Éducation nationale : le chambardement de la rentrée des classes
Après l’avoir d’abord fixée au 17 octobre, le ministre de l’Éducation nationale a, dans un communiqué officiel publié le 9 octobre 2016, annoncé le report sine die la rentrée de classe 2016-2017. Élèves, parents, chefs d’établissement en sont totalement désappointés.
Le ministre de l’Éducation nationale, vient, dans une un communiqué officiel publié le 9 octobre de repousser sine die la rentrée des classes au Gabon. Fixée préalablement au 17 octobre, la rentrée scolaire de cette année est donc reportée à une date indéterminée.
Tout en rassurant les parents d’élèves de la volonté du gouvernement à remettre les choses dans l’ordre, Florentin Moussavou justifie ce report par un souci de «régler des problèmes administratifs et matériels». «Il n’y a rien qui coince. Elle aura lieu. Je voudrais rassurer l’ensemble des parents et des élèves par rapport à la volonté du gouvernement de faire que les choses se passent dans les meilleures conditions possible», a rassuré le ministre.
Par ailleurs, sans explication aucune, les responsables des structures scolaires du publiques, privées laïques et confessionnelles du territoire national ont été obligé par les services du ministère de l’Éducation nationale de fermer leurs établissements et suspendre les cours jusqu’à nouvel ordre. Si rien n’indique que le lycée français Blaise Pascal et les écoles conventionnées sont également concernés, il y a en tout cas qu’au soir du 10 octobre, aucun parent n’a été notifié de la fermeture de ces établissements, tout comme les élèves de l’École internationale Le Ruban Vert dont la promotrice est Sylvia Bongo vont continuer à s’instruire, leurs parents n’ayant non plus été notifiés de quoi que ce soit.
La décision du ministère de l’Éducation nationale plonge les responsables des écoles privées dans l’embarras, ce d’autant que certaines d’entre elles ont déjà débuté les cours. «Conformément aux injonctions du ministre de l’Education nationale et indépendamment de notre volonté, nous sommes dans l’obligation de fermer l’établissement jusqu’à nouvel ordre. C’est avec un grand désarroi que nous nous devons de suivre les consignes et réglementations prises par celui-ci», a indiqué la direction de l’école privée Bambino village dans une note à l’ensemble des parents d’élèves.
Cette décision jugée surprenante par certains responsables d’établissements et parents d’élèves n’est pas pour rassurer quant à la bonne conduite de l’année scolaire 2016-2017. «C’est une première au Gabon, que pour une raison ou une autre, les établissements privés ayant commencé les cours sont tenus de suspendre leurs activités en attendant que ceux du secteur public s’organisent et soient prêts à reprendre le chemin de l’école», a lancé un parent d’élève ulcéré par la mesure. «Pourquoi n’y a-t-il aucune explication à cette décision ? Pourquoi entretenir le mystère autour des motivations du ministre ? Qu’on nous dise concrètement ce qu’il y a ou ce que risquent nos enfants en allant à l’école ? Les écoles vont-elles nous rembourser le mois non consommé ?», interroge une autre. Certains établissements concernés par la décision ministérielle entendent ne pas s’y plier, tout comme ils ne se voient pas dans une opération de remboursement des frais de scolarité encaissés. Interrogés, quelques élèves du collège d’enseignement catholique Calasance à Libreville, ont soutenu que la direction de l’établissement n’entend pas se soumettre aux injonctions du ministre de l’Éducation nationale.
Face à ce chambardement, l’autorité de tutelle n’affiche pas moins la sérénité : «les rentrées administratives et scolaires auront lieu aux dates qui seront communiquées ultérieurement par voie de presse», assure le ministre.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
37 Commentaires
Je pense en toute franchise et pour garantir une égalité de chance véritable que nous nous organisons pour que nous boycottons egalement les cours dans les établissements blaise Pascale, le ruban vert et les autres établissement qui continuent à enseigner… il faut promouvoir « l’égalité des chances » chère au chef de l’Etat.
Tu bête ou quoi ? Blaise Pascal, le Ruban Vert et d’autres sont sous tutelle du système éducatif français, rien à voir avec le système moutouki gabonais. Le Gabon est un pays insolite tout ce qui se passe ou se fait dans ce pays est hors normes. Bientôt il sera isolé de la communauté internationale.
Toi aussi t’es pas loin d’etre bete aussi malheureux et malfrat Powè Powè….C’est vrai que blaise pascal appartient a l’etat français mais sache que ruban est pour la premiere dame …..renseigne toi espece de malfrat
C’est toi le malfrat et tu es bête. Si tu t’es bien renseigné tu aurais su que le Ruban Vert est sous tutelle du ministère français de l’éducation en qualité d’établissement privé. OK ?
on conclut que vous êtes tous le deux bêtes puisque vous ne pouvez pas échanger sans injure!!!
