Si l’annonce de l’intégration d’une matière en rapport avec la sexualité dans les programmes scolaires au Gabon avait suscité une vive polémique il y a deux ans, au moment où le gouvernement s’est décidé à poursuivre le projet avec la formations des enseignants aux nouvelles techniques d’approche, les initiateurs disent avoir été mal compris et optent pour une meilleure communication.

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Depuis le 28 mars jusqu’au 1er avril prochain, se tient au Lycée national Léon Mba de Libreville un séminaire de formation sur l’éducation à la sexualité et de la reproduction dédié aux enseignants après la phase dédiée à la formation des encadreurs pédagogiques. L’annonce de cet enseignement dans les écoles du Gabon avait suscité une vive polémique en 2020, notamment sur les réseaux sociaux où beaucoup estimaient qu’un tel programme vise à pervertir les jeunes apprenants. «Faux !», rétorquent les formateurs.

«Il y a deux ans, nous avions lancé ce programme d’enseignement, mais malheureusement, c’est allé dans tous les sens. Il était donc nécessaire de revenir dessus pour élaborer de nouvelles techniques qui nous permettront de mieux communiquer dans les salles de classe», explique une des formatrices.

«On ne peut pas enseigner la santé sexuelle de la reproduction comme une leçon de SVT (Science de la vie et de la terre), de mathématiques ou d’histoire-géo classique. Parce que c’est des questions de valeurs, il faut des approches méthodologiques et des techniques de communication particulières, pour toucher les enfants, leurs apporter des informations utiles, influencer leur comportement afin qu’ils se protègent face aux fléaux de l’heure qui sont nombreux», a justifié Blanche-Reine Mebaley, directrice générale de l’Enseignement scolaire et normal, lors de la cérémonie de lancement de la formation.

Contrairement l’idée que se faisaient plusieurs parents qui n’avaient pas caché leur réticence il y a deux ans, les élèves seront enseignés, entre autres, sur les questions de genre, les violences sexuelles, les droits, le développement humain et les maladies sexuellement transmissibles. La formation des enseignants qui a débuté à Libreville se poursuivra dans l’intérieur du pays.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ada dit :

    les élèves seront enseignés, entre autres, sur les questions de genre. Moi c’est cette partie qui m’intéresse le plus de quel genres ils veulent enseigner à nos enfants nous savons tous qu’il n’y a que deux genres est ce qu’ils veulent faire comme les blancs faire croire à nos enfants cet abomination qui dit qu’il peut avoir un autre genre. Pourquoi nous les gabonais nous avons cette particularité d’aller de mal en pire et la dame en parle avec une conviction démoniaque. vous allez introduire une matière sur la sexualité qu’est ce qui ne marchait pas avant avec la matière de science naturelle dont vous avez changé le nom (je ne sais pas pourquoi d’ailleurs) vous avez supprimez l’éducation civique et morale dans les écoles pour venir ajouter les abominations. vous pensez c’est en enseignant aux enfants comment se protéger des maladies sexuellement transmissible que vous ferez d’eux des personnes de bonne moralité? ce qui me fait le plus mal c’est que c’est une femme qui vient promouvoir de telle choses une personne qui porte la vie en elle. l’Etat gabonais c’est bloquer internet lorsqu’il s’agit des élections au Gabon ils sont incapable de filtrer les données en bloquant certains site au gabon. les vidéos que les enfants vont à gauche et à droite sont dû à un laissé allez des parents mais aussi de l’état les enfants n’apprennent pas, l’école n’a plus de valeur au gabon quand pour réussir il te suffit de faire la politique avec tout ce que cela entraine. et les profs au lieu de comprendre l’origine du problème et couper le mal à la racine non vous se sont les conséquences que vous vous affronter et on vous appelle professeur.

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. pourquoi refuser de parler d’une pratique je dis bien d’une pratique qui est coutumière à Gabao. Se réfugier derrière le caractère tabou de l’objet est aussi un peu réducteur. Regardez ce qui se passe comme fait divers par rapport à cette thématique au pays, un vrai désastre. Alors de grâce laissez ceux là qui prennent encore le temps de penser que tout n’est pas perdu surtout pour les générations futures. Bon vent et mon soutient total à madame BRM, le reste que DIEU vous pardonne. Amen.

    • ada dit :

      en Europe ( qui souvent votre référence ) ils en parle cela à améliorer quelque chose non le contraire là on voit des choses que les enfants font qui sont horrible. Je dis la solution n’est pas d’encourager mais couper le mal à sa racine et une autre chose la bible dit chaque chose à son temps et il y a un Age pour tout allez parler du sexe au enfants du primaire même pas l’abstinence et les valeurs morales mais leur apprendre la prévention c’est du vampire. Quand on fait fasse à un problème on cherche les origines 1 pour être sûr que le problème ne répètera pas et 2 on cherche la solution. Dieu vous pardonne de penser qu’il faut toujours copier les autres sans réfléchir

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