Après une période de tension avec la SEEG dont la mise sous administration provisoire vient d’être décidée par Brice Clotaire Oligui Nguema, la firme britannique annonce s’engager auprès des autorités pour prévenir de nouvelles perturbations en électricité dans le Grand Libreville.

La firme britannique annonce s’engager à travailler aux côtés des militaires au pouvoir au Gabon. © D.R.

 

À la suite des récentes révélations de certains médias locaux, Aggreko à confirmé dans un communiqué mardi 27 août que la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a bien réglé «la majeure partie» de sa dette à son endroit. Si la firme britannique dont les groupes alimentent en électricité plusieurs zones du Grand Libreville s’est gardée de préciser la somme versée par son débiteur, Joël Lehmann Sandougout, directeur général sortant de la SEEG, a confié la semaine dernière à la presse qu’il s’agissait de plus de la moitié des 21 millions d’euros (15 milliards de francs CFA) réclamés par le créancier, soit 7,3 milliards de FCFA (11 millions d’euros).

Au regard de la «gratitude» exprimée par Aggreko à la suite de ce paiement, l’on peut aisément comprendre que c’était le président de la transition lui-même qui a été à la manœuvre à travers son cabinet et la task-force CTRI mise en place il y a plusieurs mois au Palais. Aussi la société britannique a-t-elle souhaité rassurer les usagers de son «engagement permanent à soutenir les besoins énergétiques du Gabon».

«Aggreko et les autorités gabonaises ont pris l’engagement de travailler ensemble pour prévenir de futures crises énergétiques et renforcer le partenariat existant. Notre objectif commun est d’œuvrer au renforcement d’une relation durable, juste et équilibrée qui bénéficie au Gabon et aux Gabonais», informe la société qui annonce le rétablissement de la fourniture d’électricité dans la zone dite du Grand Libreville après avoir effectué des délestages volontaires pour réclamer son argent.

Pour l’heure, la capitale gabonaise n’en a pas fini avec les coupures d’électricité. Mardi au soir, le président de la transition a rendu publique sa décision de mettre sous administration provisoire la SEEG. Preuve que le mal est profond.

 
GR
 

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