EEML : Sortie de la Promotion «Issoze Ngondet»
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a assisté, le 11 juillet 2017 à Libreville, à la cérémonie de remise de parchemins de fin de formation à 60 officiers stagiaires de l’École d’État-major de Libreville (EEML), dont il est le parrain.
Scène de décoration et de congratulation des diplômés de la 19e promotion de l’EEM de Libreville, le 11 juillet 2017. © Gabonreview
Baptisée promotion «Frank Emmanuel Issoze Ngondet», du nom du premier ministre gabonais, la 19e promotion de l’EEML, riche de 60 officiers stagiaires provenant de 19 pays membres de quatre sous régions africaines.
© GabonreviewAvant de s’adresser à ses filleuls, Emmanuel Issoze Ngondet a salué les performances du ministère de la Défense nationale. Un département traduisant bien, selon lui, par son action, tout l’intérêt que le gouvernement accorde au volet formation dans ce contexte de menaces permanentes sur la paix. Dans ces gratitudes, le Premier ministre a rendu un réel hommage au commandement, à l’encadrement, ainsi qu’au corps enseignant de cette école dont la rigueur, la culture de l’excellence et le dévouement constituent le fondement du succès. La «coopération fructueuse» entre le Gabon et la France, représentée par l’ambassadeur, Dominique Renaux, a également été appréciée.
S’adressant à ses filleuls, le chef du gouvernement leur a demandé d’être des officiers modèles, instruits de la vision moderne de «leurs hautes missions, exemplaires en toutes circonstances, dignes de l’école», qui les a formés. Il les a, en outre, exhorté à cultiver le sens de responsabilités, de loyauté ainsi que le goût de l’effort. «Soyez, en tous points de vue, dévoués à l’idéal qui vous a engagé au choix de la carrière militaire», leur a-t-il commandé.
Présentant cette formation, le commandant de l’EEML, le colonel Lucien Kouyi a relevé que le résultat auquel ils sont aboutis a été possible grâce à l’expertise et au savoir-faire des cadres français et gabonais. Dès lors, a-t-il indiqué, «la crédibilité de chacune des parties repose, en effet, dans sa capacité à assumer pleinement ses responsabilités, conformément aux dispositions contractuelles, et ce, quelles que soient les conjonctures».
Pour sa part, l’ambassadeur de France, Dominique Renaux a déclaré que ce 11 juillet est, sans doute, pour les officiers nouvellement diplômés, un jour important en ce qu’il «consacre l’aboutissement de près de 5 mois de scolarité passés au sein de cette école au prestige de plus en plus affirmé et reconnu année après année».
Rappelant que ces officiers proviennent de 19 pays membres de quatre sous régions africaines, le diplomate français a souligné que cela est un «bel exemple parmi tant d’autres d’une évolution affirmée vers une intégration toujours plus marquée des institutions de ce continent». S’appesantissant sur l’intégration régionale, le représentant de Paris à Libreville a ajouté : «le creuset de diversité où vous avez vécu cinq mois de formation intensive vous aura permis de mieux appréhender les enjeux qui se posent à votre continent et à vos pays respectifs, à mieux vous connaître et à mieux apprécier vos qualités mutuelles. De cette connaissance réciproque, découlera votre aptitude à pouvoir, un jour, travailler ensemble, dans le cadre de vos futurs missions, avec les hauts responsables militaires de demain, c’est-à-dire vos anciens camarades».
Le ministre chargé des Affaires présidentielles et de la Défense nationale, Etienne Massard Kabinda a, à son tour, invité les officiers à rester fidèles aux valeurs qui ont guidé leur choix. Il leur a demandé à ne point s’en écarter et ce, quel qu’en soit les circonstances afin d’exercer dans leurs pays respectifs, les futurs fonctions qui leurs seront confiées avec abnégation et dignité.
Fruit de la coopération entre la France et le Gabon, l’EEML, école de haut niveau crée en 2002, a déjà formé près de 700 officiers de 22 nationalités aux techniques d’Etat-major. A vocation sous régionale, elle a toujours marqué un attachement au respect de sa devise, à savoir : « Cultiver l’Excellence ». Ce qui fait d’elle, une référence en matière de formation militaire dans le continent et dont l’élitisme dans le domaine de l’enseignement militaire du premier degré est unanimement reconnue au niveau international.
3 Commentaires
Il ne se prénomme pas Lucien, mais Félicien
Voilà des gens qui ont la chance d’avoir pour parrain un ancien du Cuspod, l’école des cadres du PDG. Je ne doute pas de la pertinence des conseils qu’il leurs donnera en matière d’obséquiosité, de lèche botte, de manque de dignité.
Lui qui a été si remarqué lors débat africain avec RNO et JGNA. Il était d’accord avec RNO.
Pourvu que les bb ne soient pas ausi nuls que le Papa
Le CUSPOD a l époque, c etait l universite des cartouchards.