Éliminatoires CAN féminine Maroc 2024 : Sans résistance, les Panthères écrasées par les Zèbres

Lourd bilan négatif pour nos Panthères dames seniors qui ont pris part aux éliminatoires de la Can féminine Maroc 2024 où elles affrontaient en deux manches les Zèbres du Botswana. Résultat des comptes : une «humiliation» infligée par les joueuses du coach Tristan Mombo, une élimination de la compétition, 10 buts encaissés pour 1 seul marqué.

Sans résistance, les Panthères se sont fait écraser par les Zèbres du Botswana. © D.R.

Décidément, le football gabonais est un énorme chantier à reconstruire, en témoigne les piètres performances des sélections seniors lors des récentes phases de qualification pour les Coupes d’Afrique des nations (Can) 2023 et 2024 hommes et dames qui se joueront respectivement en Côte d’Ivoire et au Maroc.

En effet, après l’énorme désillusion des poulains de Patrice Neveu qui ont raté le coche pour qualifier le pays à la prochaine Can au pays des Éléphants, le tour est venu aux protégées du coach Tristan Mombo de manquer à l’appel de la fête du football continental. Battues vendredi 22 septembre dernier à Franceville lors de la manche aller de leur croisement contre les Zèbres du Botswana (1-4), il fallait donc un «miracle» pour sauver les Gabonaises et leur permettre de continuer l’aventure de ces éliminatoires. Malheureusement, le «miracle» elles ne l’auront pas reçu.

Au contraire, en manque de fraîcheur physique et de tactique pour tenir tête à leurs hôtes, les Panthères n’ont pu mieux faire que de subir une «correction» sur les installations botswanaises (6-0). Un score cumulé de 10-1 sur l’ensemble des deux confrontations, montrant ainsi l’écart abyssal entre les deux nations. Toutefois, cette énième élimination du Gabon dans une course à une qualification semble ne pas surprendre certains analystes qui estiment qu’il fallait s’y attendre.

«Pour moi, je ne suis pas surpris que ces filles se soient fait manger par les Botswanaises au vu des performances du match aller ici au Gabon. On voit bien que le niveau de compétition n’est pas le même. Aucun championnat domestique pour mettre les athlètes en jambe. À quoi s’attendre d’autres dans ces conditions ? Il n’y a pas d’improvisation en sport» a-t-il tranché.

Van Malongo (Stagiaire)