eGabon SIS : vers un hôpital sans papier
Le vice-premier ministre de la Transition, Alexandre Barro Chambrier, a remis ce vendredi 16 février le contrat d’acquisition d’un système d’information santé clé en main au Consortium Tich Consulting – Gladius – BS Gabon. Ce projet, financé par la Banque mondiale, vise à moderniser et à harmoniser le secteur de la santé au Gabon par le numérique dans la pratique médicale.
Le secteur de la santé au Gabon va connaître une profonde transformation grâce au projet eGabon SIS, qui consiste à mettre en place un système d’information santé (SIS) intégré et performant. Ce projet entamé au début de la décennie 2010 et financé par la Banque mondiale dès octobre 2016 a été confié au Consortium Tich Consulting – Gladius – BS Gabon, qui a remporté l’appel d’offres lancé par le ministère de la Santé.
Le contrat d’acquisition du SIS a été remis officiellement le 16 février par le vice-premier ministre de la Transition, Alexandre Barro Chambrier, au représentant du Consortium, Mohamed Abbad Andaloussi, en présence du ministre de la Santé, le Professeur Adrien Mougougou, et du représentant de la Banque mondiale au Gabon, Aïssatou Diallo.
«Le gouvernement de la République souscrit avec une conviction certaine à ce projet dont l’ambition est de réformer notre système d’information de santé en adéquation avec les orientations du président de la Transition, Brice Cloraire Oligui Nguema. Dans cette perspective, le patient se trouve désormais au cœur d’une meilleure coordination des soins et d’un meilleur partage des données médicales entre personnels du métier», a témoigné le Vice-Premier ministre de la Transition.
La responsabilité du Consortium Tich Consulting – Gladius – BS Gabon
Le Consortium Tich Consulting – Gladius – BS Gabon sera chargé de la conception, de la fourniture, de l’installation et de l’intégration du SIS, ainsi que de la formation et de l’accompagnement des utilisateurs. Il devra également fournir les équipements nécessaires au bon fonctionnement du SIS, tels que des serveurs, des switchs, des pare-feu, des antivirus en passant par les modules de gestion de l’environnement, l’infrastructure technologique mise en place sera robuste et sécurisée, garantissant la confidentialité des données médicales et la continuité des services. «L’importance de l’interconnexion est de raccorder les 23 structures de santé, ou 23 sites pilotes. Il s’agit de 10 sites en fibre optique et 13 en faisceau hertzien», a souligné le ministre de la Santé, le Professeur Adrien Mougougou.
Le SIS est un outil stratégique pour le développement du secteur de la santé au Gabon, qui permettra de : améliorer la qualité et la sécurité des soins, en facilitant l’accès aux informations médicales des patients, le suivi des prescriptions, le partage des données entre les différents acteurs de la santé, renforcer la gouvernance et la gestion du système de santé, en assurant un meilleur pilotage des ressources humaines, matérielles et financières, une meilleure planification des besoins, une meilleure évaluation des performances, favoriser la recherche et l’innovation, en exploitant les données collectées par le SIS pour produire des analyses, des statistiques, des indicateurs, etc.
Le SIS comprendra plusieurs modules, tels que le dossier médical électronique, le système d’information hospitalier, le système d’information de la pharmacie, le système d’information de la santé publique, le système d’information de la formation, etc.
«Au moment où nous procédons au lancement officiel du contrat pour l’acquisition et le déploiement du nouveau SIS, il appartient aux différents acteurs qui interviennent dans le processus de la prise en charge médicale de s’approprier ce projet. (…). Il est tout à fait convenable, qu’en tant que praticien, je formule cette phrase, en disant jouons pleinement notre partition pour emmener le système d’information de santé vers un hôpital sans papier», a souhaité le Professeur Adrien Mougougou.
1 Commentaire
Apparemment ça ne gêne pas les autorités qu’il n’y ait aucun gabonais parmi les entreprises ayant gagné l’AO, ils font la même chose que l’ancien régime c’est pathétique.