Les négociations du contrat d’achat et de vente d’électricité entre la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et la Société d’électricité de Guinée équatoriale (Segesa) ont débuté, le 4 octobre à Libreville. L’initiative pilotée par le Secrétariat permanent du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) va permettre de renforcer l’offre d’électricité sur le Réseau interconnecté (Ric) nord au Gabon. Bitam sera la première ville bénéficiaire à partir de la sous-station d’Ebibeyin.

Bitam sera la première ville bénéficiaire à partir de la sous-station d’Ebibeyin. © D.R.

 

Les parties prenantes au projet d’interconnexion des réseaux électriques Gabon-Guinée Équatoriale autour des négociations entamées, le 4 octobre 2022. © Gabonreview

Les travaux relatifs aux négociations du contrat d’achat et de vente d’électricité entre la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et la Société d’électricité de Guinée équatoriale (Segesa) se déroulent actuellement à Libreville, et ce, jusqu’au 7 octobre prochain. Le ministre d’État à l’Énergie et aux Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a ouvert, en présence du Secrétaire permanent du Pool énergétique d’Afrique centrale, Rigobert Gbazi, cet exercice consacré à l’examen, l’harmonisation et à la finalisation des documents contractuels de ce projet d’interconnexion, ainsi que celui de la Convention d’investissement relatif au financement des travaux de construction de la ligne et des équipements associés.

Ce projet d’interconnexion des réseaux électriques et d’électrification transfrontalières entre le Gabon et la Guinée équatoriale repose sur les axes Bitam-Ebibeyin, Assock Medzeng-Mongomo et Médouneu-Acurenam. Des villes du Gabon et de la Guinée équatoriale.

Alain-Claude Bilie-By-Nze laisse entendre que ce projet vise essentiellement à renforcer l’offre d’électricité sur le Ric nord du Gabon et consiste, dans sa première phase, à alimenter la ville de Bitam (Gabon) à partir de la sous-station d’Ebibeyin (Guinée équatoriale) à travers la construction d’une ligne moyenne tension de 20kV et des équipements associés, ainsi qu’un réseau basse tension dans les villages situés sur le tracé de ligne.

Les négociations de la capitale gabonaise devraient aboutir à «la stabilisation des instruments juridiques conjointement harmonisés permettant ainsi de sceller l’échange d’énergie entre les deux pays conformément au marché de l’électricité de l’Afrique centrale».

Au final, ce projet d’interconnexion pour lequel la Société d’énergie et d’eau du Gabon agira comme de coutume en tant que délégataire du service public de l’eau et de l’énergie électrique devrait fournir aux Gabonais «une énergie abondante, compétitive, et durable dans le strict respect de nos engagements internationaux en matière protection de l’environnement».

 

 
GR
 

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