Le feuilleton se poursuit chez le sous-traitant de majors pétrolières avec un nouvel épisode. Cette fois, les employés grévistes, payés, ont été conviés à rester chez eux, en attendant la suite.

© rue89.nouvelobs.com
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La Société STSI Boccard a maille à partir avec ses employés, menacés de licenciement. La situation se dégrade chaque jour davantage, eu égard au refus de la direction d’accéder aux revendications des employés.

Tout débute, en effet, le 14 juillet dernier par un mouvement de grève. La société, à son tour, fait distribuer, par voie d’huissier, des convocations aux employés en vue de l’entretien préalable au licenciement. Au total, une soixantaine de personnes a reçu cette lettre datée du 12 août dernier. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sur le pont. Le directeur de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a essayé de calmer le jeu. Par une correspondance datée du 25 août dernier, il demandait de «mettre immédiatement un terme au processus d’entretiens préalables au licenciement actuellement engagé à l’encontre de soixante salariés». «Cette décision lourde de conséquences ne peut laisser indifférent le gouvernement de la République, garant de la sauvegarde des emplois et de la bonne santé des entreprises», avait-il écrit, précisant que l’administration entendait être édifiée sur «l’identité du nouveau directeur général de cette entreprise et sa situation par rapport à la réglementation du travail en matière de main d’œuvre étrangère au Gabon, afin qu’il soit concrètement le premier à répondre des responsabilités y relatives». Une intervention qui avait fait croire à une certaine accalmie.

Selon le quotidien L’Union du lundi 8 septembre 2014, en réponse, l’avocat conseil de STSI Boccard annonçait la suspension temporaire «des procédures de sanctions disciplinaires qui étaient en cours, à compter de la du 21 août 2014». «Les salariés visés par ces procédures seront donc rémunérés à compter de cette date», avait-il indiqué en relevant l’illégalité de la grève et en rappelant que «force reste à la loi». «La société STSI Boccard dispense d’activités les employés grévistes et leur demande de ne pas se rendre sur les lieux de travail jusqu’à nouvel ordre, ce pour des raisons de sécurité», écrivait-il encore. Une annonce qui a mis fin aux espoirs des employés qui croyaient pourtant que l’intervention du gouvernement avait permis de régler le problème.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. serges mpiana dit :

    Quel est donc ce pays où un citoyen,fut-ce t-il été un pourvoyeur d’emplois,n’est pas à même de RESPECTER une décision venant d’un ministre de la république?!Mais diantre!!!Dans un autre pays,cet ostrogoth aurait été débarqué manu militari pour lui faire comprendre la gravité de son irrévérence!!!

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