Eliminatoires Can 2023 : Le Gabon héroïque au stade des Martyrs

Les Panthères du Gabon ont battu (0-1) les Léopards de la RDC, le 4 juin à Kinshasa, dans le cadre de la 1^re journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2023. Avec ce résultat, le Gabon est 2^e du Groupe, derrière la Mauritanie qui a disposé (3-0) du Soudan dans l’autre match.

Guelor Kanga et ses coéquipiers sont venus à bout de la RDC, le 4 mai 2022 à Kinshasa, lors de la première journée des éliminatoires de la Can 2023 dans le Groupe. © Facebook

Privés de son sélectionneur et de plusieurs cadres, diminué par les péripéties d’avant match, le Gabon a bien démarré sa campagne éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2023. Opposé à la RDC, le 4 juin à Kinshasa, les poulains d’Anicet Yala ont remporté le match sur le plus petit score (0-1).

L’entame de match est pourtant à l’avantage des Congolais, qui mettent tout de suite rythme et vitesse. Mais les visiteurs tiennent bon et vont, après 5 minutes de harcèlement, pointer le bout de leur nez dans la surface de réparation adverse. Sans grand danger pour Joël Kiassumbua.

La RDC va remettre le pied sur le ballon et apporter le danger devant le but Jean Noël Amonome. Le portier des Panthères est dans un grand soir. Il va notamment repousser une frappe cadrée de Samuel Moutoussamy (18^e), avant de se louper sur un corner adverse deux minutes plus tard. Plus de peur que de mal, heureusement. Déterminés, les hommes d’Héctor Cúper vont répéter les assauts devant les buts adverses, mais la défense gabonaise veille au grain. Sur une action de jeu anodine, le capitaine de la RDC, Marcel Tisserand, va sauver son camp. C’était sans compter sur l’envie de ses adversaires.

Contre le cours du jeu, en effet, Warren Shavy Babicka (23^e) va inscrire le premier but du match sur un centre d’Axel Meye. Piqués au vif par cette ouverture du score, les locaux vont remettre le pied sur le ballon et accentuer la pression pour tenter de refaire leur retard. Emmenée par Aaron Appindangoye, la défense gabonaise tient bon, bien aidée par la maladresse des attaquants adverses.

Le reste de la première mi-temps sera une suite successions de pétards mouillés. Soucieux de revenir au score, les Congolais vont ouvrir des brèches dans lesquelles Axel Meye et ses coéquipiers ne parviendront pas à s’engouffrer. C’est donc sur le score de 0-1 que l’arbitre de la rencontre Bernard Hensel sifflera la mi-temps.

L’impuissance de la RDC

Au retour des vestiaires, les Léopards de la RDC reprennent la seconde mi-temps comme ils ont entamé la première, avec du rythme et de la vitesse. Mais ces assauts devant le but du portier gabonais s’avèrent infructueux, la défense les repoussant toutes. La fatigue commence à se faire sentir côté gabonais et encore plus qu’en première période, la rencontre prend des allures d’attaque-défense. Heureusement pour les visiteurs, les Congolais sont brouillons à la finition et ne parviennent pas inscrire le but égalisateur. Les Gabonais n’en demandaient pas tant.

Mais la RDC insiste et multiplie toujours autant les assauts vers le but adverse… en vain. Les minutes s’égrainent pour le plus grand bonheur des coéquipiers de Bruno Ecuele Manga. A un quart d’heure du coup de sifflet final, les locaux croiront tenir la balle de l’égalisation sur une tête de leur capitaine, mais Jean Noël Amonome était sur la trajectoire. 5 minutes plus tard, le gardien d’AmaZulu FC (D1 sud-africaine) va se louper sur corner congolais et devra son salut à la maladresse des attaquants adverses.

Malgré la multiplication des tentatives, les Congolais ne parviendront jamais à égaliser. Et c’est donc sur ce score de 0-1 qu’interviendra le coup de sifflet final.

Avec cette victoire héroïque au stade des Martyrs, le Gabon s’empare de la 2^e place du Groupe I. Vainqueur 3-0 du Soudan dans l’autre match, la Mauritanie est leader de cette poule. Lors de la 2^e journée des éliminatoires, le Gabon recevra la Mauritanie, le 8 juin à Franceville. Objectif pour les hommes de Patrice Neveu : ravir la première place du Groupe aux Mauritaniens. Ce qui est loin d’être gagné d’avance.