Invités à reprendre le travail le 11 mars courant, les enseignants maintiennent leur mouvement de grève. Plus que jamais, il est à craindre que l’année de ne soit pas validée.

Enseignants à la sortie de l’assemblée générale du 11 mars 2015 à Libreville. © facebook/LaPageDePaheofficiel

Enseignants à la sortie de l’assemblée générale du 11 mars 2015 à Libreville. © facebook/LaPageDePaheofficiel

 

L’année scolaire 2014-2015 sera-t-elle sauvée ? Rien n’est moins sûr, à en juger par la tournure que prennent les évènements. Après un communiqué du gouvernement, publié la veille, les appelant à une reprise du travail le 11 mars dernier, les enseignants campent sur leur position, en dépit menaces de suspension de salaires brandies, le 10 mars dernier, par la présidence de la République. «Nous ne reprendrons pas le travail. Nous irons jusqu’au bout», a rétorqué une responsable syndical. Or, considérant que les engagements pris lors de la réunion de travail du week-end dernier ont été scrupuleusement tenus, le gouvernement estime que «rien ne s’oppose plus à une reprise du travail».

Pour le gouvernement, «il ne saurait être question, quelles que soient les revendications, de prendre les écoliers et les étudiants en otage pour des questions de rémunération». «L’Etat entend garantir le respect des libertés citoyennes, la sécurité des personnes et des biens, le droit au travail et les dispositions législatives et réglementaires qui régissent le droit de grève dans la Fonction publique», affirme l’exécutif, assurant les travailleurs, parents et élèves que «toutes les mesures seront prises pour l’accès libre aux établissements publics». Sur le terrain, notamment à Libreville, on a ainsi pu observer que des éléments des forces de sécurité ont été déployés dans tous les établissements.

Si pour l’heure, le paiement des arriérés de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 4e trimestre est effectif à Libreville, l’intégration des agents du pré-primaire dont les dossiers sont conformes avec effet de solde au 25 avril 2015, et la promesse du nouveau système de rémunération visant à améliorer les salaires des agents du secteur public ont également été pris en compte. N’empêche, les grévistes réclament l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel de garantie (Smig) de 80 000 francs à 150 000 francs au minimum et 300 000 francs au maximum et la revalorisation du point d’indice de 400 à 425 francs. Or, le gouvernement a opposé une fin de non recevoir à ces doléances, estimant que cela est «insoutenable pour le bon fonctionnement de l’Etat, la poursuite des investissements et la mise en œuvre du Pacte social».

Avec ce refus, couplé aux menaces brandies par la présidence de la République, la tension est montée d’un cran. A l’issue de l’assemblée générale du 11 mars dernier à Libreville, les enseignants ont réaffirmé leur position de fermeté : pas de reprise des cours sans mesures concrètes. Une position adoptée à l’intérieur du pays, à Port-Gentil notamment, où les élèves ont été une nouvelle fois sortis des salles de classe. Ces derniers entendent bien organiser le 13 mars prochain, une marche pacifique. Le ton est définitivement donné dans cette crise. Et plus que jamais, le spectre de l’année blanche plane.

 

 
GR
 

18 Commentaires

  1. zobolus dit :

    Bien fait pour ali.
    Il veut gouverner par la force l’arrogance, la menace et le chantage. Mais les vrais Gabonais vont lui montrer qu’après tout ce pays leur appartient. Bravo à vous chers enseignants.
    On ne fait pas l’omelette sans casser les oeufs.
    C’est ce qui arrive lorsqu’on veut être pesident d’un pays mais avec un QI proche de 0. qu’ali aille maintenant recruter les enseignants au benin ou au nigerien chez ses frères

    • mouthou dit :

      Bravo en effet, mais mon frère il n’y a pas que les enseignants qui doivent se mettre en avant, comme nous le constatons. Non, tous les fonctionnaires doivent se mettre en arrêt de travail illimité. Le combat est « Nôtre ». Oui, il est a nous tous! Ne laissons pas nos frères de l’enseignement, seuls porter la charge de ces revendications qui nous profiterons.
      Qui est indexé comment mauvais patriote? « L’enseignant, bien sûr….!
      Les fonctionnaires non enseignants ou membre du corps médical sont des carriéristes, ils sont toujours à l’affût d’une nomination ou autre gratifications individuelles. C’est la raison pour laquelle dans les administrations, il y a des faux culs qui se pointent au bureau quand ont dit grève illimitée sans service minimum.