Si la fermeture répond à des questions administratives et matérielles (affectations,table-bancs,etc) pour quoi les privés qui ne demande rien de tout cela se voient ils obligés de fermer?Et pour quoi pas tous les privés?
La réponse est simple,Ali prépare un coup tordu à partir du 15 octobre…
[…] Source link […]
C’est l’égalité des chances… Ou plutôt l’égalité des « malchances »… Pas d’école au public du pauvre, alors pas d’école au privé du pauvre…
Pendant ce temps vos enfants, bande d’incompétents, apprennent bien ailleurs… Là où d’autres que vous gèrent.
Michel Dirat, Berthe et Jean, et Paul Kouya ont ils aussi stoppé leurs cours chers gouvernants de la honte?
Cupides, menteurs, incompétents, arrogants et violents : la marque de fabrique des Émergents !
Mr, vous je ne crois pas que vous avez déjà été objectif dans votre vie de politicien… Il ne vous a jamais effleuré l’esprit que si on stoppait les cours dans certaines écoles privées c’est pour que tout le monde puisse suivre le même programme?et pour ce qui est de Ruban vert, Blaise Pascal, Berthe et Jean, tous suivent un programme français. Ils ne passent pas le meme bac que nous. Vous etes intellectuel je crois, donc agissez en conséquence comme tel. Sur ce bye bye
Ruban Vert (sic) ne suit pas un programme français, c’est un établissement de statut ‘flou’ qui se veut antenne scolaire de l’ambassade des états-unis…
Le ministère nous fait comprendre que le retard est du aux affectations livraisons de tables bancs etcc. Les écoles privées de programme gabonais ou pas sont elles concernées par ces problématiques? En réalité NON. Le ministère n a pas évoquer des préoccupations de PROGRAMME mais de LOGISTIQUE.
Merci de noter que les établissements privés pour la plupart fonctionnent avec le programme français. C’est bien vrai que nous voulons être l’avocat de l’égalité des malchances , mais la quand même c’est la preuve des amateurs multiplié par 1000 comme le disait AMO.
Donc pour suivre l’école au GABON il faut adopter le programme français. Dans quel monde sommes nous , ah oui comme l’émergent en chef n’a appris nulle part , il vous fait payer le prix de s son incompétence à tous les niveaux
Jean-Gaspard,
voilà des épithètes qui se rapprochent du criminel…frissons. La lobotomisation des foules comme arme de pouvoir, relire 1984 de Georges Orwell. on y est…
Mais bon sang, ou va le Gabon ? Comment peut on interdire les établissements privés de faire cours.
Pendant ce temps les établissements français fonctionnent et l’établissement de Sylvie Bongo fonctionne aussi. Les pauvres gabonais n’ont plus droit à l’instruction
L’UNESCO est complice du pourrissement du système éducatif moutouki du Gabon parce qu’elle valide les années scolaires et académiques façon façon du Gabon. Comment expliquez-vous qu’un étudiant ayant obtenu son Bac s’exprime ainsi : « il faut la dire que je veux lui voir » ou bien une étudiante en 3ème année BTS : »je suis au courante de cette histoire » ou « elle veut se comparaître à moi » etc…
le martyr…
Mdr…à défaut d’en pleurer!
Le martyr, toi même ton niveau de culture générale laisse à désirer…il n’y a pas de 3e année BTS, le BTS c’est 2 ans de formation.
Avant de venir faire des remarques il faut se renseigner, OK ? Cela fait combien d’années seulement que le BTS se prépare en 2 ans au Gabon ? Quand L’INSG se trouvait dans l’enceinte de L’UOB le BTS se préparait en 3 ans ; quand Mmes Sophie Ntoutoume Emane et Monique Orango Berre étaient directrices de L’ENSS (actuel IUSSO) le BTS d’assistante de direction se faisait en 3 ans. C’est plus tard qu’on a ramené le BTS à 2 ans pour s’adapter au système français.
Tu as quel âge toi pour me reprendre ? Tu ne sais même pas qu’il existait à Libreville des grandes écoles comme ENSIL déportée à L’USTM ou L’ENSS.
Objectif man tu es la preuve tangible que le niveau de culture générale des jeunes gabonais est limité. Si devait passer un concours ou ce sujet serait sorti, tu aurais échoué d’office. J’ai fait mon secondaire au LNLM quand Luc Marat Abila était proviseur nous donc pas le même niveau de culture générale. Tu n’as pas connu GABOMA ou le stade Révérend père Lefèvbre encore moins « la maison blanche » cinéma le Gabon.
