Vice-président du parti Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), Michel Ongoundou Loundah conduit une liste commune de 27 membres pour le compte de sa formation et de l’Union nationale (UN) aux élections locales d’août prochain. Mettant en avant la «Réappropriation des territoires», ce candidat à la mairie du 5e arrondissement de Libreville fait savoir que c’est par là que les citoyens s’approprieront leur souveraineté et leur dignité.

Michel Ongoundou Loundah espère permettre aux habitants du 5e arrondissement de se réapproprier leur territoire. © D.R.

 

Ex-réfugié politique en France, ancien membre de l’Union nationale (UN) et du mouvement des Souverainistes, Michel Ongoundou Loundah, opposant, est candidat à la mairie du 5e arrondissement de Libreville. Il conduit une liste de 27 membres sous la bannière de sa formation politique actuelle, Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir) et de l’Union nationale (UN). L’ancien journaliste, se portant à la course pour cette collectivité locale, estime que la souveraineté et la dignité des citoyens gabonais passeront par la réappropriation des territoires.

«Pour nous, le maître mot c’est la Réappropriation», a fait savoir l’ancien Souverainiste, expliquant les motifs ayant prévalu à cette participation aux élections locales. Pour lui, «cette réappropriation, par les citoyens, de leur souveraineté et de leur dignité passera par la réappropriation des territoires, de tous les territoires, c’est-à-dire les quartiers, les arrondissements et les villes».

Au-delà de la réappropriation des territoires, il y a également l’ambition d’aider à régler un certain nombre de problèmes rencontrés dans cet arrondissement. «Nous allons nous battre, par exemple, pour que tous les enfants nés dans le 5e puissent, sans exception, disposer d’un document d’état civil légal. Ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui, car de nombreuses naissances ne sont pas déclarées», a-t-il fait observer.

De son avis, pour mettre un terme à cela, ils feront installer dans chaque maternité un service d’état civil dont la mission sera d’établir sur place, les actes de naissance. «Les parents n’auront plus à se déplacer», a-t-il dit.

Il invoque autant la décharge publique de Mindoubé située dans cet arrondissement pour lequel il concourt. S’il fait noter que cette décharge, la plus grande du pays, est totalement dépassée depuis de nombreuses années, Michel Ongoundou Loundah invite à trouver, d’urgence, des solutions qui, selon lui, existent.

«Comme partout dans le pays, notre arrondissement n’échappe pas au fléau de la toxicomanie, surtout chez les jeunes. Plutôt que de stigmatiser ou de diaboliser les drogués, il faut penser à les aider. Notre expérience dans l’ONG Agir pour le Gabon nous sera très utile à ce sujet», a-t-il également préconisé.

Dans sa liste composée des représentants de l’UN et de Réagir, il compte quasiment autant de femmes (12) que d’hommes (15) aux profils variés. Une donne visant à faire place à la parité tant vantée dans le pays.

 
GR
 

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