Les négociations entre le personnel et leur hiérarchie ont échoué.

© theinspirationroom.com

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Les 89 agents de la société Airtel Gabon menacés de licenciement ne devraient pas y échapper. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale organisée récemment à Libreville, avec l’appui de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga).

Disant ne pas comprendre cette décision, les principaux concernés avaient demandé à leur hiérarchie de reconsidérer sa position. Apparemment, rien n’y a fait. «Aujourd’hui, nous constatons que les responsables d’Airtel Gabon ne souhaitent même pas considérer l’autorité de l’administration du travail», a regretté le président du Cosyga, indiquant que, dans la foulée des négociations, les agents menacés s’en sont remis au ministre du Travail, à qui une correspondance a été adressée. Mais, le silence du gouvernement en dit long sur le sort qui semble leur être réservé inévitablement.

Désormais, ces agents menacés de licenciement disent fonder leurs espoirs sur l’inspection du travail, même si la Cosyga a déjà dit ne rien attendre de ce côté-là.  Et pourtant, le 4 mai dernier, à la faveur d’une visioconférence avec le directeur Afrique du groupe, les employés avaient été informés d’une croissance du chiffre d’affaires d’Airtel Africa. En dépit de ces bons résultats, la filiale locale maintient son plan de restructuration. Des dizaines d’agents se retrouvent sans affectation. Parmi eux, l’on compte 82 employés en CDI et 7 en CDD, avec des temps de service allant de quelques mois à une quinzaine d’années pour les plus anciens.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. piouf dit :

    Un pays où l’employer est à la merci des patrons. Pas de différence entre CDD et un CDI.

  2. Pharel MEZUI dit :

    Il faut que les deux parties s’entendent car il en va aussi des emplois de plusieurs ayant des familles

  3. Fridelia dit :

    Il s’agit des pères et des mères de famille qu’ils mettront au chômage et bientôt la rentrée scolaire

  4. Fridelia dit :

    Il faut une bonne négociation entre le personnel et la hiérarchie

  5. Axelle MBALLA dit :

    Airtel sait ce qu’il fait. Il s’en fout du Gabon et des gabonais. Il traite directement avec Ali BONGO, Lin MOMBO et ACCROMBESSI. Le reste il s’en tape. Savez-vous depuis combien d’années il vole les positionnements au Gabon? Demandez à tous les dirigeants techniques des dix dernières années de la Radio AFRICA N°1. Ils en savent plus que vous ne le pensez. L’Artel est au courant de tout. Plaintes sur plaintes. Et les dirigeants (zairois déjà parti et l’autre qui lui a succédé) vous le confirmeront. Le personnel gabonais dispose des postes au rabais, et de temps en temps un peu corrompu pour acheter le silence. Il y a plus que des licenciements en masse. C’est vrai projet de destruction technologique et fiscale que ce groupe hyper protégé à la Présidence de la République mène depuis tant d’années au Gabon où des lourdes enveloppes sont distribuées et réduisent nos prétendus dirigeants à la docilité.

  6. Le gabonais dit :

    C’est vraiment triste de voir ce qu’Airtelgabon est en train de faire, vraiment triste. Nous avons l’impression en ce moment de vivre dans un pays où tout est permis. Comment comprendre qu’une entreprise comme airtelgabon avec tout ce qu’elle ramasse comme argent dans notre pays puisse arriver à un tel désastre sans fournir une explication rationnelle et que nos autorités semblent être insensibles à cela?

  7. Adande dit :

    C’est vraiment pas le moment de licencier encore des gens

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