  2. Bassomba dit :

    Ce n’est pas Ali qui va perdre une année scolaire, ni ses enfants; mais ce sont les nôtres!

    • messowomekewo dit :

      Et alors,il vaut mieux de perdre une année que toue une vie parce que au finish les diplômes délivrés au Gabon ne valent pas grand chose hors du pays, à cause d’un système éducatif très approximatif et des dirigeants pas du tout crédibles . Et d’ailleurs pourquoi pensez-vous que leurs enfants n’apprennent pas dans nos établissements poubelles? ils sont tout simplement conscients du bordel qui y règne…

    • Don Corleone dit :

      On ne peut pas faire une omelette sans casser les oeufs, c’est dommage pour nos enfants mais dans la vie il faut des fois faire des sacrifices: les syndicats assurent et assument leurs responsabilités que le gouvernement assure aussi les siennes alors de grâce arrêter avec les rhétoriques: »ce n’est pas Ali qui va perdre une année blanche, ni ses enfants , mais ce sont les notre »Que le gouvernement prouve des solutions à ce problèmes il est écrit quelque part « gouverner c’est prévoir »

  3. eternite dit :

    depuis 1992 et l’assassinant de madame Martine Oulabou, les enseignants gabonais réclament de meilleurs conditions de vie et de travail pour nos enfants !!! Ces enseignants ne se battent pas pour remplir leur comptes bancaires, mais pour assurer aux enfants des Makaya une chance de réussir dans la vie.

    23 ans après, le même pouvoir, ne propose que la même recette, la peur et l’intimidation !!!

    Vous ne pouvez soumettre un peuple dès lors qu’il se bat pour la survie de ses enfants….à méditer

  4. CANTON LEYOU dit :

    « On ne tire pas un ver à soi(TSOMBI OU PERSE BAMBOU) avec brutalité », sagesse de mon grand père. Ou, attiré son chien vers soit avec une chicotte à la main. AMATEURISME QUAND TU NOUS TIENS.
    Cordialement.

  5. Miss T dit :

    La politique du bâton et de l’arrogance si cher à Ali Bongo est un coup d’épée dans l’eau.Nous irons jusqu’au bout et le vaudou de son béninois chéri n’y pourra rien. Le pouvoir ne vous appartient pas, le palais de la République, le Gabon ne vous appartiennent pas, tout ça appartient au Peuple, sachez-le et nous sommes entrain de vous le démontrer et nous allons cogner fort dorénavant. Plus vous nous menacez, nous brimez, plus vous nous donner l’envie d’aller de l’avant dans nos revendications qui peuvent trouver satisfaction avec 1% de l’argent que vous dilapidez pour l’achat de vos villas et autres avions privés qui deviennent par malédiction des cercueils volants. Attention, la SANCTION dont parlait votre père est en passe de s’abattre sur vous. Continuez à faire le ngounda ngounda dans zéro.

