Enfin le bout du tunnel pour les artistes au Gabon ?
Après plusieurs années de tergiversations, le Gabon va enfin se doter d’un bureau de droits d’auteur.
Au front depuis plusieurs années pour la mise en place d’un bureau des droits d’auteur au Gabon, le Syndicat des Artistes (SYA) a enfin eu gain de cause. Le président de ce collectif, Norbert Epandja, vient d’annoncer l’inauguration en février prochain du siège provisoire du Bureau gabonais des droits d’auteur et des droits voisins (BUGADA).
50 ans après son indépendance, le Gabon peinait à mettre en place un véritable bureau des droits d’auteurs alors que tous les textes à ce sujet existent. De même, l’ANPAC crée en 1983 pour la gestion des lois collectives afin d’assurer la promotion et la protection des valeurs artistiques et culturelles gabonaises, a du mal à trouver ses marques. Ainsi, seuls les précurseurs de la musique gabonaise perçoivent leurs droits grâce à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), un organisme français basé à Paris. La SACEM n’a plus recensé les artistes gabonais depuis les années 70.
La mise en place de ce bureau est donc une bonne nouvelle, et surtout la récompense d’un combat de longue haleine. «C’est une préoccupation permanente pour les artistes et les créateurs vivant au Gabon. C’est un combat de longue haleine que nous avons mené. Le SYA a pesé de tout son poids auprès des autorités. Enfin nous avons obtenu du gouvernement une avancée considérable», s’est félicité Norbert Epandja. Le SYA installera donc, provisoirement, au studio mandarine le Bureau des droits d’auteurs et des droits voisins (BUGADA). «Il s’agira d’un lieu de rencontre et de soutien aux artistes», a conclu le président du SYA.
En juillet 2010, les artistes fédérés au sein du SYA avaient porté plainte à l’Etat gabonais, réclamant au gouvernement une enveloppe de 23 milliards de francs CFA de dommages et intérêts pour les préjudices causés aux créateurs et artistes gabonais par l’exploitation illicite de leurs œuvres sur le territoire national pendant 23 ans. On ignore cependant à quel niveau ce situe cette affaire.
1 Commentaire
A vous peuple de la nation , ailliez en conscience le pouvoir que vous incarnez pour votre futur et celui des générations qui vivront le future que nous aujourd’hui organisons ; non seulement pour nous mais aussi vous l’aurez compris , pour ceux après nous qui serons demain à leur tour les citoyens de la Nation .
QUE VIVE L’ACTION LIBRE IMPARTIAL » Un jour comme un autre ; sans être le même non plus qui mène à autre chose « !.