Échange dette-nature : les principales banques multilatérales vont créer une «Task Force» dédiée
Le club mondial des prêteurs multilatéraux s’engagera, le 3 décembre 2023, lors du sommet sur le climat COP28 à Dubaï à la création d’un groupe de travail sur le financement souverain lié à la durabilité en faveur de la nature et du climat, dans le cadre de l’échange dette-nature.
Les principales banques multilatérales de développement du monde sont prêtes à lancer un « groupe de travail » mondial à l’occasion de la journée financière du sommet sur le climat COP28. Objectif : augmenter le nombre et la taille des échanges « dette-nature » que les pays sont en mesure d’effectuer, ont déclaré quatre sources à Reuters.
Baptisée «Task Force on Sustainability-linked Sovereign Financing for Nature and Climate» (groupe de travail sur le financement souverain lié à la durabilité en faveur de la nature et du climat), cette initiative sera présidée par la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Development finance institution (DFC) du gouvernement américain. Ces deux bailleurs de fonds ont été impliqués dans tous les échanges récents qui ont également concerné la Barbade et le Gabon.
«Les institutions ont eu jusqu’à ce 1er décembre, pour confirmer leur participation, mais on s’attend à ce que la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque asiatique de développement (BAD), la Banque asiatique de développement des infrastructures (BAID), dont le siège est à Pékin, et un certain nombre d’autres institutions fassent de même», ont indiqué les mêmes sources.
En effet, les échanges dette-nature consistent à réduire la dette d’un pays en développement en échange de la protection d’écosystèmes vitaux. Ce mécanisme suscite un intérêt croissant à la suite d’un certain nombre d’exemples réussis dans des endroits tels que le Belize et les îles Galapogas au cours des dernières années.
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