  6. Le Sage dit :

    Chers amis,
    Il est malheureux que les agents publics soient obligés d’en arriver là; mais très honnêtement, il semble que ce soit le seul langage que comprenne le gouvernement et le président de la République, si tant est qu’ils comprennent quelque chose. Car, si ces pères et mères de famille, si ces parents d’élèves se résignent à se laisser mourir de faim dans les semaines à venir, s’ils acceptent de consentir à la perte d’une année scolaire pour leurs progénitures, ce ne peut être qu’à contre-cœur. Au fond, quelle différence y a-t-il entre les salaires de misère qu’ils perçoivent aujourd’hui et la perspective de leur suspension? En réalité, il n’y en a pas de bien grande.
    Le gouvernement, et avec lui quelques supposés grands économistes, nous explique que la revalorisation des salaires demandée n’est pas soutenable. Je prétends que ces éminentes personnalités sont soit de mauvaise foi soit incompétentes lorsqu’ils le disent. Car, il est bel et bien possible de revaloriser les salaires des fonctionnaires gabonais avec justice et équité en restant quasiment dans les proportions de la masse salariale pour 2015, à savoir 730 milliards de francs CFA. Et pour cela, il faudrait:
    – Rendre digestes les très hauts salaires, ceux qui dépassent les 10 millions de CFA par mois primes comprises (dans des pays sérieux, le salaire le plus haut d’une administration est de 22 fois le plus bas salaire);
    – Réduire le train de vie de l’Etat. Quelques exemples: USA, 15 ministres (ce qu’ils appelles les secrétaires), 100 sénateurs; Allemagne, 14 ministres, 69 sénateurs; Belgique, 18 ministres, 60 sénateurs; etc. Il faut aussi décongestionner les cabinets ministériels, entre autres, sans parler de toutes ces coquilles vides que sont certaines administrations.
    – Rendre digestes et publics les salaires des dirigeants (Président de la République, ministres, présidents d’institutions, représentants du peuple, directeurs généraux, etc.). A titre d’information, Obama, Merkel, Hollande… perçoivent un peu moins de 15 millions de CFA par mois; les ministres français touchent moins de 10 millions par mois. Inutile de dire que ces pays sont plus riches et plus peuplés que le Gabon.
    Une dernière chose pour terminer: un diplomate burkinabé touche 1,7 million de CFA par mois (le Gabonais, à peine 600 mille par mois). Ce pays est censé être très pauvre. Un professeur d’université touche 3,6 millions de CFA par mois; ce pays nous est frontalier et nous ressemble tellement.

    • Le Sage dit :

      NB: L’exemple du professeur d’université, pour un solde mensuel de 3,6 millions de CFA, concerne le Congo Brazzaville voisin.

      Comme vous le voyez, permettre aux agents publics d’avoir des salaires décents, justes et équitables, n’est pas chose impossible. C’est une question de bonne volonté, voire de compétence, voire des deux.

      Cordialement.

  7. Semibrunel dit :

    La promesse est une déte alor pourkwa le chef de l’executife refusu t’il de rialise une promesse que lui mm a promi et bien sur ces ts les fonctionairr qui devais entre en greve car sil ya augoumntation des salaire sa ne serai pas celemnt pour eu mais pour tous les fonctionaire

  8. Le Sage dit :

    NB. L’exemple du professeur d’université concerne ne Congo Brazzaville voisin.

    Cordialement.

  9. Isy Michelle dit :

    Tchuoooooo à Gabon à Léon Mba vient voir ce ton pays est devenu c’est pas croyable que personne n’aime son pays. Tout le monde a mis son intérêt personnel devant lui.

  10. John SIMPLIX dit :

    Il apparait clairement que le Gabon est entré dans une phase critique de son évolution. Cette grève en réalité est le reflet d’une lutte des classes dont la violence va aller crescendo, le contexte politique avec les élections de 2016 en ligne de mire constituant un puissant fertilisant.

    Ce qui se passe est tellement grave que même une alternance au sommet de l’état avec ceux qui pour l’heure prétendent être la solution, à savoir l’opposition actuelle en quête d’identité, ne suffira pas pour solutionner le problème.

    Alors que ce jour les PDGistes célèbrent leur traditionnel 12 mars, voici quelques assertions que nous soumettons à leur réflexion :

    1 – Comment une démocratie peut-elle se maintenir à l’ère du numérique (démocratie de l’information) avec une assemblée nationale dont la composition ne reflète absolument pas la représentation réelle du peuple et comme conséquence le transfert du débat démocratique de l’émicycle à la rue provoquant de dangereuses frictions directes entre le pouvoir gouvernant et les noyaux durs du pouvoir civil, dans un contexte de revendication générale des droits humains et sociaux ?

    2 – Une assemblée nationale clivée en deux coalitions politiques antagonistes arbitrées par des centristes (partis minoritaires, indépendant …) est-elle possible ? Cette génération de leaders politiques sera t’elle suffisamment humble pour inventer un compromis acceptable, dans une logique gagnant-gagnant ?

    3 – Est-ce qu’un Président issu de la génération OBO, c’est-à-dire qui possède quel que soit son bord politique, l’ADN du PDG et le supervirus de la paresse d’une génération habituée au luxe et à la vie facile, peut-il conduire la violente mutation, voire révolution devant engendrer la nouvelle république gabonaise ? Quelle est la part de véritable abnégation dans l’ambition de nos leaders politiques, se battent-ils plus pour eux ou pour le peuple ?

