Le ministre en charge des Eaux et Forêts s’est prononcé le 23 juin sur la grève lancée il y a six jours par le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts(Synapef). S’il dit comprendre le principe, Lee White trouve la démarche du Synapef «maladroite» en période de Covid-19.

Le ministre en charge des Eaux et Forêts a juge  la grève du Synapef maladroite en période de Covid-19.© D.R

 

Six jours après son lancement, la grève du Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts(Synapef) a été condamnée par le ministre en charge de ce département, à la faveur d’une déclaration à la presse le 23 juin.

S’il s’est dit d’accord sur le principe, Lee White soutient tout de même qu’il est «vraiment maladroit de faire grève pendant la crise de Covid-19». Ce d’autant plus «qu’il paraît assez difficile d’aller convaincre mon collègue de l’Economie, encore moins de mettre une équipe à travailler sur la prime des Eaux et Forêts», a expliqué le ministre.

L’un des points de revendications de la grève porte sur le paiement intégral de la prime sectorielle due depuis 2014. Sur ce point, Lee White a assuré «que les primes seront payées dès la semaine prochaine, vu que les démarches ont abouti». Le ministre a appelé le Synapef à la patience. «J’ai conseillé au Synapef d’attendre. Le premier Ministre est d’accord sur le principe des primes. Moi également en tant que responsable de ce ministère, je le suis aussi, mais il est avant tout question de voir comment structurer cela pour que cela soit durable», a-t-il déclaré. Ce dernier a profité de cette prise de parole pour dresser le bilan de son action depuis sa nomination à ce poste. Lee White assure avoir «changé la vision de cet département pour que l’opinion se rende compte du potentiel qui se trouve dans la forêt gabonaise avec la transformation locale des bois», a-t-il lancé.

 
GR
 

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