Emmanuel Macron au One Forest Summit de Libreville : Demandez le programme
Alors que les acteurs de la société civile gabonaise sont vent debout pour décourager l’arrivée du président français Emmanuel Macron, à Libreville, en mars prochain, les contours du One Forest Summit se dessinent progressivement. Les objectifs fixés, le nom des hôtes et les différentes étapes de sa tournée en Afrique centrale connus, tout semble prêt pour l’arrivée du locataire du palais de l’Élysée.
À un mois de la tenue à Libreville du One Forest Summit, du 2 au 3 mars prochain, l’hebdomadaire panafricain, Jeune Afrique grâce à ses sources d’informations, s’est procuré les temps forts de cet évènement environnemental censé remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde des forêts du bassin du Congo, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud.
Lors de ces deux jours de sommet, se réuniront chefs d’États et de gouvernements, des scientifiques, ONG de défense de l’environnement, institutions financières et chefs d’entreprises. Bref, tous les acteurs concernés par la préservation des forêts tropicales.
Selon la liste des invités dévoilée par nos confrères de Jeune Afrique, les présidents des États de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), sont attendus à Libreville, à savoir Denis Sassou Nguesso, João Lourenço et Félix Tshisekedi, l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, le Rwandais Paul Kagame, le Burundais Évariste Ndayishimiye et le San-Toméen Manuel Pinto da Costa.
Outre ces chefs d’État, sont également invités Olaf Scholz, le chancelier allemand, en tant que facilitateur de la PFBC ; Jonas Gahr Støre, le Premier ministre norvégien, dont le pays est un gros bailleur de fonds du partenariat, ainsi que la présidente de la Commission de l’Union européenne, Ursula Von der Leyen. La Grande-Bretagne sera, elle aussi, représentée, les organisateurs du sommet ayant notamment sollicité une intervention par visioconférence du roi Charles III.
Plusieurs personnalités engagées dans la protection des forêts tropicales sont par ailleurs attendues : l’acteur américain Harrison Ford ; l’éthologue britannique Jane Goodall ; le chercheur spécialiste des tourbières de la cuvette congolaise Simon Lewis, lui aussi Britannique ; le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado, et la primatologue ougandaise Gladys Kalema. Spécialisée dans l’agroalimentaire durable, l’entrepreneuse gabonaise Tamarah Moutotekema Boussamba interviendra au cours de différents panels, tout comme l’Indien Gagan Gupta, PDG d’Arise (zones franches), et le Français Philippe Zaouati (finance durable).
Au cours de ces rencontres, l’accent devra être mis sur les forêts du Bassin du Congo avec comme ambition d’arriver à de nouveaux engagements et des avancées concrètes pour conjuguer préservation et exploitation des forêts et s’assurer que les bénéfices aillent à la population locale, améliorer les connaissances et la coopération scientifique, accroître l’accès aux financements internationaux et trouver de nouvelles idées pour financer la préservation des forêts. Emmanuel Macron prononcera le discours de clôture, au cours duquel il annoncera le lancement formel du One Forest Lab, ainsi que d’éventuelles promesses financières françaises.
Le périple Afrique centrale d’Emmanuel Macron
En marge des discussions autour des interactions entre changements climatiques et déclin de la diversité biologique, le président français initiera une tournée sous-régionale qui l’amènera dans quatre capitales. Le 3 mars en matinée, il se rendra à Luanda, en Angola, puis, dans l’après-midi, à Brazzaville, en République du Congo. Une tournée dont la dernière étape sera Kinshasa, en RDC, le 4 mars. Au cours de ces différentes étapes, Emmanuel Macron aura des entretiens en tête-à-tête avec Ali Bongo Ondimba, João Lourenço, Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi.
3 Commentaires
Un plaisantin, incompétent et immature ce type… Comment la France est elle tombée si bas ?
j’oubliais, voir article plus bas, « »
Le Gabon s’est classé à la 136e place sur 180 économies au monde et à la 28e sur 49 États en Afrique subsaharienne dans l’indice de perception de la corruption (IPC) 20222″ » »
Rappelez moi…..45 ministres, 143 députés pour 2 millions d’habitants…..un président élu pour 21 ans (a venir..)…
Cela ne signifie pas pour autant que je cautionne les décisions de Macron…
a bon entendeur