Les erreurs de ce commentaire sont dues à mon clavier et non à mon niveau d’orthographe ou de grammaire
quel bavard ce martyr!!!! la ferme!!!!!!!!!!!!
Qui t’a sonné vieille cloche ? T’es pas obligé de me lire. Si tu réagis à mes commentaires c’est que tu t’y intéresses. Puisque tu aimes me lire tu seras servi
Apparemment, on ne sait plus ou l’on va.le Gabon va finir par sombrer. Le secteur le plus important devient le plus maltraité….
Il aurait été opportun que le Président s’en inquiète auparavant, pour preuve de sa lucidité. Envoyer son Ministre faire cette déclaration qui n’a pas de sens, n’est pas digne. La parole politique restera vaine et déconnectée des urgences si elle persiste à se réduire à des opérations de communication et d’auto-valorisation.Devons nous rappeler au gouvernement que : L’éducation est un droit humain vital, qui joue un rôle crucial dans le développement humain, social, et économique d’un pays.
Peut on imaginer un pilote de ligne non instruit ni maitre de soi, et qui perdrait ses moyens au moindre incident.
Le problème n est pas de savoir si tel ou tel établissement privé dispense un programme gabonais ou pas ?
Ces établissements privés sont ils que le territoire gabonais ? Oui. Le ministère a t il demande aux établissements privés de fermer ? Oui. Donc pourquoi faire un poids deux mesures ?
Soit c est égalité des chances pour tous, soit il laisse tous les écoles privées tranquilles et exercer. Berthe et Jean appartient à Mborantsouo Ruban vert a Sylvia Bongo. Leurs écoles tournentcdonc qu il laisse aussi les autres tourner.
Il aurait été opportun que le Président s’en inquiète auparavant, pour preuve de sa lucidité. Envoyer son Ministre faire cette déclaration qui n’a pas de sens, n’est pas digne. La parole politique restera vaine et déconnectée des urgences si elle persiste à se réduire à des opérations de communication et d’auto-valorisation.Devons nous rappeler au gouvernement que : L’éducation est un droit humain vital, qui joue un rôle crucial dans le développement humain, social, et économique d’un pays.
Peut on imaginer un pilote de ligne non instruit ni maitre de soi, et qui perdrait ses moyens au moindre incident.
Le moment est venu d’innover et de bâtir.
On parvient a confirmer et organiser la CAN 2017 pendant les troubles post-electoraux… Mais pas a garantir l’education de nos enfants aux niveaux les plus elementaires. Eh ben… Triste.
Le Gabon, un pays a deux vitesses avec deux systèmes d’enseignement, où l’égalité des chances?
Du temps de Marat Abila Proviseur au Lycée Léon Mba,les petits blancs étaient logés à la même enseigne que le petit Gabonais et débroussaient l’herbe quand ils étaient punis au même titre que tout Lycéen de cet établissement.
Complexé comme d’habitude, Bongo Omar a laissé naître sur le sol Gabonais l’apartheid scolaire en laissant aux français le soin de créer une école à deux vitesses et le résultat est là. Un BAC MOUTOUKI pour les Gabonais lambda qui ne peuvent accéder à l’école des riches et le Bac étranger qui vous donne droit à vous inscrire dans les universités hors Gabon sans trop de difficultés.
Les émergeants sont dans la ligne droite tracée depuis longtemps par le pouvoir PDG et il n’est pas question que çà change.
Edith Lucie Bongo née Sassou Nguesso a crée l’école Dirat du nom de son grand père maternel, la femme d’Ali qui s’appelle même comment a fait son Ruban vert, d’ici là, la femme du perroquet national sieur Bilié Bi NZé construira surement la sienne. Marie Madeleine Mbouarantsouo y veille jusqu’à sa mort.
Totalement d’accord toi.@apindji
C’est vraiment triste…
Vive le Gabon émergent à l’horizon 2025. Nous y arriverons avec une jeunesse mal formée et socialisée avec des méthodes et des valeurs de tricheurs.
Les Gabonais sont majoritairement fonctionnaires de leur Etat, je les met au défi de ne pas travailler indéfiniment
Que cet État là versent d abord ce qu il doit a des fonctionnaires. Il s est engagé donc il n a qu a respecté sa parole.
… Si vous trouvez que l’éducation coute trop chère, essayez donc l’ignorance… de toutes façons, cette année c’est l’applicabilité du système qui perd gagne institué par la miss du hautogooué dans le système éducatif gabonais
« Accablé »
Jean Jacques ou es-tu passé? je ne vois aucun commentaire de ta part!!! Hein dis nous quelque chose!!!
Ceux qui militent pour la grève ont inscrits
leurs enfants dans des établissements privés.La mesure prise par le ministre qui
à tout arrêter fait paniquer certains partisans de la grève. A malin, malin et demi