploi
Vade retro satanas
Pauvre CON
Pourquoi vous insultez « Gaston » de Pauvre CON, c’est plutôt Jean jacques que vous devez traiter ainsi, il me semble. Vade retro satana veux dire va t’en Satan, et Gaston s’adresse plutôt à Jean jacques…
C’etait pour l’ignare Jean Jacques.
Jean Jacques tu es PAUVRE CON tu vas mourir comme un chien
Ils ont fait grève pour la bourse combien d’enseignant à l’ens ne l’ont jamais fait on se connait. Les gars comment vous pouvez tolerer de telles sanctions c’est gentil