Conformément à son engagement de promouvoir et de favoriser la mise en œuvre efficace de politiques sensibles à l’égalité de genre dans le monde, ONU-Femme va accompagner le Gabon à travers le ministère de la Justice, dans le cadre de sa politique publique en faveur de l’égalité hommes-femmes.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, et la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONU-Femmes, Oulimata Sarr, le 20 avril 2022. © D.R.

 

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a reçu en audience le 20 avril, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONU-Femmes, Oulimata Sarr. Les deux personnalités ont examiné les voies et moyens d’une coopération entre le Gabon et l’institution onusienne dans le but de «promouvoir la parité et l’autonomisation des femmes au Gabon».

Au cours de cette rencontre, Oulimata Sarr a indiqué au ministre de la Justice un ensemble de préoccupations et défis pour lesquels les Nations unies souhaitent accompagner le gouvernement gabonais dans le cadre de sa politique publique en faveur de l’égalité hommes-femmes. Il s’agit  notamment du renforcement de la représentativité des femmes dans l’espace public et politique et de l’autonomisation économique des femmes.

Le premier chantier permettra d’offrir au ministère de la Justice des formations et des expériences développées au sein du système des Nations unies en matière de formation des femmes à la participation politique ; à travers le «Manuel de formation des femmes candidates» élaboré par l’ONU. «Ce type de formation, permettra sans doute d’améliorer la mise en œuvre de la mesure du mentoring politique contenue dans le programme Gabon-Egalité», a indiqué la diplomate onusienne.

L’autonomisation économique des femmes, perçue comme un catalyseur de dividendes en termes de paix et de prospérité serait très utile, du fait qu’il n’existe pas au Gabon des financements spécifiques dédié à l’accompagnement de l’entreprenariat féminin.

Oulimata Sarr a invité les autorités gabonaises à s’inspirer des exemples développés ailleurs, notamment au Sénégal où il existe un fonds spécial destiné à l’entreprenariat des femmes et des jeunes mis en place avec le concours des partenaires internationaux tels que l’AFD et la BAD. La diplomate onusienne a aussi évoqué la nécessité pour le Gabon, de faciliter l’accès des entrepreneurs femmes à la commande publique pour permettre le développement d’un véritable réseau d’entrepreneures féminins.

La Garde des Sceaux a assuré à son hôte sa disponibilité à travailler avec le bureau régional de l’ONU-Femmes, pour une meilleure mise en œuvre du programme Gabon-Egalité.

 
GR
 

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