Annoncée en octobre dernier dans une déclaration commune des gouvernements américain et gabonais, la collaboration entre le ministère de l’Intérieur et le Consortium pour le renforcement des élections et des processus politiques (CEPPS) s’est concrétisée vendredi avec la signature à Libreville d’un mémorandum d’entente dans le cadre de l’organisation des prochains scrutins dans le pays.

Les représentants du ministère de l’Intérieur et du CEPPS, le 10 janvier 2025 à Libreville. © D.R.

 

Vendredi 10 janvier à Libreville, des représentants du CEPPS et ceux du ministère de l’Intérieur ont signé le mémorandum d’entente en prélude aux élections politiques prévues cette année au Gabon. L’annonce de cette signature avait été faite le 3 octobre 2024 par les gouvernements américain et gabonais dans une déclaration commune dans laquelle les deux parties affirmaient leur intention de «rehausser» leur partenariat, notamment à travers les mécanismes de l’initiative Transition démocratique et politiques africaines (ADAPT) en vue de l’organisation d’élections libres, régulières et transparentes au terme du processus de transition en cours.

C’est donc dans le cadre de cette initiative qu’intervient la signature de ce MOU avec le principal organisateur des prochains scrutins au Gabon. À travers le CEPPS, l’administration dirigée par Hermann Immongault bénéficiera ainsi d’une assistance technique. «Cette assistance technique comportera également un soutien aux journalistes et à la société civile pour la surveillance du déroulement des élections tout au long de la période de transition», précisait déjà la déclaration commune, il y a trois mois.

«L’Accord vise à renforcer la coopération dans le cadre de l’appui aux processus électoraux et à la consolidation des fondations démocratiques au Gabon», a précisé le ministère de l’Intérieur rappelant que le CEPPS a pour but de promouvoir la bonne gouvernance et les droits démocratiques en fournissant une assistance technique aux responsables électoraux, aux partis politiques, aux organisations de la société civile et aux médias légalement reconnus.

 

 
GR
 

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