Education : Affrontements d’élèves à Nzeng-Ayong
Triste spectacle que celui offert par les élèves des deux établissements d’enseignement secondaire, le 8 décembre dernier dans le sixième arrondissement de Libreville. Des affrontements qui se sont soldés par plusieurs arrestations, une dizaine de blessés et des dégâts matériels considérables.
Une bagarre rangée entre élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) d’Owendo et ceux du Lycée Jean Hilaire Aubame Eyeghe (JHAE) de Nzeng-Ayong, a éclaté le 8 décembre dernier dans l’enceinte du second établissement.
A y regarder de près, il s’agissait plutôt d’une vendetta des élèves du lycée technique, en réaction à une «agression» de l’un des leurs par un élève du lycée JHAE. Pour n’avoir pas toléré cette agression, les élèves du LTNOB, ont débarqué à Nzeng-Ayong : munis de gourdins, barres de fer, bouteilles et cocktails Molotov et agressant tout le monde sur leur passage.
D’une rare violence, ces échauffourées ont enregistré des tentatives d’incendies sur les bâtiments abritant les services administratifs, et occasionnés de nombreux blessés.
Pendant une heure environ, le calme traditionnel de l’établissement a viré au cauchemar. Pourchassés, les élèves du JHAE ont vite fait de se réfugier dans les domiciles et autres abris de fortune environnants. Après que quelques vaillants parmi eux, ont décidé d’affronter les ‘‘assaillants’’.
Un, parmi les élèves du LTNOB a eu la malchance de se faire happer et une sévère correction lui a été infligée. Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention du gardien de l’établissement. Une vendeuse de sandwichs au sein de l’établissement, estime n’avoir jamais rien vu de pareil entre élèves.
«Ce n’était pas beau à voir. J’ai dû me cacher dans ma cabine où je vends du pain, pour éviter d’encaisser les projectiles qui fusaient de partout. Je voyais tout ce qui se déroulait à travers les fentes de mes fenêtres. Certains élèves, par peur, ont sauté depuis les étages ou escaladé la barrière pour fuir cette attaque très violente. Il y a beaucoup de blessés et c’est triste», s’est indigné maman Nana.
Il a fallu l’intervention énergique des éléments du commissariat de police du 6e arrondissement et de la police judiciaire pour ramener le calme. Bilan : de nombreuses interpellations, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels. Une enquête est en cours, indique une source proche du Commissariat, pour situer, avec précision, les responsabilités.
Auteur : Alain Mouanda
7 Commentaires
Mais Capo c’est comment ? laissez ça vous n’avez plus ça ! Vous êtes nostalgiques hein ? Après c’est pour demander service aux gens pour vous déposer à l’école le matin ! Shibamans !
Lors qu on est abandonné à sois-même ça donne des délinquants. Pas de politique pour les jeunes. Absence de bibliothèques municipales. Aucune activité instructive.
Les priorités sont ailleurs.
De toute les façons ce sont les enfants des mapanes qui y sont scolarisé.
Pourquoi s en occuper.
Pôvre Gabon. Mon coeur saigne.
Si vous n’etes pas capables d’éduquer vos enfants c’est la faute des gouvernants et votre responsabilité est engagé a quel moment
ARRETONS DE TOUJOURS REJETER LA FAUTES SUR QUELQU UN D AUTRE QUE FAISONS NOUS DE NOTRE CONSCIENCE?QUE JE SACHE IL N Y A PAS D ENFANTS LA!LES A T ON FORCE?EUX MEMES ILS SE SONT MUNIS D ARMES… ALORS BIEN FAIT POUR EUX CE GENRE D INDIVIDUS AVEC AUTANT D IDEES NOIRES MERITENT BIEN PIRE
Jean Jacques va nous dire que c’est Jean PING qui manipule les élèves du Lycee technique .
Oui effectivement quand on a des vieillards comme votre ping qui incitent ses faux sympathisants à la violence et la haine certains cityoens d’esprits deja contaminé vont la meme chose que cet acte. les auteurs doivent etre punis exclus des lors il ya les reglement scolaire la discipline tous les coupables doivent etre exclus difinitivement.
Le proviseur du lycée jean hilaire aubame n a jamais convoqué une réunion de parents d’élèves, voici bientôt 2 ans! Alors que chaque élève remet 2 mille au compte de l APE! Où va le gain?