    4 – Est-ce que les Gabonais sont prêts à une alternance qui placera à la tête du pays un président issu d’un groupe ethnique dominant dont le majeur est le groupe Fang ? Que deviendrons les Tékés, groupe minoritaire, après cela ? A contrario, le pays peut-il continuer à être dirigé par une minorité ethnique aux pouvoirs totalement antinomique au concept même de démocratie, et dont la gouvernance et ses alliances historiques et extérieures ont produit cette société ivre d’injustice dans laquelle moins de 10% de nantis possèdent plus de 90% des richesses ?

    5 – L’homme qui par son âme a publiquement prêté serment debout devant le peuple gabonais comme Président de la République, Chef de l’Etat, l’a fait secrètement par son esprit, à genoux devant des maîtres que le peuple gabonais ne connait pas, et il leur a juré fidélité. Le Christ a dit : « Nul n’est plus grand que son maître, il suffit au serviteur d’être l’égal de son maître ». Question : Qui dirige le Gabon ? Au delà des chapelles politiques et de la préférence de tel ou tel leader, RIEN, RIEN et RIEN ne changera au Gabon, tant que cette question n’est pas élucidée. Car l’enjeu ici n’est plus politique mais ontologique et le véritable enjeux des deux prochaines décennies pour le Gabon et l’Afrique, c’est la souveraineté. C’est un processus qui lent car lié au niveau de connaissance et de conscience des peuples et qui exigent que tous les forces de progrès placent la formation, l’éducation politique et la géopolitique au coeur de leur matrice idéologique.

    6 – Le régime d’ABO est-il capable d’analyser les forces fondamentales, à l’origine des crises successives actuelles et de comprendre qu’elles sont la conséquence de l’émergence d’un nouvel ordre informationnel et social, dont la systémique pour la première fois est locale et globale, et dont le moteur est alimenté par une nouvelle dynamique de conscience des masses populaires, fruit de l’intelligence collective générée par la révolution du savoir et la puissance des technologies de la relation (réseaux sociaux). Si au 20ème siècle on pouvait museler le citoyen, contrôler la liberté d’association, censurer les médias, aujourd’hui NUL NE PEUX MUSELER une coalition de cybercitoyens, contrôler la création d’un réseau social, censurer youtube, C’EST FINI !

    7 – Les stratèges du PDG ont-ils compris que hier la démocratie, s’était des réseaux de pouvoir (régimes) contrôlant des individus citoyens votants (requérant leur vote dans la solitude de l’isoloir pour s’octroyer des pouvoirs illimités dans des constitutions taillées sur mésure), mais que la nouvelle démocratie est et sera le
    résultat d’un violent conflit (qui a déjà commencé) entre les réseaux de pouvoir (régimes politiques) et les citoyens, non plus isolés cette fois ci, mais eux aussi constitués en réseau de pouvoir civil (régime civil). En ce moment même, un régime civil constitué de citoyens en réseaux et déterminés n’est-il pas entrain de rendre caduque une décision du regime gouvernant,
    et ce malgré des menaces ?

    8 – Peuvent-ils comprendrent que le niveau de connaissance et de conscience de la nouvelle société civile sont les catalyseurs d’une nouvelle posture révolutionnaire ? C’est bientôt fini les chèques en blanc donnés aux politiques juste parce-qu’ils ont été élus. Les réseaux de citoyens (Syndicat, Caucus, ONG…) s’ingèrent désormais avec violence dans le contrôle de la gouvernance et la définition de la démocratie, et ils le font SANS DEMANDER L’AVIS DE QUI QUE SOIT, car c’est eux qui transfèrent leur pouvoir par le vote à des traitres qui une fois élus les tyranisent.

