Emprunt obligataire : Le coup de pouce d’Ona Ondo
Le Premier ministre a personnellement souscrit à l’opération de levée de fonds, lancée le 17 septembre dernier pour les travaux d’aménagement et de réhabilitation des voiries urbaines de Libreville. Comme pour donner l’exemple.
C’est au total 15 projets d’aménagement et de réhabilitation des voiries qui ont été retenus dans la commune de Libreville. Sont concernés par ces travaux, le contournement du bord de mer, l’itinéraire Ondogo-Nzeng-Ayong-Awendjé, ou l’axe Oloumi-Lalala Dakar dans le 5e arrondissement. Des travaux longs de plus de 71 kilomètres en tout, et dont le coût a été estimé à 80 milliards de francs. Une importante somme qui a justifié le lancement, le 17 septembre dernier, d’un emprunt obligataire.
Si cette initiative avait suscité l’attention des investisseurs dès les premières heures, bien qu’elle soit confrontée à la méfiance de certains épargnants, le Premier ministre a tenu à s’impliquer personnellement dans cette opération de levée de fonds. Le 22 septembre dernier, à la faveur d’une rencontre avec le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), il y a souscrit en son nom propre, avant de promettre en toucher quelques mots aux membres du gouvernement.
A quelques heures seulement de la clôture des souscriptions, prévue pour le 24 septembre dernier, l’implication de Daniel Ona Ondo apparaissait donc comme un soutien non négligeable pour la réussite de cette opération, dont on dit qu’elle s’appuie sur des mécanismes de garantie certains. La BVMAC a indiqué avoir également transmis une sollicitation de souscription au président de la République. L’on rappelle, par ailleurs, que le nombre d’obligations s’élève à huit millions et que le prix d’une obligation a été fixé à 10 000 francs, avec un minimum de souscription à 50 titres et un taux d’intérêt de 6,00% net par an.
2 Commentaires
Bon exemple monsieur le Premier Ministre!
Merci pour le chemin du patriotisme que vous venez de nous montrer et que chacun de nous devrait suivre pour le developpement du Gabon tout entier en effet.
C’est une bonne chose en effet. Pourquoi tous ceux qui ont volé les fonds de l’état et profiteraient pas de cette occasion pour « rendre à l’amiable » ce qu’ils ont pris et faire preuve de bonne foi en achetant en grand nombre ces obligations ? Une façon patriote et intelligente de régler les comptes entre nous-mêmes nous-mêmes non ?