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En tournée à travers le pays, Jean Ping bientôt dans le Haut-Ogooué
Des ressortissants de cette province du sud-est, réputée être le fief politique du parti au pouvoir et de la famille Bongo Ondimba, se sont réunis, le 31 octobre 2015 à la Chambre de commerce de Libreville, pour préparer le déplacement de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, candidat éventuel à la prochaine présidentielle.
Personnalités politiques de l’opposition, ressortissantes du Haut-Ogooué et proches de Jean Ping, le 31 octobre 2015 Libreville © Franklin Onkenkali
En tournée à travers le pays, Jean Ping s’apprête à aller à la conquête du Haut-Ogooué, après un premier passage en 2014. Pour préparer cet événement, des ressortissants de cette province se sont retrouvés à la Chambre du commerce de Libreville. Autour d’Albert Yangari, membre influent du Congrès pour démocratie et la justice (CDJ), Philibert Andzembé, vice-président de Front de l’opposition pour l’alternance, Joël Nzengouma, président du 7MP, Michel Ongoundou Loundah et Alphonse Louma Eyougha, membres des Souverainistes, de nombreux autres cadres originaires de cette province ont répondu présents à cette invitation.
Les animateurs de la rencontre ; Joël Ngoeueneni Ndzengouma, le président des 7MP ; le Dr Alphonse Louma et l’assistance. © Franklin Onkenkali
Avant de passer à la mise en place des commissions, ces personnalités de l’opposition ont exprimé leur motivation. Globalement, elles espèrent que cette visite «fasse tâche d’huile dans l’histoire politique du Gabon». Rappelant que Jean Ping a déjà sillonné quatre ou cinq provinces, Michel Ongoundou Loundah a expliqué qu’il est «candidat à la candidature de l’opposition à la prochaine élection présidentielle». «C’est un compatriote qui veut visiter notre province. Nous nous devons de bien l’accueillir», a-t-il dit, ajoutant qu’il ne s’agit pas encore de campagne électorale, avant de mettre en garde ceux qui estiment que le Haut-Ogooué peut jouer tout seul le jeu de la démocratie au Gabon. «Ils se trompent», a-t-il lancé. Pour lui, cette province fait partie du Gabon au même titre que les autres. Il ne saurait donc être question d’en faire «une province entièrement à part». «Personne n’a le monopole de la violence ou de l’intifada à Franceville», a-t-il menacé, poursuivant : «Nous ne venons pas faire des problèmes et si on vient nous chercher, on nous trouvera».
«Jean Ping est un candidat à l’élection présidentielle et, de ce point de vue, ceux qui veulent le suivre sont libres», a lancé, pour sa part, Alphonse Louma Eyougha, estimant que «les Gabonais n’ont pas le droit d’être à la marge du vent du changement qui souffle depuis sur l’Afrique et sur le Gabon». En conséquence, il a invité les uns et les autres à se mobiliser pour accueillir Jean Ping. «La démocratie ne se fera pas sans le Haut-Ogooué et les Altogovéens», a-t-il asséné.
Pour Albert Yangari, les choses sont on ne peut plus claires. Chaque gabonais, où qu’il soit sur le territoire national, est chez lui. «Nous sommes tous actionnaires du Gabon», a-t-il fait remarquer, précisant qu’il milite dans l’opposition depuis 1992. Comme ses prédécesseurs, il a dit que le Haut Ogooué doit accepter tout le monde. «Jean Ping n’est pas un étranger, c’est un visiteur et on ne sait pas ce qu’il nous apporte. On doit l’accueillir, l’écouter et ensuite on lui dira ce qu’on pense. Mais ce n’est pas encore la campagne», a insisté celui qui est présenté comme le doyen politique de cette province.
Parlant des «espoirs déçus», des «promesses non tenues», de «l’émergence économique devenue une illusion», Philibert Andzembé a estimé que le «vivre ensemble gabonais est menacé». Raison pour laquelle il lance un appel à la mobilisation derrière Jean Ping. «Venez renforcer le combat que mène l’un des nôtres. Jean Ping, un Gabonais authentique», a clamé l’ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), fustigeant le fait que d’aucuns considèrent le Haut-Ogooué comme «la chasse gardée d’un parti politique et d’une famille».
En attendant, aucune date n’a été fixée pour cette visite. D’ores et déjà, tout est mis en œuvre pour éviter que la rencontre avec le peuple ne se tienne dans une concession privée, comme en 2014. Les commissions sont à pied d’œuvre afin de permettre à Jean Ping de sillonner tous les départements du Haut-Ogooué. Gageons qu’«en tant que visiteur pour le village, les autorités de la province et autres détracteurs ne verront pas la nécessité de le déclarer persona non grata».
0 Commentaires
PRESENTE NOUS VOTRE BILAN DEPUIS L’ERE D’OBO , EN PASSANT PAR L’UA. MEME PAS UN JARDIN D ‘ENFANT CHEZ LUI A POG.
La honte ne tue plus , qui va d’abord recevoir ce chinois dans l’ogoue ce genre d’individu qui se moque des gaboanis quand il remplissait ses malettes avec la famille BONGO, je ne pensais apas aux gaboanis aujourd’hui il est devenu un chomeur de luxe. il ment les gens, tu verra toi meme la reception que la population va te reserver et meme OBO lui meme on dit les mort ne sont pas morts.apres avoir escroquer la famille bongo, quel concours que tu avais pass’e pour occuper de tels postes sans bongo.
jean jacques, penses tu qu’Ali pouvait être candidat, président s’il n’était pas le fils de Bongo? avait t -il fait le bilan des ministères qu’il avait occupé?