    9 – OUI nous pleurons pour nos enfants et pour les sacrifices consentis par la petite famille gabonaise d’ozangué qui entrevoit déjà les ténèbres d’une année blanche, mais qu’ils sachent que historiquement, le sacrifice collectif est toujours le signe annonciateur de la délivrance collective. Je refuse et rejette avec la plus grande violence le fait que dans mon pays le Gabon, une ménagère étrangère, sans papier, ne parlant pas français et ne possèdant généralement pas les compétences requises pour être nounou, puisse gagner autant sinon plus d’argent que la maîtresse qualifiée de la maternelle qui elle participe fondamentalement à l’éveil de l’intelligence de mon petit garçon, c’est innacceptable et non négiociable.

    10 – « Le sens que je donne à ma vie est net: Je vis pour rendre mon pays et le monde libres de toute exploitation. Je vis pour servir une cause juste, celle des hommes et non celle de l’argent. Ma situation administrative ne peut etre un frein à mon action – car elle est pour moi l’accessoire, un simple moyen de lutte et non une fin en soi. Je préfère être un manoeuvre à 80 francs par jour que d’être un chef de service touchant des milliers de francs par mois avec la condition de rester indifférent à la condition du peuple ». Ahmed SEKOU TOURE !

    LA VERITE CERTAINE EST AU MOINS LA SUIVANTE : LE PROCHAIN GABON NE SERA NI CELUI DE LA MAJORITE, NI CELUI DE L’OPPOSITION.

  11. sergio dit :

    J’ai été récemment en mission par voie terrestre à l’intérieur du pays. En observant les écoles primaires implantées dans les villages le long des routes nationales, j’ai constaté la présence de personnel enseignant en nombre très limité par établissement qui dispensait les cours dans toutes les sections scolaires. Mieux ces enseignants souvent très jeunes, se logent dans des habitations de fortune pour certaines en terre cuite. J’ai pu apprécier l’abnégation de ces gabonais qui ont fait le choix sacrificiel d’aller enseigner là ou le plus grand nombre dit non. Et pourtant, une grande partie de ce personnel enseignant courageux et patriote ne dispose pas de poste budgétaire! Pis, il doit chaque mois faire le déplacement dangereux vers les chef lieux provinciaux pour toucher une solde de misère dont les 1/8 seront absorbées par son déplacement. Dès lors, comment ne pas comprendre la légitimité du mouvement des enseignants même quand on est parent d’élève comme moi? Tant de promesses depuis 42 + 4 = 46 ans! Tan de mépris et de comportements ostentatoires de ceux la qui demandent un sursis. C’est vraiment consternant d’avoir ces dirigeants là! Eux qui roulent ans des babas à plus de 60MF l’unité, laquelle somme ne sera jamais perçue par cinq enseignants réunis du primaire durant toute leur carrière de fonctionnaires! C’est vraiment consternant.

    • ya kiakia dit :

      Vraiment consternant. Difficile de rester silencieux même quand on ne fait pas la politique. Par patriotisme, on ne peut que soutenir ces revendication légitimes. Dire qu’on est pas concerné parce que notre situation est plus confortable, est tout aussi absurde car si le climat social de retrouve pas sa sérénité dans notre pays, nul ne peut prétendre être à l’abri de tout débordement.

  12. l'ombre qui marche dit :

    je reviens ici pour dire j’ai des enfants et tous les enseignants ne sont pas stériles leurs enfants apprennent dans les mêmes écoles que les nôtres donc l’année blanche c’est aussi pour leurs enfants j’ai été à l’école je gagne par mois 2.4 millions de fcfa(je suis technicien sup dans une société pétrolière) combien gagne celui ou celle qui enseigne en ce moment le futur technicien supérieur? donc certains parents ne doivent pas faire comme le gouvernement qui trouve que l’intérêt supérieur de la nation c’est bon pour les enseignants pas pour eux et JE POSE CES DEUX QUESTIONS 1- CHERS PARENTS D’ELEVES SERIEZ VOUS D’ACCORD QUE VOS ENFANTS SOIENT ENSEIGNANTS EN L’ETAT ACTUEL DES CHOSES? 2-CHERS ENFANTS ETES VOUS DANS LES CONDITIONS ACTUELLES PRETS A ETRES ENSEIGNANTS?

    • ya kiakia dit :

      C’est cette sagesse qui fait défaut chez nos décideurs bien malheureusement. On veut compliquer ce qui est simple. Négocier c’est faire preuve de sagesse et surtout de grandeur. La menace est l’argument du faible. Pour quel résultat ?

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