Co-rédigé par Michel Desbordes et African Sports & Creative Institute (ASCI) et publié en janvier dernier, l’ouvrage ‘’Economie du sport en Afrique : Réalités, défis, et opportunités’’ fait l’état des lieux et l’analyse de l’écosystème du sport africain (sponsoring, investissement, éducation, gouvernance, digitalisation, etc.). Véritable vivier de recommandations concrètes et innovantes visant dynamiser un secteur essentiel, l’ouvrage met en avant des exemples de réussites africaines dans l’organisation de grands évènements sportifs comme celui du Gabon, avec deux Coupes d’Afrique des Nations (Can) et des rendez-vous annuels internationaux comme la Tropicale Amissa Bongo et le Marathon du Gabon. dont la rédaction a été confiée à Benjamin Burlot, un grand nom de l’évènementiel sportif dans le pays.  

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«Quels sont les caractéristiques de la filière du sport en Afrique ? Comment les dirigeants politiques et économiques peuvent-ils utiliser ces secteurs pour répondre aux défis démographiques, socio-économiques et environnementaux du continent ? Quels business modèles «africains» doit-on instituer pour développer l’écosystème et en faire un véritable vecteur de croissance inclusive et durable ?» Autant de questions auxquelles se propose de répondre l’ouvrage ‘’Economie du sport en Afrique : Réalités, défis, et opportunités’’, co-rédigé par Michel Desbordes et African Sports & Creative Institute (ASCI), institut panafricain à but non lucratif dont la vision est de faire du sport et des industries créatives des vecteurs de développement socio-économique fort en Afrique.

S’adressant aux communiquants, responsables marketing et politique, ainsi qu’aux étudiants, cette production de 448 pages est une combinaison de recherches académiques, études de cas, interviews de décideurs et de recommandations actionnables basées sur une enquête d’opinion auprès de 500 professionnels du secteur. ‘’Economie du sport en Afrique : Réalités, défis, et opportunités’’ se divise en cinq parties : «Panorama et analyse du sport en Afrique», «Médias, gouvernance, sponsoring : 3 piliers de la chaine de valeur commerciale», «Études de cas et réussites africaines», «Sous le baobab : Les grandes interviews» et «Une nouvelle vision de l’économie du sport en Afrique». La 3e partie, «Études de cas et réussites africaines», s’intéresse, entre autres, à «La stratégie réussie du Gabon sur les évènements sportifs».

Un volet dont la rédaction a été confiée à Benjamin Burlot, bien connu au Gabon pour l’organisation d’évènements sportifs de portée international, à l’instar de la Tropicale Amissa Bongo, du Marathon du Gabon, des 10 km de POG et Franceville. «Profitant de ces mois de disette pour les évènements sportifs, j’ai participé depuis plusieurs mois à la rédaction d’un ouvrage de manière globale, mais surtout pu introduire un chapitre consacré à la stratégie réussie du Gabon sur les évènements sportifs (…) Une manière de mettre le Gabon à l’honneur au sein de cet ouvrage édité par la prestigieuse maison Economica», a confié le spécialiste en évènementiel, communication et marketing sportif. Benjamin Burlot s’est appuyé sur Franck Nguema (ministre gabonais des Sports), Igor Simard (directeur général GSEZ Airport), Olivier Denis-Masse (directeur délégué de la Fondation française Golf) et Philipe Legars (journaliste au journal L’Équipe).

Peaufiner un système arrivé à maturité

Dans ce chapitre dédié au Gabon, Benjamin Burlot revient sur la genèse des grands sportifs dans le pays, émanant d’une volonté politique. Le pays manquant terriblement de disciplines phares et champions emblématiques, même si quelques individualités remarquables existent. C’est fort de ce constat et dans cette logique que les autorités gabonaises ont opté pour l’organisation de grands évènements s’attelant aux meilleurs standards internationaux. Burlot braque, par conséquent, les projecteurs sur la création et l’accueil de grands évènement sportifs au Gabon.

Il fait référence à deux Coupes d’Afrique des nations (Can), en plus des courses et à pieds et de la Tropicale Amissa Bongo devenus des rendez-vous annuels internationaux. Il évoque également un «système arrivé à maturité, qui doit poursuivre son évolution».

Pour lui, le Gabon a fait la preuve de sa capacité organisationnelle. Le pays doit maintenant capitaliser cette expérience et la transposer à d’autres secteurs tel que l’évènementiel artistique ou l’organisation d’évènements en matière de politique internationale ou de diplomatie. Toutes choses qui nécessitent une intégration des évènements sportifs à la stratégie de développement du pays.

 
GR
 

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