JJ , si tu n’as rien à dire faut te la boucler . cette province n’est pas la chasse gardée de quelqu’un. as tu imaginé si on interdisait à Ali dans les autres provinces ?
ton commentaire laisse à désirer….
Tu fais ch… jean-jacques, avec tes commentaires à 2 balles, et notre foire de l’émergence est ou? dans les bars à cause de votre tas de sable au bord de mer là?, vraiment les émergents te paient pour rien, car tu vaux rien du tout et tes analyses sont comme toi,insipides.
Mon cher jean jacques il y’a un adage qui dit que quand on a rien à dire on se tait. Ping est un gabonais et un vrai. Il a travaillé pour son pays quand il fut ministre, pas parce qu’il a fait les beaux yeux aux Bongo, mais plutôt parce qu’il avait et a encore les compétences. Laisse moi te dire q’au Gabon les ministres ne sont pas élus ils sont nommés par le président. donc quand un ministre semble ne pas bien remplir sa tache et continue à rester au gouvernement cela est bien voulu par le président qui le maintien et non lui même. Les fautes de gestion incombent au président et non au ministre puisque c’est le président qui est élu et qui fait le bilan de son mandat au peuple et non le ministre.
Finalement ce Jean Jacque et ses analyses me fascine beaucoups,il dit ce qu’il pense et l’écrit de la même manière,je respecte tes commentaires bien qu’ils soient toujours aussi virulent les uns,incohérents les autres….courage je continuerai a te lire et a rire de tes propos.
chers freres Gabonais les propos de jean Jacques n’ont il pas une par de vérité soyons un peu lucide ping et tous ceux qui se disent aujourd’hui opposant qui peut lever le doigt et dire ce qu’il a fait pour le pays et vous pensez que par margie ils vont tout d’un cout changer de methode je suis pour le changement mais soyons réaliste
Très cher le réaliste, soyons vraiment réaliste je le veux bien, à l’époque des fêtes tournantes, je me souviens très bien que la construction des casernes dans toute les provinces du Gabon était inscrite dans les lois des finances de ces années là, et la société qui avait ce marché de gré à gré était étrangement ce fameux VAMED, qui nous construit les hôpitaux là, qui était le ministre de la défense à l’époque? ou sont ses fameuses casernes? tout les hommes politiques gabonais de plus de 50ans sont des voleurs,surtout avec leurs faux projets là, ou est l’aéroport international sur la national? notre ancienne foire est ou?,Soyons réalistes certes,mais que chacun assume ses actes.LES GABONAIS ONT GRANDIS OH,ARRÊTEZ DE NOUS PRENDRE ENCORE POUR DES MÔMES.
Pas VAMED mais WESCON
Merci pour la précision africanostra.
Jean Jacques a obtenu ce qu’il voulait, tout le monde s’acharne sur son commentaire et laisse de commenter le fond de l’article.
Remarquez, qu’à chaque fois qu’il y a un article sur l’opposition il se précipite pour commenter le premier et orienter tous les autres commentaires qui suivront. Je crois que son rôle est de distraire les lecteurs de Gabonreview.
Jean Jacques n’a qu’à dire aux gabonais ce que Ali Bongo a fait a bongoville avant d’être président et depuis qu’il est président. Après on pourra échanger.
je ne cesserais de dire que ceux qui se disent opposants aujourd’hui ce sont des faux gens qui sont au chomage et revent revenir mais sachez bien que votre chomage continuera jusqu’a 2050.si certains n’abandonnent pas.
Dites a votre chinois de nous presenter son bilan,aant qu’il continue de rever de devenir president. peut etre en chinois oui, mais au GABON un chinois devenir pdt, je quitterais le GABON avec toute ma famille.y compris celle de BONGO.
les faux partisants de la fausse opposition vous pouvez bien m’insulter , mais ses injures retourneront contre vous dans les unes en 2016. on verra qui va insulter bien les autres.
est ce que vous savez que votre chinois negocie avec ALI pour lui payer ses dettes qu’il a laissee a UA?
« est ce que vous savez que votre chinois négocie avec ALI pour lui payer ses dettes qu’il a laissée à UA »
dis moi, Jean-jacques ce n’est pas une blague n’est ce pas?
mais mais c’est quoi encore cette affaire tordue?
Mais laissez Jean Jacques tranquille. Il fait ses commentaires sur ces articles en disant ce qu’ il pense. C est son droit.
Dites vous aussi ce que vous voulez sur l actualité du moment. Que votre commentaire soit nul ou intelligent, c est votre commentaire.
Qu’ il soit pro ou contre l opposition, c est votre commentaire.
le plus important c’est de ne pas verser dans l insulte en faisant montre de responsabilitéet de grandeur d esprit.
vous aiderez par votre attitude à aider notre pays a avancer et à changer.
i
J’ai noté l’enthousiasme avec lequel le G2 s’apprête à recevoir le Président Jean PING.
Tout en rassurant mes compatriotes originaires de là-bas sur ceci que leurs compatriotes des autres provinces sont conscients du poids et de la densité des pressions exercées sur eux par le pouvoir Bongo-Dabany, je les exhorte à demeurer fermes dans leur volonté de changement au sommet de l’Etat, en portant la candidature de Jean PING. Le G2 n’est la chasse gardée de personne et les Altogovéens ne sont la propriété de quiconque. Vous êtes des Gabonais, au même titre que tous ceux issus des huit autres provinces que compte notre pays.
Ne vous laissez plus duper par ceux qui veulent vous confiner dans une spécificité de pacotille.
Ensemble; hurlons à pleins poumons: « GABON D’ABORD! »