Éducation nationale : le SEAEN, un nouveau syndicat dans l’arène

À l’instar de ceux existant parmi lesquels le SENA, une des plus anciennes organisations syndicales du pays, le Syndicat des enseignants et des administratifs de l’éducation nationale (SEAEN) entend prendre part, aux côtés du gouvernement, à l’amélioration des conditions de travail des professionnels du secteur pour une école publique gabonaise rénovée.

Raphaël Mbombe, président du Syndicat de l’éducation nationale (SENA). © Gabonreview/Capture d’écran Gabon 1ère

À l’instar du Syndicat de l’éducation nationale (SENA) et des différentes organisations affiliées à la Confédération nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), le Syndicat des enseignants et des administratifs de l’éducation nationale (SEAEN) entend lui aussi œuvrer à l’amélioration des conditions de travail des professionnels du secteur, notamment en soutenant et accompagnant les initiatives gouvernementales en la matière. Assurant devoir agir différemment des syndicats du secteur qui existent déjà, la nouvelle organisation dit poursuivre l’idéal d’une école publique rénovée avec des offres d’enseignements adaptées au monde actuel.

«Le SEAEN se propose d’amener, au moyen d’un syndicalisme réaliste et de proposition, les pouvoirs publics et l’opinion nationale à prendre conscience de l’état de délabrement de l’école publique gabonaise», a déclaré le week-end dernier Raphaël Mbombe, président du nouveau syndicat.

C’est en janvier 2019 que le SEAEN a été créé selon ses responsables. L’installation de ses cadres et le lancement officiel de ses activités interviennent donc trois ans après. La nouvelle organisation est déjà courtisée par les confédérations, à l’instar du Cosynap dont le président Joël Ondo Ella l’exhorte à ne pas faire cavalier seul à cause des enjeux du moment qui, selon lui, impose d’évoluer au sein des grands groupes pour voir ses ambitions se matérialiser.